Le doc était, comme à son habitude, de sombre humeur. Durant son travail, il avait été mis aux courants par quelques rumeurs des plus déplaisantes. Il se disait qu’une vampire avait réussis à tomber enceinte et avait voulu se faire avorter. Impossible d’en savoir plus, mais il était clair que les nombreux rendez vous demandé par certains de ses actionnaires, tous membres de la steel corps, n’était pas du au hasard.

Encore une fois la macquerelle venait rajouter une bonne dose de chaos dans sa vie. D’ailleurs en parlant d’elle il ne savait même pas si elle était en vie ou si l’enfant allait bien. En fait les réponses à ces questions dépendaient des différentes rumeurs qui circulaient…

Aussi il décida de s’en assurer lui-même, et prévue une ultime confrontation. Il voulait voir deux choses avec elle. D’abord si en tant que médecin elle avait besoin de quoique ce soit, car il savait la vampire trop caractérielle pour faire quoique ce soit de bien pour le bébé. Ensuite, le doc voulait régler un vieux différent qui aurait du l’être depuis bien longtemps, leurs divorces !

C’est donc d’un pas résolu les papiers de divorce à la main que le doc s’engagea vers la maison de tous les plaisirs, le Quality Street.

Le lycan entra dans l’établissement et immédiatement il interpela une des demoiselles afin de réclamer la patronne.
Première nouvelle elle semblait bien vivante, enfin façon de parler. Et vu comment la fille blêmit au simple nom de Llylewin, il pouvait déjà affirmer que comme pour les humains normaux, la grossesse agissait sur les hormones et le caractère. Cependant, impossible de savoir quand elle revenait, le doc avait donc fait tous ce chemin pour rien. Il poussa un soupir et s’apprêta à faire demi-tour quand il aperçut le bar avec son assortiment d’alcool…

Pourquoi pas après tous ? Stasi avait bien mérité un petit remontant. Il se dirigea alors vers le comptoir en zinc, s’assit sur un tabouret, posa nonchalamment les papiers qu’il avait dans la main et commanda un verre de vodka à la barmaid à la voix sucrée et la tenue légère.

Ce qui est bien avec cet établissement, et contrairement aux bars « classiques », c’est que vous êtes toujours abordé par de charmantes créatures. Alors que le doc fixait le liquide incolore présent dans son verre, l’esprit bien loin de cet endroit, c’est donc une voix doucereuse qui le sortit de sa torpeur. Le Russe se retourna et aperçu la jeune femme qui venait de s’installer à ses cotés, elle s’adressait bien à lui.

Le doc sourit ne pouvant s’empêcher d’admirer l’inconnue qui venait de s’adresser à lui. Une femme magnifique, dans une tenue qui la mettait en valeur, sensuelle, un peu provocante mais absolument pas vulgaire. Bref le genre de femme qui pouvait faire manger n’importe quel homme dans le creux de sa main.
Stasi se redressa et lui rendu son sourire.

« Bonsoir mademoiselle, effectivement nous ne nous sommes pas croisé, il faut dire que mes différents passages dans ce lieux n’était pas forcément lié au simple plaisir. Et puis, même si je pense qu’on vous le dit souvent, il y a de forte chance que si je vous avez déjà croisé, je m’en serais souvenue. »

Stasi rigola, et fit signe à la barmaid.

«Je serais enchanté que vous me teniez compagnie, et d’ailleurs je pense qu’il est de convenance de je vous offrir quelque chose à boire. Prenez donc ce que vous désirez. »

C’est assez étrange, même en connaissant le lieu, le rôle de demoiselles, le doc comme bon nombre d’homme, ne pouvait s’empêcher de tous faire pour lui paraitre agréable. Une sorte de jeu totalement inutile et donc indispensable à ses yeux.

« Oui je suis soucieux, mais je doute que vous parler de mes problèmes vous soit agréable, je suis médecin et croule sous la paperasse, et les opérations dont la description n’est en rien amusante ou distrayante. »

Il réalisa soudainement qu’il n’avait même pas donné son nom.

« Décidément j’ai la tête ailleurs, je me présente Stasi, Stasi Tabaristan et comme mon nom et mon accent l’indique, je ne suis pas originaire d’ici. »

Il ne pouvait s’empêcher de fixer la jeune femme et il devait bien l’admettre sa beauté ne le laissé pas indifférent, il devait donc se concentrer pour ne pas paraitre maladroit ou pataud, ce qui n’était pas une tache aisée.

Superbe ! Oui c’était le seul mot que le doc avait à l’esprit. Quelque soit la pose qu’elle prenait, la jeune femme n’en demeurait pas moins irrésistible. Le doc tentait régulièrement de détourner son regard, mais difficile de ne pas poser les yeux sur la demoiselle. Celui qui a annoncé qu’il était impoli de regarder une jeune femme n’était jamais venu ici, c’était certains.

« Le plaisir est pour moi La fey. »

Il leva son verre en sa direction pour également trinquer avec elle, et le bu d’un trait. Une fois le verre poser sur le comptoir, le russe décida que ça faisait un très bon ancrage à son regard, évitant ainsi de continuer de ce perdre sur l’avenante jeune femme. Il continua donc sa discussion, regardant son verre vide sans réaliser que son attitude était plus que risible. Oui il avait beau savoir ou il était, certains préceptes qu’on lui avait inculqué alors qu’ils étaient petit avaient la vie dure, surtout face à une personne qu’il rencontrait pour la première fois.

« Bien joué, effectivement je suis Russe, mais je suppose qu’avec mon accent et ma boisson ce n’est pas trop dur de déterminer mon origine. »

A propos de boisson, son verre était vide, aussi il fit signe à la barmaid de lui en resservir un autre.

« Vous savez donc tous de moi à présent, je suis arrivé à Galway il y a quelques années à présent. »

La barmaid lui pris donc son verre, enlevant par la même occasion son « point d’ancrage », aussi le lycan se retourna pour de nouveau fixer La Fey, mais concentrant son regard sur son visage.

« Et vous mademoiselle, êtes vous originaire d’ici ? »

Le doc c’était également adosser au bar, mais bizarrement lui, sa position n’avait rien de charmant, de sensuel… Non lui ça position était désespérément banale. Seule particularité, cette petite teinte aux joues, légèrement rosée, signifiant son léger trouble alors qu’il continuait de la regarder.

Alors qu’elle lui disait ses origines, les yeux du doc se mirent à briller. De Borcéliande ? Un lieu ou les mythes et autres légendes étaient légions. Le doc avait passé des heures à lire tous les récits ce tenant dans ce lieux mythique. La Fey semblait humaine, mais peut être avait-elle un don, quelque chose d’extraordinaire, après tout on était à Galway.

D’un coup il avait plusieurs questions qui lui vinrent à l’esprit, sur le lieu, sur elle… Toutes ses questions qu’il était sur le point de poser et qui disparurent aussi rapidement qu’elles avaient envahis son cerveau. Oui, disparut, alors que la délicieuse jeune femme prononça son nom de manière si craquante, alors qu’elle s’avança vers lui, toujours ce petit sourire sur les lèvres esquissant ce délicieux petit mouvement de la main à quelques centimètres de sa joue…
Il devait bien l’admettre, elle avait bien un don, celui de lui changer les idées en un temps records.

Le doc la regarda alors dans les yeux, intensément, une mèche de cheveux tombant légèrement sur son visage. Il esquissa un petit sourire, doux et doucement lui répondit :

« Vous êtes une bénédiction mademoiselle La Fey, et je suis sur que vous avez tous le talent et la malice pour me faire passer le plus agréable des moments. »

Il la regarda alors qu’elle était touché par ses paroles, son regard, son aura naturel et tous les deux quittèrent la pièce pour se rendre dans un endroit plus intime ou il spasserent un tendre et agréable moment…

Enfin c’est ce que le doc aurait adoré faire à ce moment là. Mais comme malheureusement pour lui, il y eu un problème technique entre son cerveau, dont les idées étaient clair et le reste de son corps, qui semblait mal décoder les messages du cerveau.

Aussi pas de regard ténébreux, pas de mèche folle, pas de sourire enivrant. Plutôt un afflux sanguin bien plus important au niveau des joues, un regard identique à celui d’un enfant face à un monticule de sucreries, et une maladresse qui le ferait bannir de n’importe quel bloc opératoire.

« Ce que vous pourriez faire pour moi ? »

Une phrase stratégique dans le simple but de lui faire gagner un peu de temps, afin de reprendre un minimum d’aplomb. Ce qu’il ne trouverait pas, car impossible de prendre un temps soi peu de contenance alors qu’il n’arrivait même pas à concentrer son regard…

« Vous êtes une fille superbe, et rien que votre présence me détend… Vous êtes vraiment une femme superbe et donc… j’avoue que j’aimerais bien passer un moment en votre plaisante compagnie…»

Un homme, un vrai ce doc…

Un dilemme, voila ce que lui proposait La Fey. Soit il allait s’installer plus confortablement pour discuter, soit ils allaient s’isoler pour… s’occuper différemment.

Mais même si le choix ne sembla pas difficile pour le doc, il décida d’agir comme un fin stratège. Ne pas montrer qu’il succombait totalement aux charmes de la jeune femme, lui mettre le doute, afin qu’elle aussi finisse par tomber dans son piège et se sente irrésistiblement attirée par lui…
Oui c’était peut être une demoiselle de compagnie, mais la savoir séduite par son charme ne ferait pas de mal à son égaux. Comme tout homme digne de ce nom, il avait pensé à une stratégie parfaite ! D’abord il se ferait désirer, jouant l’individu distant, et non le pantin dont elle tirait les ficelles avec trop d’aisance.
Lui aussi il pouvait être un séducteur ! Finis le cliché de l’homme faible qui perdait tout bon sens à la vue d’une belle demoiselle aux courbes enivrantes.

Elle jouait avec lui ? Parfait ! Lui aussi il la ferait languir, il se ferait désirer, elle finirait par se jeter sur lui.

Que le jeu commence.

Le doc finit son verre doucement, comme s’il faisait durer un certains suspens, le posa sur la table et la regarda d’abord dans les yeux… puis baissa le regard, rouge et dit :

« J’avoue qu’il me serait bien agréable d’avoir la chance de pouvoir m’isoler en votre compagnie… »

Bon d’accord, ce n’était pas totalement comme ça qu’il avait pensé s’y prendre au départ… Mais une fois isolé il lui montrerait qu’il n’était pas si facilement manipulable, elle ne perdait rien pour attendre !

Le vampire continuait ses petites investigations. Depuis qu’il était arrivé sur Galway, Kain s’était découvert une âme de détective. Après le Bloody, sa nouvelle acquisition, il avait jeté son dévolu sur la clinique privée de Galway, ou plus précisément sur son centre de recherche. L’idée de pouvoir jouer avec des victimes consentantes lui plaisait beaucoup.
Le vampire avait donc décidé de se documenter sur l’actuel directeur de la clinique. Un changement de méthode car il ne pouvait se permettre d’être aussi radical et expéditif qu’avec les anciennes dirigeantes du Bloody sous peine de finir par attirer l’attention.

Aussi il avait suivit le directeur de la clinique afin de voir à quoi il occupait ses rares temps libre. Et le vampire n’avait en rien regretté sa filature!
Ainsi ce cher docteur semblait avoir une libido exacerbé et un faible pour les lieux peu fréquentables, voila qui était intéressant.

Kain attendit à l’extérieur quelques instants, le temps de fumer une cigarette avant de rentrer dans le Quality Street. Il ne voulait pas arriver en même temps que le chef de la clinique, et se faire remarquer par lui.
Une fois sa cigarette terminée, tranquillement, le vampire entra dans ce lieu de débauche. Il croisa une jeune femme au physique attrayante mais sentant un peut trop la lycane à son gout. Elle lui proposa de prendre sa veste, ce à qu’il refusa poliment, puis alla s’installer au bar.

Il commanda une boisson quelconque à la jolie barmaid et en attendant son verre, en profita pour jeter un petit coup d’œil. Une décoration chaleureuse, et des demoiselles suffisamment courtement vêtue pour communique cette chaleur à tous mâle digne de ce nom.
Le vampire esquissa un sourire, il y avait de forte chance qu’il revienne dans cet établissement, pour passer un petit moment de détente quand il en aurait le temps.
La barmaid lui tendit le verre et Kain l’à remercia avec un petit sourire. Petit sourire qui disparut alors qu’il observait un dossier posé sur le comptoir. Non il ne rêvait pas, un nom familier apparaissait dessus, Stasi Tabaristan, le médecin qu’il suivait depuis le début de la soirée!

Cependant comme il fixait un peu trop les papiers, la barmaid lui expliqua que ça appartenait à un client et que justement elle avait oublié de le prendre pour le ranger. Mais heureusement la providence était de son coté ce soir. Au moment ou la barmaid allait prendre le dossier, on entendit un hurlement déchirant provenant de l’étage de l’établissement. La barmaid se figea dans ses yeux on pouvait lire une certaine panique. Le vampire sourit.

« J’ai l’impression qu’il y a un problème… »

La lycane de l’entrée traversa alors le bar en trombe, une arme à la main et disparut dans les escaliers.
La barmaid, hésita un instant puis fila la rejoindre, laissant le champ libre au vampire.

« Hé bien merci merci pour cette soirée décidément très intéressante… »

Kain finit son verre tranquillement, posa un billet sur le comptoir et se leva, s’emparant du dossier. Il le feuilleta quelques secondes et pris la direction de la sortie de l’établissement, souriant.

Le matin avait été très pénible pour Irene ; une gueule de bois, une patronne assez acerbe depuis qu'elle est enceinte et surtout, le manque d'une de ses petites culottes. Apparemment, ce n'était pas la première fois que cela arrivait, c'était arrivé à Milie aussi. Bon, le fait qu'elle eut été assez déchirée hier soir n'arrangeait pas la chose mais soit, la soirée avait été assez bonne et elle s'en rachèterait une autre.

Mademoiselle blanche se plaqua devant sa garde-robe et regarda ce qu'elle pouvait enfiler aujourd'hui. S'offraient à elle une paire d'escarpin avec un joli ensemble en dentelles noire, un porte jarretelles et un léger bustier en voile noir - laissant peu de place à l'imagination - qui vint compléter cette tenue. Ne faisant ni une ni deux, elle sorti de sa chambre, ses longues boucles blondes "au vent" et descendit en bas pour enfin pouvoir travailler.

Après quelques heures de travail, deux trois clients et quelques verres, elle redescendit pour papoter avec le très séduisant barman. Elle remarqua que la petite nouvelle - Esténëa - était assise seule au bar. Elle se précipita vers elle, chassant d'un geste de la main ceux qui étaient sur son chemin. Une fois près d'elle, elle fit comme chez elle et passa ses bras autour de la taille de la beauté à la peau d'albâtre pour aller déposer un baiser dans le cou de la girl. Souriant, elle posa son seyant sur la chaise d'à côté et commanda un verre de bourbon. Elle tourna son regard de chat potté vers la belle et bu une gorgée.

- "Oulà, t'as une petite mine ma chérie, que se passe-t-il ? La patronne t'en a fait baver pour l'entretien ?"

Comme quoi il suffisait parfois de demander ! Esténëa Dostel en était à peine à la moitié de son verre qu'une nouvelle personne pénétra dans la salle. Et pas n'importe quelle personne ! Dès son apparence et ses premiers pas dans la salle, on pouvait deviner sans grand mal sa noblesse. Par là, la jeune artiste n'entendait pas un banal titre ou même une autre distinction. Non, elle parlait là de la noblesse naturelle que certaines personnes arboraient en eux, une apparence et une aura qui les plaçaient au dessus des autres par une distinction naturelle, ce que l'on aurait surement basiquement désigné en ces lieux comme la classe, tout simplement. Sa beauté n'était ensuite pas pour gâcher tout cela, bien au contraire, formant un écrin admirable pour y nicher cette prestance, une délicate apparence au teint blafard qui révélait tout un charme ravageur. La jeune femme sourit face à cette vision sans pour autant la fixer du regard, n'allant pas commettre la vulgarité de la regarder d'une façon si inconvenante et vulgaire. Une observation se demandait, se préparait et s'obtenait une fois l'attention de l'autre personne attirée, pas à la dérobée comme une vulgaire voleuse. Elle attendait donc tranquillement que la noble personne prenne conscience de sa présence comme elle l'avait fait avec la sienne, conservant sa position détendue contre le bar en sirotant son verre.

Ainsi une fois qu'elle eut à son tour rejoint le bar et se fut tournée vers elle, Esténëa s'autorisa enfin à détailler plus précisément la gente demoiselle qui lui faisait face, confortant ainsi sa première impression. Mais la femme, qui se trouvait à ses côtés, agit d’une façon bien particulière et directe. Un doux frisson s’empara du corps de la jeune femme, frisson délectable et dont la saveur s’intensifia alors qu’elle apposait sur sa peau laiteuse le contact vermeille de ses lèvres.

Quand elle lui adressa la parole, l’artiste s'inclina légèrement de la tête dans sa direction en signe de salut, son sourire valant bien tout autre signe de reconnaissance implicite, de même que son fin regard entendu.

Il se trouve que mes soirées sont d’un ennui mortel, au même titre que toutes les dernières rencontres qui me furent proposées. C’est pour cela que je suis venue passer le casting pour intégrer le Quality Street. Auriez-vous une petite idée sur la façon de rendre les prochains moments plus… distrayants ?

Esténëa venait de faire un léger pas en sa direction, comme pour imprégner d’avantage la noble de sa présence et de ses envies, alors qu’elle exerçait une légère pression sur la main de l’inconnue et que ses doigts caressaient imperceptiblement sa peau d’albâtre. Elle savait bien où cela les mènerait, mais quel mal y avait-il à cela ?

"Bonsoir Irene, Esténea c'est ça ? je suis Meluxine, l'hôtesse d'accueil et celle que tu dois venir voir si un client te pose des problèmes. Si tu es là c'est que engagée non ? alors bienvenue au QS. Ce soir on a quatres jeunes plein au as qui enterrent une vie de garçon. Wednesday va pouvoir s'en donner à coeur joie."

La jeune artiste s’arrêta automatiquement, alors que cette nouvelle femme venait de faire son apparition, comme sortie de nulle part. Une jeune femme plutôt grande et à la morphologie athlétique.

Pour le moment, je suis seulement en période d’essai. Mais j’espère bien intégrer la Maison et ainsi nous pourrions faire plus ample connaissance, toi et moi…