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 Les appartements de Llylewin avant destruction

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Esprit des Fondateurs
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Esprit des Fondateurs

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MessageSujet: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeLun 24 Oct 2011 - 15:35

Une chambre d'une taille assez conséquente, ayant tout comme le reste du bâtiment des fenêtres condamnées par des panneaux en bois surmontées par des rideaux de velours.

Un lit à baldaquin domine la pièce, mais on y trouve également une imposante armoire et une large commode contenant tout l'attirail de la vampire.
Un coin bureau, composé d'un secrétaire, d'une bibliothèque et d'un sofa servent autant pour le travail que de support à d'autres activités récréatives.

La salle de bain attenante à la chambre comporte une baignoire ronde à remous ainsi que, chose étrange, un escalier montant vers l'étage supérieur... Un bien curieux meuble entre la baignoire et le lavabo!

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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeDim 19 Fév 2012 - 12:01

Esténëa DostelLe jour était déjà haut dans le ciel quand Esténëa ouvrit les yeux. Elle avait la tête lourde de ses excès de la veille et elle se sentait barbouillée. Elle était allongée, tout habillée, dans son lit à courtine. Les rideaux de soie à motif mauve étaient rabattus, lui offrant l'intimité qu'elle appréciait. Elle vivait pour le moment dans un petit hôtel se trouvant en plein centre de Galway. Il s'agissait d'une grande bâtisse de trois étages qui se situait dans le centre-ville de Galway. Elle écouta les bruits de sa demeure.

Au-dessus dans les toits vivaient les employés mais à cette heure, ils étaient déjà tous affairés à leurs tâches, le silence y régnait. Plus bas, dans la cour intérieure, elle entendait des hommes parler et rires. Il s'agissait probablement du cuisinier et de ses commis qui rentraient des provisions dans les caves.

La jeune fille s'étira doucement dans son lit. Ce matin était un matin comme un autre et cette journée semblait bien commencer. Ecartant ses rideaux de soie, elle s'assit sur le bord du lit et observa sa chambre. La pièce était grande et haute de plafond. Sur le linteau de marbre noir, trônaient quelques statuettes d'étain et d'argent.

Sa coiffeuse de bois rare, pleine de tiroirs, lui était précieuse aussi. Elle avait deux compartiments secrets qu’Esténëa avait découverts en fouillant sa nouvelle chambre provisoire.

Elle laissa échapper un petit soupir, chassant ces pensées. Esténëa Dostel se leva et s'observa dans le miroir de la coiffeuse. Son visage la satisfit : aucune marque de la veille, elle était rayonnante, si l'on mettait de côté ses cheveux coiffés par l'oreiller. Elle fit glisser le haut de sa robe pour dévoiler l'une de ses épaules douloureuses : oui, elle avait bien une ecchymose du côté gauche... les défauts d'une vie de nuit mouvementée.

Retirant entièrement sa robe, elle observa le reste de son corps dans le miroir. Pas d'autres marques, sinon celles des plis de ses vêtements qui s'étaient imprimées dans sa chair.

Que devait-elle faire aujourd'hui...

En premier lieu, se prélasser dans l'eau chaude !

La salle de toilette était adjacente à la chambre de la jeune femme. Elle était pieds nus. Le contraste entre le sol de sa chambre douillette au parquet recouvert de grands tapis épais et sa salle de toilette au plancher de marbre blanc et froid la saisit. Elle se redressa un instant sur la pointe des pieds et s'avança dans la pièce aux parfums complexes de savons et d'élixirs savoureux. Au travers des rideaux de soie, le soleil berçait la pièce d'une lumière douce et les dorures caressées par ces doux rayons scintillaient sans éclats.

Le linge de bain attendait patiemment sur une petite table d'ébène. La baignoire était vide pour le moment. Elle alluma le robinet pour remplir la baignoire. Quelques instants plus tard, Dostel s'y plongea avec délice. C'était un court moment de répit avant une longue journée.

Elle étira de nouveau ses cuisses l'une après l'autre pour détendre ses muscles courbaturés. Ses yeux se fermèrent, coupant volontairement l'un de ses sens pour mieux laisser aux autres le profit de l'agréable moment : l'odeur du savon, le contact de l'eau bouillante contre sa peau.

Une fois propre, elle sortit de sa baignoire avec la grâce coutumière. Elle se savait magnifique, non pas seulement à cause de ses courbes ou de son visage, mais aussi à cause de son assurance naturelle et de la confiance en soi qu'elle affichait toujours.
Après qu’elle se soit attelée à sécher son corps dégoulinant d'eau, elle se retira derrière le paravent pour enfiler ses sous-vêtements, avant d’enfiler son corset vert et sa robe.
Puis elle retourna dans sa chambre. S'asseyant devant sa coiffeuse, elle dompta sa chevelure rousse, qui comme à l'accoutumée bouclait davantage qu'au naturel au contact de l'humidité.

Tandis qu'elle se regardait dans le miroir de la coiffeuse, Esténëa ne put s'empêcher de songer à ce qu'elle avait caché dans ses deux tiroirs secrets.

L'un était un tiroir à souvenirs. Son petit rituel à elle... elle aimait garder un petit quelque chose de chacune de ses conquêtes. Le bijou d'un bourgeois, la couronne d'or porte-bonheur d'un aristocrate, les menottes d'un policier, la plume noire d'un écrivain, les dés d'un joueur chanceux, le symbole religieux d'un prêtre ou encore le masque d'un gangster.

Cette nuit elle y avait ajouté un nouveau trésor : la culotte noire à dentelles d'une chanteuse, Gabrielle.

Pour cette nuit Esténëa avait jeté son dévolu sur un bar des bas-quartiers, surement le mieux fréquenté du quartier. Elle aimait cet endroit car si la crasse, la sueur, la bière et les ivrognes y étaient présents, était également installée au milieu de l'endroit une scène où passaient chaque soir divers artistes trouvés dans la rue. Parfois la musique était catastrophique... d'autres fois, elle vous surprenait par sa qualité. Le théâtre des clochards... Et cette nuit, Dostel avait été subjuguée par cette femme toute vêtue de noire.
Elle-même vêtue de ses vêtements banals de roturier couverts de tâches de crasse, nourriture et boisson, le visage un peu sali et un foulard gris recouvrant son front pour se nouer derrière ses cheveux, elle avait sorti de son sac sa flûte. Et elle avait bondi sur la scène, avant d'accompagner la jeune femme sur de nombreuses mélodies. La soirée avait été amusante... puis diablement alcoolisée en la compagnie de Gabrielle... et avait fini dans une nuit sacrément mouvementée.
C'était la première fois qu’Esténëa s'essayait à des loisirs avec le sexe opposé. Sans vraiment qu'elle ne se rappelle le pourquoi du comment, elle avait eu une telle complicité avec cette étrange chanteuse venant d'un pays lointain, que l'alcool aidant, elles avaient finies nues dans une chambre de l'auberge sans qu'elle ne puisse se rappeler de la façon dont elle y était arrivée.
Son accent montrant qu'elle venait d'un pays lointain – le Maroc apparemment - son charme exotique dissimulé sous ses vêtements provocants, sa longue chevelure noire, ses deux yeux marrons qui vous fixaient avec cet éclat amusé et taquin... et sa langue, Dieu soit loué, sa langue, que savait-elle bien la manier, que ce soit lorsqu'elle chante, lorsqu'elle parle, ou lorsqu'elle la glisse sur son corps nu...
Pendant combien d'heures avaient-elles fait l'amour ? Cela avait duré une éternité... Gabrielle s'était montrée infatigable... toute la chambre en avait été retournée. La nuit avait été torride et même parfois violente... l'ecchymose le prouvait. Les deux femmes avaient un fort caractère, et plus que du sexe, cela avait été un interminable jeu de lutte de pouvoir où l'objectif était la domination de l'autre, la soumission par le plaisir... mais aucune n'avait gagné. A moins qu'elles n'aient gagné toutes les deux...

Une légère douleur la ramena à la réalité. La brosse à cheveux s'était prise dans un nœud, et Esténëa avait effectué le mouvement un peu fort.

Une fois que sa coiffure fut terminée, elle ouvrit un tiroir officiel de la coiffeuse, elle y dénicha les bijoux qu'elle porterait aujourd'hui. Comme à l'accoutumée, un collier et une bague d'or, ainsi que de nombreux colliers. Sur cette dernière était gravé finement son nom en lettres minuscules mais stylisées.

Enfin prête, elle sortit de la chambre d’hôtel. Elle descendit le large escalier de marbre blanc qui menait au hall et plus loin aux marches arondes qui ouvraient sur la rue. Aujourd’hui, elle devait se rendre au Quality Street pour un entretien avec la gérante. Elle ne reviendrait sûrement jamais à l’hôtel, une nouvelle vie s’ouvrait à elle…

***

Une main se pose sur les lambris du mur, caressant doucement les nervures du bois sombre tout en soutenant, imperceptiblement, le reste du corps qui se rattache à la dite dextre. Elle y est reliée par un poignet couvert de bracelets clinquants de bronze et de cuivre, suit un bras long et fin, dont la peau laiteuse est délicatement constellée de tâche de rousseur, cette dernière s’accordant parfaitement avec la longue crinière de feux qui dévale le long des épaules menus qui raccordent les bras en question au corps.

Ces épaules encadrent un torse clairement féminin, dont les courbes délicieuses sont mises en valeur par un corsage de linge blanc dont les trois premiers boutons sont ouverts. La taille, déjà fine, se trouve enserrée dans un corset dont le vert feuille est brodé d’arabesques plus claires, représentation stylisée de plantes au courbes harmonieuses. Ses omoplates dénudées par le corsage dévoilent la tête d’un serpent vert vif. Cette marque reste toutefois dissimulée sous l’épaisse chevelure rousse qui dévale le dos jusqu’au creux des reins. Cette douce cambrure donne sur une vue des plus appréciables – et ce principalement par la gente masculine… quoique il n’y a pas qu’eux parmi les intéressées – malheureusement en grande partie dissimulée par une jupe longue, descendant jusqu’aux chevilles de ce corps féminin. En accord avec le corset, ce vêtement est d’un vert sombre, bordé de volants de tissus blanc, ce dernier étant mis en avant par la large ouverture avant qui dévoile le fin voile blanc par l’ouverture du lin vert feuille. Sous cette jupe ses pieds apparaissent dénudés, mais leurs chevilles sont, elles-aussi, couvertes de bracelets et de chainettes ; l’un d’eux, constitué d’une chaine de minuscule grelot, tinte à chacun des pas de ce qui s’avère être une magnifique jeune femme.

Esténëa se dirige d’une démarche dansante – mais un brin incertaine – vers le couloir que borde, de chaque côté, les chambres du Quality Street, ses doigts fins au ongle longs effleurant chaque porte devant laquelle elle passe.

Soudain, la rouquine s’arrête net, ses doigts viennent de rencontrer ce qu’elle cherchait. Contrairement à la surface lisse des autres portes, dont le numéro est peint avec plus ou moins d’application, celle-ci comporte un relief, elle suit doucement cette courbe du bout de l’index, un sourire arque délicieusement ses lèvre rosée quand elle termine de retracer ce « Llylewin » gravé dans le bois. De l’autre main, elle saisit la poignée, poussant doucement. Celle-ci s’ouvre sans bruit.

Bonjour… Quelqu'un est là ?
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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeLun 20 Fév 2012 - 18:57

La maquerelle venait d’entrer dans son 8e mois de grossesse, perspective qui la réjouissait autant que celle de son prochain contrôle fiscal. Bien que le terme se rapprochant lui faisait miroiter la possibilité d’expulser ce parasite de son corps et de retrouver une forme plus ou moins humaine, pour le moment elle avait l’impression d’être une baudruche sur le point d’exploser.

Sa poitrine avait quasiment doublé de volume et était devenue aussi douloureuse que le pis d’une vache attendant sa traite, elle avait donc du se résoudre à accepter de porter des sous-vêtements *sic* de grossesse afin de pallier la torture que la seule gravité réussissait à lui infliger.
Son ventre était désormais tellement rond qu’elle ne pouvait plus du tout apercevoir ses pieds, et devait désormais faire appel à des services extérieurs ne serait-ce que pour vernir ses orteils. Parlons-en d’ailleurs de ses pieds, qui étaient désormais à l’instar de ses jambes tellement gonflés qu’elle ne pouvait plus * sacrilège* déambuler en talons haut et devait se contenter de mules à petit talon – outrage ultime pour celle qui n’avait plus porté de telles choses depuis quelques centaines d’années.

Bref, l’éclat de son teint et la brillance de ses cheveux n’avaient pas suffit à compenser cette sensation de mimétisme avec Mme Michelin et Llylewin se terrait désormais dans son bureau la plupart du temps, ne sortant que pour se nourrir, ce qui lui prenait tout de même plusieurs heures par nuit vu son appétit – ou pour engueuler une girl qui avait besoin qu’on lui remette les points sur les I, mais guère plus, sauf pour ce soir où quelqu’un lui avait prévu un entretient d’embauche.

La maquerelle s’en serait bien passée, se sentant d’une humeur aussi sociale que celle d’un bouledogue autiste, mais elle n’avait pas pu s’offrir le luxe de refuser, étant donné que certaines de ses filles commençaient à prendre leurs aises et qu’elle comptait bien en virer une ou deux pour l’exemple, elle se devait donc de prévoir la relève.

Entre ! beugla-t-elle à l’intention de la petite voix qui s’était élevée de derrière la porte et qu’elle attendait déjà assise derrière son bureau.

A peine la jeune femme fut-elle entrée que Llylewin la toisa de pied en cap, scannant son anatomie d’un regard froid et pragmatique : si elle avait affaire à un cageot, c’était la porte directement, les clients ne paieraient jamais pour farcir un boudin. Idem pour les lycanes, trop dangereuses à cause de leur salive. Heureusement, elle avait affaire à une jolie petite caille humaine au physique plutôt agréable, l’entretient pouvait donc débuter.

Assied-toi, fit-elle en désignant d’un geste de la main la chaise qui se situait en face d’elle.
Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins, ici c’est une maison close, je ne vais donc pas te demander de curriculum vitae ni de lettre de motivation mais rentrer directement dans le vif du sujet : pourquoi veux-tu travailler ici ? Tu as déjà de l’expérience dans le monde de la prostitution ou bien est-ce une première ?
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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeMar 21 Fév 2012 - 18:18

Esténëa DostelEsténëa Dostel rajusta sa mise, puis elle pénétra dans la pièce, le menton bien haut, ressemblant à un galion toutes voiles dehors. La pièce au-delà de la porte ressemblait au harem d’un calife, mais décoré par un esprit encore plus extravagant. L’endroit semblait de prime abord d’une obscène opulence, une véritable caverne au trésor qui resplendissait de rouge, d’or et de pourpre. Un divan de velours était proche d’un large lit à baldaquin. Le sol était recouvert de tapis qui supportaient quelques lampes, ainsi que des vases et des statuettes, tous d’une délicate facture.

Au milieu de la pièce, la maquerelle était assisse derrière un bureau de belle facture. La femme semblait enceinte ainsi que de mauvaise humeur. Son employeuse était, d’une certaine manière, attirante. Ses yeux bleus dégageaient un magnétisme qui promettait des sensations brutes et inoubliables. Son corps promettait la même chose, et en abondance. Et elle savait parfaitement comment mettre en valeur ses courbes. Faisant preuve d’une assurance qui frôlait l’arrogance, la maquerelle englobait la salle de ses yeux qui ne semblaient jamais ciller.

Esténëa s’approcha du bureau d’une démarche assurée et s’installa sur la chaise que lui désignait la femme enceinte.

La jeune artiste accueillit les paroles de sa future patronne avec un sourire qui étirait agréablement ses fines lèvres bien tracées, complétant son chaleureux visage d’une beauté pâle alors qu’elle inclinait la tête dans sa direction. Ses yeux la contemplaient avec attention, scrutant l’expression de son visage bien qu’elle se doutât qu’au-delà de son regard hypnotique, sous la surface se tapissaient quelques pensées qu’elle ignorât, ce qui l’enrobait d’avantage de mystères.

Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins, ici c’est une maison close, je ne vais donc pas te demander de curriculum vitae ni de lettre de motivation mais rentrer directement dans le vif du sujet : pourquoi veux-tu travailler ici ? Tu as déjà de l’expérience dans le monde de la prostitution ou bien est-ce une première ?

Mais pour le sexe voyons. Il faut bien par moment se distraire comme l'on peut quand l'ennui nous guète. Mais c'était avant que vous me faisiez grâce de votre invitation en ces lieux. Je me nomme Esténëa Dostel et je n’ai encore jamais été payée après une partie de jambes en l’air…

Esténëa la regardait de ses grands yeux verts innocent, à travers ses longs cils surmontés de fin sourcils arqués.
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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeMar 21 Fév 2012 - 19:58

L’air conquérant de la pouliche montrait bien qu’elle en voulait et qu’elle ne se trouvait pas là par hasard, mais sa réponse fit quelque peu tiquer la maquerelle.

*Ciel, une nymphomane*

Elle n’avait en principe rien contre les débutantes, mais elle se méfiait toujours de celles qui se sentaient pousser une vocation de cochonne professionnelle, car elles attendaient quelque part à en retirer du plaisir, tandis que les jeunes filles désespérées au bord de la faillite avaient une optique bien différente et se montraient tout à fait docile en n’attendant rien d’autre que leur salaire en fin de semaine.

Elle prit une inspiration rhétorique, ce qu’elle faisait toujours lorsqu’elle souhaitait donner plus de poids à son discours avant de répondre à la postulante, toujours en la fixant intensément du regard, scrutant la moindre de ses expressions :

Vois-tu Esténëa, il faut que tu comprennes une chose : le sexe pour le travail s’aborde d’une façon tout à fait différente de celle du sexe pour le loisir.
Dans ta vie privée, tu es libre de t’acoquiner avec ce qui te chante et de faire ensuite selon ton bon plaisir, ce qui ne sera plus le cas dès lors que tu endosseras le rôle de la prostituée.


Elle attrapa un stylo en argent qui se trouvait dans un pot à crayon en cuir et se mit à marteler son bureau de sa pointe pour ponctuer son discours.

Lorsqu’un client te choisira, tu n’auras plus le loisir de savoir s’il te plait ou non, le choix est sien. Ensuite, il faudra que tu te vendes, que tu marchandes tes prestations d’une main de fer en trouvant le prix que tu estimes le plus juste : suffisant pour ne pas te dévaloriser mais raisonnable pour ne pas faire fuir le client.

Quand vous serez tous les deux dans la chambre, ta notion de plaisir et de self estime devra totalement disparaître : tu seras entièrement dévouée au bon vouloir du client. Ce qu’il veut, tu le voudras aussi, tu oublieras ton corps pour être à l’écoute du sien et lui donner le meilleur afin qu’il en redemande et fasse grimper la facture.

Ho bien sur, il n’est pas question de se laisser contraindre à faire quoi que ce soit que l’on ne souhaite pas, mais plus on a de limites, moins on peut facturer de choses…


La vampire laissa le stylo en suspension avant de demander :
D’ailleurs, sais-tu où se situent tes limites, jeune fille ?

Loin d'elle la penser de vouloir la décourager, mais la maquerelle devait vite briser dans l’œuf toute vision glamourisée et romancée de la prostituée et s'assurer que la pouliche avait ses quatre pattes fermement ancrées dans le sol. Ce métier ne laissait pas de place aux rêveurs, seuls les pragmatiques et les terre-à-terres avaient les épaules suffisantes pour ne pas se faire briser.
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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeMer 22 Fév 2012 - 11:48

Esténëa DostelEsténëa Dostel recula sur sa chaise, se laissant plus confortablement aller en arrière et promenant son regard aux alentours. En réalité, elle ne voyait rien ; ni les murs sur lesquels dansaient leurs ombres, ni les meubles ou les lignes du sol. Elle ne voyait rien qu'un immense et éblouissant phare, au loin, tout au loin. Tout au fond de sa destinée, il y avait comme cette lumière, qu'il lui appartenait de saisir ou d'y brûler. Il y avait cette gloire, qu’elle pouvait construire, bâtir comme on bâtit un four, morceau par morceau. Oui, en attrapant à pleines mains une parcelle de gloriole puis une autre, elle pouvait réaliser son rêve, celui de devenir une légende.
Cette femme enceinte quelque part, Esténëa croyait sentir qu'elle pouvait lui offrir cette possibilité.

D’ailleurs, sais-tu où se situent tes limites, jeune fille ?

Des limites ? Esténëa n’en avait pas beaucoup ! Cela lui fit d’ailleurs penser à la façon dont elle était arrivée à Galway :

Une charrette remplie de foin, sur la route menant à Galway... Aux commandes de l'attelage, un jeune paysan de l’Irlande profonde, à peine 20 ans, plutôt bien mis, il ne doit pas manquer de succès avec les femmes... La tête protégée par un large chapeau de paille, il mène, imperturbable, les deux bœufs qui tirent d'un pas lent la paille que son père à demi sénile lui a demandé de livrer à Galway... Le bien fondé de cette demande est discutable, quel intérêt de vendre de la paille aujourd’hui ? Mais le gamin est de bonne nature, son père n'admettait pas qu'on s'oppose à lui, du coup le voilà par cette belle journée ensoleillée sur le chemin poussiéreux qui s'étend à perte de vue...

Reposant à demi nue dans la paille, reposes tel un diamant dans son écrin, une superbe jeune femme : une peau blanche constellée ça et là de tâches de rousseurs, roux tiré de la superbe crinière qui pour l'instant, aurait bien besoin de se débarrasser des brins de paille qui s'y nichaient, mais cela que lui donner un air espiègle des plus ravissants, sa beauté restait intacte... Elle s'étira comblée, encore sous les effets de ses ébats d'il y avait un instant; Initier un beau garçon aux plaisirs charnels en l'échange d'un aller simple pour Galway, quoi de plus plaisant ? D'autant plus que celui-ci l'avait agréablement surprise par son endurance, bien peu à son âge pouvaient en dire autant, d'autant plus qu'il était disait-il, complètement ignorant des femmes et des plaisirs qu'elles pouvaient vous accorder...

La belle Esténëa s'était bien entendu empressée de combler cette lacune, et tout au long du trajet le jeunot avait suivi un cours de rattrapage intensif…

La jeune artiste chassa rapidement ses pensées et ses yeux revinrent se river à ceux de la maquerelle, comme un clou qu’on enfonce dans une veule planche.

Des limites ? Je dois bien en avoir quelques-unes, oui ! J’ai toujours été horrifiée par le sexe avec plusieurs hommes en même temps ainsi que les pratiques SM vraiment poussées… A part ça, rien ne me repousse…
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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeMer 22 Fév 2012 - 12:53

Llylewin voyait bien que la jeune fille semblait s’égarer par moments, ses yeux décrochant de son bureau pour s’envoler vers on ne sait quelle destination plus enchanteresse. Etait-elle réellement capable de garder les pieds sur terre ?

Bien, je vois que tu as déjà une idée sur la notion de limite…
Donc pas plus d’un homme à la fois, mais qu’en est-il des dames ? Verrais-tu une objection à t’occuper d’un homme et d’une femme à la fois, qu’il s’agisse d’un couple en mal d’exotisme ou bien d’un client ayant commandé deux girls à la fois ?
Et qu’entends-tu par SM « vraiment poussé », ça veut dire que tu veux bien te faire ligoter au lit ou donner une fessée à un client mais qu’il est hors de question de revêtir une combinaison de latex et de te faire couler de la cire chaude sur les fesses ?

Je ne te demande pas de me répondre sur le champ, mais ce sont des questions auxquelles tu devrais rapidement trouver des réponses pour te faire ta place ici, car une fois que l’on a dit « Oui » à un client, on est obligé de tenir parole, il est donc plus que nécessaire de savoir poser ses limites d’entrée de jeu et de dire « Non » quand il le faut.


La maquerelle scanna à nouveau Esténëa du regard, ne sachant pas trop quoi penser de cette recrue éventuelle. D’habitude, les motivations et les aspirations des girls étaient assez facile à cerner, mais pour une raison qui lui échappait encore elle ne parvenait pas à percer celle-ci à jour.

Je vais te proposer un petit exercice de mise en situation : Imagine que je suis un homme qui vient d’entrer dans le lounge, tu n’as pas encore eu de client pour la soirée et à ce titre tu aimerais me faire monter à l’étage… C’est à toi de jouer !

La vampire se recula sur son fauteuil, croisant ses mains sur son ventre rebondi, scrutant la jeune fille en attente de la suite. Avant de savoir si elle était une affaire au lit, il était important de savoir si elle était capable d’y ramener du monde.
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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeMer 22 Fév 2012 - 18:28

Esténëa DostelAucune objection dans le fait de m’occuper d’un couple ou d’un client ayant commandé deux girls en même temps !

Je vais te proposer un petit exercice de mise en situation : Imagine que je suis un homme qui vient d’entrer dans le lounge, tu n’as pas encore eu de client pour la soirée et à ce titre tu aimerais me faire monter à l’étage… C’est à toi de jouer !

Un petit exercice ? Esténëa Dostel adorait ce genre de petite épreuve et elle comptait bien se mettre en valeur auprès de sa future employeuse. La jeune artiste se leva de sa chaise et commença à contourner sensuellement la maquerelle, d’une démarche féline qui faisait penser à une panthère avançant vers sa proie.

D’une main, la rouquine détacha la ceinture de tissu blanc qui retenait ses jupes. Celles-ci tombèrent aux sols dans un délicieux bruit de froissement, dévoilant un très court jupon de tissus blanc qui mettait en valeur le galbe appétissant d’une paire de longues jambes à la peau de porcelaine. Prédatrice, la jeune femme se rapprocha de la femme enceinte, faisant doucement rouler ses hanches dans un mouvement lascif.

D’une voix douce et caressante, une litanie envoutante sortit de ses lèvres brulantes qu’elle adressa à sa nouvelle cliente :

Il y a un temps pour tout, celui du repos est passé
Car si autant que la luxure, la paresse est un pêché
La fonction du plaisir ne lui est pas destinée
Viens me voir et je te ferais don de milles plaisirs !


D’un geste tendre, ses doigts glissèrent sur les zones de peau non protégées par le fragile rempart de tissu, avant qu’Esténëa ne se penche à la droite de la maquerelle, son visage se rapprochant lentement mais sûrement de celui de son amante. Elle se pressa alors contre sa partenaire et plaqua fougueusement ses lèvres sur les siennes en un baiser passionné

L’univers d’Esténëa se résumait à un ballet enflammé dans lequel ses lèvres ne cessaient de chercher celles de la maquerelle. Après trente secondes, la jeune artiste brisa le contact et le souffle court, elle lui demanda dans un chuchotement langoureux au creux de son cou :

Tu préfères qu'on continue ici ? Je n'ai aucune objection à finir à même le sol, mais le champ clos d'une chambre à coucher me convient tout autant ! A moins que tu préfères attendre un peu avant de passer à cette étape ?
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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeMer 22 Fév 2012 - 21:03

La maquerelle saisissait le moindre mouvement de ce petit manège, épinglant d’un regard chaque geste, chaque expression afin de la décortiquer méticuleusement.
En effet, si elle embauchait cette fille et qu’elle la lâchait dans son établissement, c’est toute la réputation du Quality Street qui serait en jeu ainsi que le devenir de toutes ses employées, elle devait donc s’assurer que la rouquine ne viendrait pas ruiner ce qu’elle s’était échinée à bâtir depuis l’ouverture.

Llylewin se montra parfaitement docile et coopérative, se laissant embrasser sans broncher même si cela lui demanda un effort considérable – à cause de ses fringales de femme enceinte, la proximité de lèvres aussi sanguinement charnues lui avait demandé des trésors de self-control pour ne pas mordre un bon coup dedans.

Une fois qu’Esténëa eut finit, elle l’invita d’un simple geste de la main à s’assoir sur son bureau juste en face d’elle, chassant au plus vite toutes les pensées impures assaillant son esprit visant à repeindre le bureau en rouge sang.

La vampire recroisa ses mains sur son ventre, reprenant en apparence une attitude paisible avant de reprendre posément :
Je vais être honnête, il y a du bon et du moins bon. La tenue aguicheuse c’est bien, mais uniquement si tu la portes d’entrée de jeu, pas de strip-tease dans les parties communes, nous avons déjà une effeuilleuse pour le show. Ici, c’est un établissement qui se veut sélect et essaye de miser sur une clientèle fortunée, ce qui demande un minimum de retenue et de classe, ce qui implique notamment de ne pas se montrer trop entreprenante en public.

Ton approche par exemple est beaucoup trop directe pour un client inconnu. Lorsque tu auras tes habitués que tu connaîtras bien, tu pourras te permettre ce genre de familiarité, mais tu ne devras en aucun cas te montrer aussi tactile avec un inconnu sous peine de le faire fuir !
Tu ne connais rien de ses goûts et de sa personnalité…
Peut-être que je suis timide, peut-être que c’est ma première fois dans un bordel et que je ne me sens pas à l’aise ? Et dans ce cas te coller à moi et me rouler un gros palot est le meilleur moyen de me castrer définitivement !

Ton approche doit se faire beaucoup plus en finesse… Le poème pour débuter c’était très bien, mais ensuite du dois savoir te montrer plus subtile, sans initier de contact trop direct, tu dois faire en sorte que ce soit le client qui vienne à toi, qu’il ait le sentiment de contrôler la situation…


La maquerelle se leva de son fauteuil, se rapprochant de la jeune fille.
Tu peux à la limite poser une main sur son épaule, effleurer sa main ou sa cuisse , fit-elle en joignant le geste à la parole, effleurant tout d’abord l’épaule, puis le bras et enfin la jambe de la demoiselle d’un geste fugace et à peine perceptible, mais guère plus tant qu’il ne t’aura pas donné le feu vert ! Compris ? demanda-t-elle en posant les deux mains sur le bureau de part et d’autres d’Esténëa d’un geste brutal.

Soudain, d’un geste vif, elle la saisit à ma gorge de façon ferme mais pas trop, de façon à ce qu’elle sente son emprise sans pour autant l’empêcher de respirer.

Admettons maintenant que nous soyons en privé et que pendant la galipette l’envie de me prenne d’être violent et de serrer, serrer très fort… Que ferais-tu ?
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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeJeu 23 Fév 2012 - 19:11

Esténëa Dostel
Je rêve ? Non, je ne rêve pas. Ma future patronne me tient par la gorge, m’empêchant presque de respirer. Ce changement de situation me surprit énormément…

C'est pourquoi mes lèvres n'avaient pas frémi pour se relever lorsque ses paroles avaient atteint mon oreille. C'est pourquoi je m'étais prodigieusement raidie lorsque sa main avait atteint mon cou. C'est pourquoi nulle chaleur amicale n'avait éclairé mes yeux lorsqu'elle y avait rivé les siens. Cette future mère était bien étrange...
Je déglutis. Le langage du corps, chez les prostitués, était toujours plus parlant que celui de la langue. Mais je me forçais à avaler ma salive parce que je n'aurai jamais dû trouver une telle femme soudainement si... inquiétante ? Dérangeante...

Admettons maintenant que nous soyons en privé et que pendant la galipette l’envie de me prenne d’être violent et de serrer, serrer très fort… Que ferais-tu ?

Je fouillai rapidement dans mon sac à main et posa la main sur la poignée de mon petit surin, qui ne me lâchait jamais. Le contact de l’arme me rassura et je repris rapidement mes esprits, face à cette femme si dérangeante. Tentant de ne pas faire ressortir mes émotions du moment face à la maquerelle, je lui adressai un sourire narquois avant de placer mon surin juste devant son cœur :

Le petit coup de surin est-il autorisé dans ce genre de situation ?
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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeVen 24 Fév 2012 - 11:04

Spoiler:

Sa main sur sa gorge, ses doigts posés fermement sur les jolies petites veines palpitantes de son cou qui semblaient frémir « mange moi, mange moi » à chaque battement de cœur ne facilitaient pas la tâche de la vampire qui avait du coup beaucoup de mal à résister à ses pulsions quasi boulimiques.

Heureusement la jeune fille sut se montrer réactive, ce qui sauva probablement sa peau sans même qu’elle en ait réellement conscience, car le contact de la lame ramena soudainement l’esprit de Llylewin sur terre.
Hmm, de la dynamique, tu sais réagir sous la pression, c’est plutôt pas mal, sourit-elle en lâchant d’un coup la gorge d’Esténëa et en lui donnant une petite tape amicale sur l’épaule.

Elle s’assit à côté de sa future recrue, sur son bureau malgré le manque de praticité de la position vu l’imposant ballon qu’elle se trimballait au niveau du ventre avant de reprendre :
Que les choses soient claires : ici il n’est pas permis de malmener les filles sans leur consentement, mais en contrepartie les filles n’ont pas intérêt à transformer les clients en carpaccio sans raison valable, donc tu ne dois pas te laisser faire tout en ne te montrant pas plus dissuasive que nécessaire.

Laissant son bras courir le long du bureau, elle sortit d’un de ses tiroirs une copie du règlement intérieur qu’elle tendit à la jeune fille :
Voici notre règlement intérieur, lis-le attentivement car si tu décides de travailler ici, ça deviendra ta nouvelle bible, et la moindre infraction à ces commandements sacrés te vaudra des ennuis qui feront passer le jugement dernier pour une promenade de santé ! Et si tu as des questions n’hésite pas, c’est le moment…
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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeMer 29 Fév 2012 - 13:13

Esténëa DostelL’entretien semblait donc être fini et Esténëa pouvait se féliciter de l’avoir réussi. La jeune artiste rangea le règlement intérieur du Quality Street et se leva de sa chaise.

Peut-être que plus tard, je pourrais avoir des questions à vous poser…

Puis, redevenue silencieuse, la jeune femme se dirigea vers la porte de sortie. S’arrêtant alors, elle se défit de son corset, et, oubliant jusqu’à la présence de la maquerelle, ou ignorant la délicate situation dans laquelle elle la mettait, fit subir au restant de sa vêture et à ses dessous le même sort. L’angélique créature tourna néanmoins la tête en direction de sa nouvelle patronne. Elle, portant toujours ses vêtements, se tenait assise sur son bureau.

Et pourtant, pour la première fois, peut-être, de sa vie, Esténëa Dostel hésita. De dos toujours et dévêtue également, le visage tourné en direction de l’arrière, son regard se portait à la fois sur la tenue de Llylewin tout autant que sur ses propres vêtements qui gisaient au sol. Un choix cornélien semblait lui avoir été imposé, dont les tenants et aboutissant pouvaient lui coûter à la fois sa dignité et le respect que la maquerelle lui portait.

Ce fut toutefois avec timidité et indécision qu’elle se tourna complètement, faisant désormais face à la femme enceinte, et, tentant avec difficulté de faire fi de sa nudité, avança vers elle. Qu’à cela ne lui déplaise, Esténëa s’attela tout de même à l’aider à se défaire de sa tenue, baissant les yeux sans toutefois ne pas sentir ceux de la maquerelle qui, la dévisageait.
Ce ne fut qu’une fois le haut de Llylewin retiré que la jeune artiste s’autorisa enfin à lever les yeux et à croiser son regard, pour se rendre compte que, durant toute l’opération, un désir irascible et inexorable n’avait cessé de la tenailler. Prenant pleinement conscience de ce que tout cela signifiait, le rouge manqua de peu de lui monter aux joues, tandis qu’elle se mordillait la lèvre inférieure, confuse.

Sa prestance de toujours évaporée, elle se sentait comme une rosière enfiévrée de peur à l’idée de l’approche de sa première fois.

Pousserions-nous le vice jusqu’à nous abandonner dans l’abîme d’un désir inavouable… ? Lui souffla-t-elle.

Et, ce disant, l’apparence presque frêle, le visage adorable à briser un cœur, elle l’enjoignait, se pressant doucement contre elle et dans son plus simple apparat, à reculer tout contre le lit qui se trouvait dans le bureau.
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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeVen 2 Mar 2012 - 19:43

La maquerelle regarda l’air intrigué la jeune fille s’éloigner alors que l’entretien n’était même pas fini, ce n’était pas parce qu’elle lui avait faire lire le règlement intérieur que le marché était conclu, loin de là même !

Elle la regardait donc s’éloigner, l’air amusé, attendant de voir quand elle ferait demi-tour… Ce qu’elle ne tarda pas à faire, mais d’une façon plutôt inattendue, retirant tous ses vêtements.

*On n’est plus au 19e siècle, on n’inspecte plus la marchandise de la sorte de nos jours* pensa-t-elle en supposant que la demoiselle exhibait ainsi sa plastique pour les besoins de l’entretien, telle une pouliche à la vente, pensant que ses courbes avantageuses feraient pencher la balance en sa faveur.

Il ne s’agissait vraisemblablement pas de ça, car Esténëa se rapprocha ensuite d’elle, plongeant la vampire dans une sorte de transe. Ce corps nu, plein de vie, charnu comme un fruit qui ne demandait qu’à être croqué et dont le cœur battait la chamade, faisant monter à sa surface le sang qui rosissait ses joues… La jeune fille était comme un délicieux plateau-repas qui venait de s’offrir à une vampire affamée, une irrésistible friandise qui suintait par chaque pore de sa peau de pêche «Dévore-moi !».

To >>>
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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeSam 31 Mar 2012 - 9:36

Esténëa Dostel[Esténëa passe le casting et est embauchée en période d’essai…]

From <<<

Haletante, vidée de ses ardeurs, Esténëa Dostel gisait à présent, seule, sur le lit de sa patronne. Un doux flottement venait de se créer, où chacun se remettait difficilement de ses émotions, semblant vouloir les retenir le plus longtemps possible. Le silence reprit finalement ses droits à travers la pénombre de la chambre, où Llylewin était déjà en train de se rhabiller.

L’artiste, habillée de sa seule nudité, se redressa, et, se dirigea vers la fenêtre, sensible à la beauté du paysage qui s’offrait à sa vue.

Au-dehors, la dame d’argent, maîtresse de la nuit et des ténèbres, dardaient ses longs rayons de clarté sur le monde, tranchant l’atmosphère paisible et vespérale. Les hiboux hululaient, reprenant en concert les stridulations des criquets, le gazouillis de quelques oiseaux téméraires, et le bruissement du vent qui se faufilait à travers les arbres séculaires. Tout cela était très beau, paisible.

Un bruissement, tout autre, la fit se détourner de la fenêtre. La vampire avait terminé son œuvre et elle lui donna les dernières indications pour la suite.
Esténëa, l’esprit apaisé et déjà ailleurs, jeta un dernier regard en direction de la fenêtre, maintenant décidée à aller rejoindre ce monde nocturne qui lui apportait une paix certaine.

La jeune artiste alla jusqu’à l’endroit où elle avait fait choir sa vêture, se couvrit de son corset et de sa robe, avant de quitter la chambre.
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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeLun 2 Avr 2012 - 11:57

Llylewin avait transmis les modalités d’embauche à sa future recrue : elle devrait passer une sorte de test de sélection avec deux de ses habitués. S’ils se montraient satisfaits de sa prestation, elle serait alors officiellement embauchée au sein du QS, et dans le cas contraire elle serait mise à la porte.

Toujours attablée à son bureau, elle rédigea une note à l’intention de Meluxine et une autre pour Joleen afin de les tenir au courant de l’arrivée d’une nouvelle recrue tandis que la jeune femme quittait sa chambre.

Une fois seule, la vampire poussa un soupir de soulagement. Cette grossesse allait la rendre folle, à cause de ses hormones en folie elle peinait parfois à contrôler ses appétits, et cette fois-ci elle n’était pas passée loin du drame.
Non pas que le meurtre de la demoiselle eût pesé sur sa conscience, mais au niveau de la réputation de l’établissement vis-à-vis des travailleuses du sexe l’ardoise aurait commencé à être chargée : entre Gaëlle qui avait fini à l’hôpital à cause de son abruti de mari et les nouvelles recrues se faisant boulotter, elle n’aurait plus jamais réussi à embaucher une fille valable.

Heureusement, tout était bien qui finissait bien et elle espérait que la jolie rouquine ne serait pas assez bête pour ébruiter l’affaire, vu que la majorité des girls ignoraient la vraie nature de leur patronne.
Afin de se remettre de ses émotions, la vampire alla se faire couler un bain pour tenter de se détendre un peu et passer une fin de nuit plus apaisée sans risquer de manger qui que soit.
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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeLun 2 Avr 2012 - 19:13

La soirée était déjà bien entamée, les habitués avaient pris place depuis quelques heures déjà, l'alcool coulait à flots et tout semblait bien se passer, si ce n'est Milie, le visage en feu, la mine boudeuse, qui avait traversé le bar comme une flèche avant de se précipiter en direction du bureau de Llyl, visiblement en colère.

Réussissant néanmoins à se calmer, elle resta interdite devant la porte entrouverte. Elle avait beau être une des plus anciennes girls du QS, jamais il ne lui serait venu à l'idée d'entrer sans frapper, quand bien même la porte serait grande ouverte. Étrangement, il n'y avait que peu de règles au sein de l'établissement, mais celle-là était d'or, gravée dans tous les esprits.

Elle se résolut néanmoins à frapper, la colère qui l'habitait dépassant de loin la légère gêne qui pouvait la traverser à l'idée d'entrer dans le bureau de la patronne. Une voix étouffée lui répondit d'entrer, ce qu'elle fit d'un bon pas, visiblement agitée.
Llyl se tenait non loin, debout près de son bureau et son ventre proéminent semblant prendre une place démesurément grande pour la pièce. Elle réprima une grimace à l'idée de la mise au monde du marmot puis secoua la tête avant de s'avancer vers elle d'un pas décidé, mains sur les hanches.


"Patronne, ça peut plus durer ! Y a un gars qui m'a piqué un string ! Il a même pas consommé hein, il est venu, il a payé, il est monté, a pris mon string, l'a reniflé comme un malpropre et il est parti avec en ricanant… Ca devient vraiment n'importe quoi ces clients. Sont complètement pervers ou quoi ? Déjà l'autre jour avec Joe, maintenant ça…"

Elle parlait particulièrement vite, les joues rosies par l'énervement. Llyl connaissait bien sa girl et elle savait pertinemment que la lingerie était un sujet particulièrement sensible, presque autant qu'un client qui payait sans consommer. Milie y voyait là une insulte personnelle à ses qualités professionnelles et elle était prête à s'arrêter de travailler toute une soirée après un affront pareil.


Dernière édition par Milicent le Jeu 28 Fév 2013 - 18:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeLun 2 Avr 2012 - 23:16

La maquerelle avait le nez plongé dans ses registres comptables. En effet, son expert comptable lui avait fait remarquer que depuis quelques temps un trou était en train de gentiment se creuser dans le budget à cause de diverses fournitures qui semblaient disparaître dans la nature : caisses de champagne, boîtes de préservatifs, barils de lessive spécial lingerie… Il y avait donc une couille dans le pâté à résoudre : soit celle qui signait les bons de commande était une abrutie finie, soit le livreur s’était découvert une passion pour la cleptomanie, soit une de ses girls piochait allègrement dans ses réserves.
Bien qu’une certaine option soit plus vraisemblable que les deux autres, elle se devait de repasser tous ses comptes au peigne fin afin de déterminer l’ampleur du trou qui avait commencé à se grignoter dans ses finances… Lorsqu’une de ses girls fit irruption dans son bureau, l’air visiblement mécontente.

La vampire posa son cahier en soupirant, se demandant quelle tuile elle allait encore devoir prendre en charge et se surprit à rêver de son accouchement et de ses vacances à la clinique où elle n’aurait à subir les gémissements de personne. Le gamin ? Les infirmières étaient là pour ça non ?

Elle écouta les doléances de Milicent en fronçant les sourcils :
Tu viens bien de me dire que le type avait payé avant de se barrer avec ton string, alors où est le problème ? La somme qu’il t’a laissée ne suffit pas à te le rembourser ?
Si c’est un habitué on pourra rajouter le prix sur son ardoise sinon tant pis, ça sera de ta poche, mais quoi qu’il en soit je ne peux rien te proposer de mieux dans la lutte contre le terrorisme fétichiste à aller faire du shopping pour réparer ce préjudice moral et matériel…

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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeMar 3 Avr 2012 - 12:40

La jeune femme ne se démonta pas, habituée par le peu de sympathie dont était capable la patronne, surtout depuis qu'elle était enceinte. Elle songea l'espace d'un instant qu'elle trouvait cette grossesse anormalement longue, Llyl semblait avoir le temps de gestation d'un éléphant… et la silhouette aussi soit dit en passant, mais elle allait s'abstenir de ce genre de commentaire vu qu'elle tenait toujours à la vie et qu'en plus, elle n'était pas venue pour ça.

Toujours est-il qu'elle gardait les mains sur les hanches, la moue boudeuse, attendant que la vampire ait fini de parler avant de répondre, d'un ton agacé mais où elle essayait de faire preuve de calme, essayant de démontrer son raisonnement.


"Non mais en soit, c'est pas qu'on me vole un string qui me pose souci, ce serait stupide d'autant plus que comme tu l'as si bien dit, j'ai été suffisamment dédommagée pour ça.
Ce qui me dérange c'est qu'on a de plus en plus de clients qui viennent uniquement pour faucher des trucs… alors soit c'est une nouvelle mode de fétichistes, soit on a un vrai souci. Si ça se trouve le QS est devenu le nouveau terrain de chasse d'un gang qui doit nous voler des trucs dans ses rituels d'intronisation !
"

Oui, Milie avait un peu trop d'imagination… enfin quand ça l'arrangeait. Tout comme elle continuait sciemment d'ignorer tous les signes qui lui indiquaient la véritable nature de sa patronne alors qu'un énorme panneau au-dessus de sa tête aurait été tout aussi voyant, elle aimait à s'enflammer pour un rien, se prenant ainsi pour le rôle principal d'une pièce quelconque.

Mais là, elle était vraiment inquiète. Après tout les sous-vêtements étaient en jeu, on ne pouvait pas rire avec ce genre de choses.
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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeMer 4 Avr 2012 - 21:22

S’il y avait bien un aspect de son travail qu’elle détestait, c’était celle consistant à régler les menus soucis matériels : « J’ai perdu mon diaphragme, Machine m’a piqué ma crème dépilatoire, ou mes bas tous neufs, ou mon client, gnagnagnignagnagna… »
Il n’y avait rien de pire que les bonnes femmes pour ça. Si cela lui avait permis de faire tourner un commerce, elle n’aurait travaillé qu’avec des garçons, ses boyz, ça lui aurait rendu la tâche plus facile !

Alors qu’elle maugréait en son for intérieur tout en écoutant les jérémiades de Milicent d’une oreille distraite, le passage sur les clients cleptomanes attira son attention.

Attend, tu es en train de me dire que ce n’est pas la première fois que tu tombes sur un client cleptomane ? Ça arrive fréquemment ce genre de trucs ? demanda-t-elle sur un ton passablement excédé, déjà qu’il y avait au moins un membre du personnel qui s’amusait à vider les caisses, si les clients s’y mettaient aussi c’était la fête, il n’y avait plus qu’à échanger l’écriteau « Quality Street » contre « La croix rouge » et laisser tout le monde piocher allègrement !

Toujours est-il que si vous rangiez mieux vos affaires on n’en serait pas là ! Qu’est ce que foutait ton string à portée de client, s’il avait été sur toi ou bien plié dans un tiroir au lieu de trainer je-ne-sais-où ça ne serait pas arrivé, voilà!

« On tire toujours sur le messager » disait le proverbe, et la vampire n’était pas d’humeur à le faire mentir. Pas de chance pour Milicent.
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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeMer 4 Avr 2012 - 22:22

A l'éclat de colère de Llyl, la jeune femme tendit les deux mains dans sa direction, comme pour s'en servir de bouclier, un bouclier bien faible je vous l'accorde. Elle resta un instant silencieuse, même si elle semblait bouillonner à l'idée de pouvoir reprendre la parole mais se doutait que couper la patronne en plein élan serait certainement la pire des erreurs.

Une fois sa diatribe terminée, elle se racla la gorge, nullement troublée par les critiques acerbes de la patronne. Elle pointa alors deux doigts dans sa direction et désigna le premier.


"Alors déjà non ce n'est pas la première fois. Certains clients semblent avoir besoin de ramener des souvenirs de leur soirée chez nous… Parfois ils se sentent même coupables et veulent me rendre mon bien mais franchement, je veux pas savoir ce qu'ils ont fait avec et je préfère qu'ils le gardent parce que bon voilà quoi… j'ai mes limites tout de même !Mais ça ce sont des cas super exceptionnels."

Elle abaissa son premier doigt et attrapa l'autre, continuant de son ton vif.

"Ensuite ce satané string il était sur moi ! Le client était monté, a commencé à me désaper et hop ! Il avait son trophée et il est parti, en me laissant en plan à moitié nue ! Tu voulais que je fasse quoi ? Que je lui courre après en hurlant dans toute la baraque ? J'aurais non seulement eu l'air ridicule mais après l'aventure de Gaëlle j'avais pas franchement envie de tomber sur un dégénéré qui me casserait la gueule pour si peu."

Si peu, si peu… il s'agissait tout de même de sous-vêtement mais elle n'était pluss vraiment sure que mettre une nouvelle fois la lumière sur ce thème était vraiment essentiel en cet instant précis.


"Et troisièmement…euh…" Elle fixa sa main et dressa son petit doigt, la mine confuse l'espace d'une seconde. "Bon je disais ! Et troisièmement, oui il m'arrive d'être bordélique et d'oublier de ranger certaines de mes affaires mais les clients se sont jamais plaints ! Et c'est pas ce qui t'importe le plus ça ?"

Elle fixait sa patronne avec aplomb, sachant pertinemment que seule cette attitude lui permettrait de s'en sortir sans trop de casse. Mais quelque part elle regrettait déjà d'être entrée.
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MessageSujet: Attaque   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeLun 28 Mai 2012 - 15:30

"- Non mais ho, qu’est ce que tu fous là gamine, c’est pas une garderie ici ! Et je veux croire qu’à ton âge les hormones ça travaille, mais t’as pas l’âge de consommer ici, en attendant achètes-toi un sex toy !
- Et l'avorton qui met les tiennes au supplice il a l'âge peut être ? Tu vas périr ! Ménesse Gravide !
" Avait-elle répondu de son sempiternel ton théâtral. Elle aura peut être trop vite parlé.

"Hiiiiiiiiiiiiiiii !"
Kelly avait oublié la règle numéro 1. C'était quoi déjà ? Ah oui, ne JAMAIS se mettre le gros morceau à dos, surtout pas lorsqu'il était en colère ! Projetée dans les airs, elle réfléchit un instant : elle était dans un état d'exaltation avancé. C'était donc sans doute parce qu'elle n'avait rien à foutre de la règle numéro 1 qu'elle l'avait oublié. Oui, ce devait être cela, CQFD, mystère résolu. Néanmoins la règle disait parfaitement vrai. Propulsé par la force absolument indécente de la vampire (tient, c'était un qualificatif de circonstance en un lieu pareil), Miss Carnage vit son otage lui échapper des mains - sauve à présent - et elle se dit qu'elle était dans de beaux draps.

En effet, ayant traversé la porte en bois (la matrone n'avait peut être pas prévu que sa force aurait un effet pareil sur une personne aussi légère), elle s'était retrouvé sur le lit de soie de ladite personne. Atterrissage en douceur ? Pas vraiment non. Elle avait beau être un lycan, traverser près de cinq centimètres de bois était une expérience peu réjouissante.
"Ouch ! Ouyouyouïe..."

Elle était en mauvaise posture, au moins autant en mauvaise posture qu'on aurait put le dire de David face à Goliath sans fronde ni cailloux, enfermé à double tour dans une cellule. Mais à bien y réfléchir, quelque chose n'allait pas dans le décors sensitif de Pistache. Oui, vous savez, ce petit quelque chose dont on ne se rend compte qu'après avoir reconfiguré le détecteur de gravité, ce quelque chose dont on se rend tout d'abord qu'il bouge, qu'il gigote en dessous de soi, ensuite qu'il est fait d'une matière chaude, ensuite qu'il est tout doux et enfin que c'est un être humain. Ah bah voilà, un être humain, sa base de donné cérébrale connaissait ce truc là ! Et dire que le tout devait avoir prit quoi... deux secondes ? C'était beaucoup trop pour elle. Il fallait bien dire qu'elle n'avait pas pour habitude de se jeter comme ça dans la gueule du loup. Mais elle avait toujours pensé qu'il fallait bien passer par son estomac si on voulait atteindre son cœur.

En parlant de cœur, celui de son amortisseur vivant devait battre assez vite, elle n'avait pas l'air dans son assiette. Cela dit, elle ne s'attarda pas sur ce genre de détail et profita du répit qu'elle avait pour jeter une chaise sur la fenêtre qui partit en éclat. Elle brandit ensuite son fameux émetteur à ultrasons, qui ressemblait tout aussi bien à un pistolet laser à la Star Trek, lasers en moins. Appuyant sur la gâchette, elle entendit ce qui s'apparentait à son très aigu et désagréable mais l'humaine ne verrait au mieux qu'une gamine jouer avec un objet en plastique ridicule. Aussitôt fait, elle ne désira pas s'encombrer plus longtemps de théâtralité rocambolesque et, d'un coup de pied spartiate, envoya la fille de joie présente à ses côtés trébucher (car elle n'était pas aussi forte que la mère vampire) devant la porte au cas où son adversaire déciderait de la charger tout en vidant le Derringer qu'elle avait réquisitionné - pour ainsi parler - à Melluxine dans la même direction, sans toute fois toucher l'humaine qui était plus au niveau du sol, le tout en se dirigeant vers la fenêtre. Elle rangea son arme en plastique et jeta la vraie en contrebas, s'armant cette fois de son kukri.

Elle se trouvait sur la rambarde, juste en dessous des toits, et tentait de prendre ses jambes à son coup. Si on lui avait dit que les autres se les glanderaient, elle aurait aussi bien fait de placer des mines à cet endroit.


Dernière édition par Kelly le Mer 11 Juil 2012 - 0:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeMar 29 Mai 2012 - 22:09

Llylewin n’avait pas vraiment réalisé la force avec laquelle elle avait balancée la gamine, qui avait traversé le couloir pour finir dans sa chambre après avoir pulvérisé sa porte, laissant une Gaëlle sonnée sur la moquette.
Cette dernière n’avait pas l’air méchamment amochée, elle décida donc de la laisser pour aller régler son compte à Poucelina qui avait l’air de bien s’amuser en l’attendant avec une sorte de pistolet en plastique…

C’est une vampire furibarde qui se dirigeait donc vers la petite lycane avec la ferme intention de lui enfoncer profondément son gadget dans le rectum pour lui faire passer l’envie de foutre le bordel dans son bordel, lorsqu’un glapissement émis par Gaëlle la fit se retourner. Avant qu’elle n’ait eu le temps de rebrousser chemin, elle aperçut au bout du couloir la vampire africaine de l’Eventreur - Anja, mais ça elle l’avait déjà oublié - qui la fixait avec un rictus narquois…

Elle comprit alors exactement de quoi il en retournait, car elle aurait reconnu ce regard entre milles : le « dans le cul Lulu » féminin, un savant mélange perfidie et vengeance. Evidemment, après qu’elle ait mis le boxon dans sa taverne miteuse, l’autre guenon avait décidé de se ramener avec ses potes gorilles pour balancer leurs bananes dans son établissement, mais elle ne se laisserait pas faire, ça non !

La vampire enceinte se hâta alors vers son ennemie, prenant le temps d’arracher en cours de route une applique murale, réplique d’un authentique bougeoir d’époque en fer forgé. Seule la bougie avait évolué en imitation électrique, la base restait un parfait trident métallique surmonté d’une pointe acérée. Glissant ses doigts entre les arceaux de fer après avoir envoyé bouler les ampoules, elle décocha à son ennemie un retentissant coup dans la mâchoire façon coup de poing américain, ce qui la fit reculer d’un bon pas et lui laissa une vilaine trace sur la figure ainsi qu’un filet de sang coulant des lèvres mais ne sembla pas la désorienter outre mesure vu qu’elle revint à la charge…

Soudain, un cri aigu retentit juste derrière elle, et en se retournant la maquerelle aperçut l’autre vampire –Awa, celle qu’elle avait balancé dans les escaliers quelques instants plus tôt – les crocs plantés dans le cou d’une Gaëlle encore plus pâlichonne que d’habitude…

Cet instant de déconcentration fut fatal, car elle une douleur vive lui transperça la cuisse. Elle ne comprit pas immédiatement de quoi il s’agissait, mais la trace circulaire ainsi que la tâche de sang qui se répandait sur les plis de sa robe lui firent rapidement comprendre qu’elle venait de se manger une balle. Qui, comment, elle n’en savait rien, mais cette douleur et ce sang répandu sous son gros ventre lui firent ressentir un sentiment de haine extrêmement fort, celui d’un animal sauvage acculé dans un piège. Ils semblaient s’être tous mis d’accord pour lui pourrir la vie et sans doute la tuer, peut-être qu’ils allaient y arriver mais cela ne se ferait pas sans mal, elle renverrait tous ces bamboulas de malheur bouffer les baobabs par la racine avant !

Anja profita de tout ceci pour lui tomber sur le râble, et toutes deux s’affalèrent dans un roulé-boulé au sol, mais Llylewin n’avait ni le temps ni l’envie de jouer, et repoussa violemment son adversaire en lui assenant un gros coup de chandelier derrière la nuque, façon « coup du lapin ». Cette tactique sembla porter ses fruits, car l’indélicate s’affala alors sur elle comme un gros tas mou sans résistance qu’elle poussa sans ménagement sur le côté, elle viendrait lui finir son compte plus tard, si elle était encore en vie.

Pour le moment seule l’espèce de salope qui s’amusait à bouffer son personnel l’intéressait, et cette dernière semblait l’attendre de pied ferme.
A partir de ce moment là, la maquerelle ne saurait trop dire ce qu’il se passa, l’effet conjoint de la douleur et de la rage brouillant quelques peu sa perception, mais tout ce dont elle se souvint fut le résultat : la vampire épinglée au mur, la pointe du chandelier plantée dans le ciment et les arceaux enfoncés dans son visage sanguinolent…

Pour couronner le tout, son gnome commençait à l’emmerder en décochant de gros coups de pieds qui provoquaient de désagréables contractions.

*Y choisit bien son moment le fils de pute !*


Autour d’elle, le sol était jonché de corps inconscients, dont au moins un cadavre sur, mais elle n’avait pas oublié pour autant qu’avant ce massacre il y avait de la vie dans l’autre pièce et se dirigea vers sa chambre, trainant sa patte folle dans une démarche très proche du zombie obèse pour voir ce qu’il était advenu de Milicent et de la demi-lycane.
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Milicent
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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeMer 30 Mai 2012 - 17:00

Dès qu'elle était entrée dans le bureau, elle avait su qu'elle allait finir par regretter d'être venue là. C'était exactement ce qui était en train de se passer, pas de la façon dont elle l'aurait cru, mais à bien y réfléchir, elle se demandait ce qui était le pire des deux.

Voir la patronne passer ses nerfs de femme-éléphant sur elle ou voir le QS se faire… se faire quoi au juste ? Se faire attaquer ? Visiblement c'était bien ce qui se déroulait derrière les portes. Llyl l'avait abandonnée à son sort aux premiers cris qui avaient résonné dans le couloir. Milie s'était courageusement terrée sous le bureaux, reconnaissant les hurlements de ses collègues et sentant une vague odeur de brûlé mêlé au sang qui semblait suinter à travers les murs.

Quand les bruits finirent par se rapprocher, elle rampa hors de sa cachette, poussée par une espèce de curiosité malsaine pour se prendre… une Pistache lancée à pleine volée. Autant vous dire que malgré des airbags de qualité internationale et 100% naturels, la douleur fut fulgurante. La jeune femme tomba en arrière, le souffle coupé par le choc.

Au bout de quelques instants, elle finit par se redresser pour voir la gamine jouer avec ce qui semblait être un flingue en plastique dont les ultrasons étaient particulièrement désagréables. Elle se releva, se demandant vaguement si la demi-portion était aussi dangereuse qu'elle en avait l'air et ce qu'elle allait bien pouvoir faire d'elle. Un coup de pied fourbement placé et elle trébucha devant la porte avec un petit couinement de terreur.

Ne cherchant pas à savoir ce que faisait la gamine derrière elle, pour la première Milie avait hâte de voir sa patronne. Elle était morte de peur et elle avait du mal à respirer. Les larmes menaçaient de déborder de ses grands yeux et il n'y avait personne pour aider la demoiselle en détresse. Et ça, c'était pire que tout.
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Kelly
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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeJeu 31 Mai 2012 - 18:40

Kelly hésitait un peu. C'est vrai, elle faisait face à une sacré bestiole, du genre char d'assaut qui détruit tout sur son passage - et les bruits foutrement évocateurs qu'elle entendait n'étaient pas pour la contredire. Cela dit, elle avait tellement envie de s'amuser, après tout, elle était venu pour ça nan ?

C'est alors qu'elle vit deux demoiselles sortir par la fenêtre en contrebas. Elle eut alors dans l'idée de s'occuper de leur cas. Bien évidement, elle, aurait plus de classe. On ne pouvait pas dire que ses coéquipiers avaient fait dans la dentelle. En tout cas, son petit doigt - qu'elle avait nommé simple logique - lui disait qu'elles tenteraient fort probablement d'alerter les autorités, ce qui n'était pas très bon signe pour les autres qui semblaient encore occupés, même si la police avait certainement déjà reçu des coups de fils de la part des voisins. Tout compte fait elles n'étaient peut être pas importantes.

Elle jeta un bref coup d’œil à l'intérieur : mouais, on ne pouvait pas dire que le score était concluant. Llylewin était en train de transformé celle des sœurs qu'elle préférait en décoration murale plutôt réussie et avait déjà assommé ou tué Anjia - celle qui s'était enflammé dans un discourt à dormir debout mais qui au final n'avait pas fait grand chose. Soit, elle allait devoir agir. Ils étaient trois en bas, en principe. Ça faisait un peu beaucoup pour s'occuper d'une vigile déjà inconsciente et de quelque clients apeurés, qu'est ce qu'il attendaient ? Pourquoi fallait-il toujours que l'on laisse la machine de guerre à la petite manchote tandis que les autres devaient certainement être en train de parader dans la joie et la bonne humeur.

Néanmoins, elle ne s'en formalisa pas pour autant, elle même ayant un certain handicap en ce qui concernait le travail en équipe. Et puis, ça lui laissait toute la part du gâteau, alors pourquoi ne pas la déguster ? De toute façon, au vu de la puissance de la matrone, elle allait probablement déguster. Qu'à cela n'tienne ! Elle avait plus d'un tour dans son sac ! Afin de jouer un minimum le jeu, elle envoya son magnifique fumigène rose bonbon irradier la pelouse. L'objet, en tombant, serait - en toute probabilité (puisque les girls étaient sorties par là) - vut par le roi des rats et ses autres collègues, enfin elle l'espérait, elle ne voulait pas gâcher ce genre de petites merveilles pour rien !

Elle attendit que son adversaire entre dans la pièce, après le spécimen à fort potentiel mammaire, écoutant la lourdeur pataude de ses pieds martelant la moquette, puis surgit derrière la fenêtre comme par enchantement Pour lui envoyer la fiole d'oxygène liquide béni expérimentale (elle aura atteint ses quotas, en terme d’expérimentation, pour cette soirée). Puis, tout en chargeant vers l'ennemie - kukri à la main - dans la ferme intention de serrez personnellement la main à son petit rejeton - elle donna un bon coup de pied dans la chaise qu'elle avait utilisé contre la fenêtre afin de créer une diversion. Elle imaginait qu'une chaise vous arrivant à toute allure au visage, alors que votre chaire se meurtrie des brûlures du froid, était un moyen sommes toute honorable de faire diversion. C'est en suivant cette même chaise et avec un agilité bien juvénile qu'elle prit appui sur le lit pour sauter par dessus la vampire tout en exposant son point de vue sur la force cinétique des armes népalaises à l'épaule de cette dernière.

Telle ne fut pas la malchance de la pauvre petite fille de joie à la délicate chevelure bouclé de se voir de nouveau écrasée, et par la même personne qui plus est. En même temps, dans ce genre de métier, on n'est pas censé rester à genoux sur le pas de la porte à couiner comme un vessie d’octogénaire aérophage, mais plutôt sur un lit, un bureau, une baignoire, à en éprouver la résistance. Et puis Pistache ne décidait rien de ce qui avait attrait aux lois de la gravité. Cela dit, ça ne l'empêcha pas de se relever le plus rapidement possible - motivé par une espèce de tornade de colère qui commençait à sincèrement se déchaîner devant elle - pour prendre ses jambes à son coup façon beep-beep.

D'un côté, elle savait parfaitement qu'une vampire enceinte pouvait se transformer en missile si elle en avait fermement l’intension, ce qui était assez paradoxale, alors pourquoi vouloir tenter le concourt de vitesse ? Elle opta pour une autre solution, beaucoup plus risqué mais qui en valait le coup. Prenant Milicent comme s'il ne s'était s'agit que d'un vulgaire objet (disons des coussins, oui, c'était exactement le genre d'objet auquel elle correspondait : deux jolis petits coussins de velours), elle enfonça avec une rapidité et une précision chirurgicale sa seconde seringue dans la jugulaire de la pauvre demoiselle en détresse. Une simple pression du pouce, et sa victime serrait irrémédiablement lycannisé, voire même, peut être, pistachifié. Reculant doucement, afin de ne pas injecter de sang s'en le faire exprès, ce qui serait une démonstration magistrale de ce qu'on appelle couramment un comble, Kelly attendait de voir à quel point la boule de colère tenait à ses employées.
Pour une fois, elle se mit à penser que le travail d'équipe pouvait avoir des avantages, comme par exemple que quelqu'un vienne lui porter assistance. Mais entre temps, Pistache n'avait qu'une idée en tête : ne-même-pas cligner des yeux.



Spoiler:
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Llylewin
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MessageSujet: Re: Les appartements de Llylewin avant destruction   Les appartements de Llylewin avant destruction Icon_minitimeSam 2 Juin 2012 - 22:57

Elle avait vaguement espéré que la Poucelina à poils aurait été prise d’une vague de bon sens et aurait sauté par la fenêtre : malheureusement il n’en fut rien et la gamine repartit à l’assaut.
D’un geste réflexe, elle poussa sans ménagement la pauvre Milicent sur le côté pour la mettre hors de portée – elle avait déjà au moins une girl en sale état, pas besoin d’alourdir le bilan. Grand bien lui en prit, puisqu’une fois déportée sur le côté pour écarter suffisamment la rousse ingénue elle put éviter une sorte de fiole qui alla s’écraser sur le mur derrière elle en dégageant un nuage bizarre.

La vampire ne réussit pas à détecter de quoi il s’agissait, une sorte de gaz lacrymo ou d’acide pour la défigurer, mais cela suffit à la mettre suffisamment en alerte pour ne plus se laisser surprendre par ce genre de petit tour. La gamine avait eu beau prévoir un véritable arsenal pour sa petite excursion ses réserves n’allaient pas être illimitées non plus !

Bien décidée à transformer l’importune en chair à saucisse, elle se dirigea vers elle avec la ferme intention de désolidariser sa tête de son corps, comme font certaines gamines cruelles avec leur poupée Barbie : les cheveux dans une main, les pieds dans l’autre, et hop, on écartèle !

Une chaise vint la ralentir dans ses projets en venant s’éclater sur son gros ventre : déséquilibrée, la vampire recula d’un pas en posant un genou et une main à terre pour se rattraper, évitant ainsi de justesse la gamine voltigeuse et sa mini faucille.
Quelle ne fut pas sa stupeur de la voir s’en prendre à Milicent, qui s’était tenue écartée sans demander son reste en lui enfonçant une aiguille pleine de je ne sais quoi – drogue, bulle d’air, poison – dans le cou… Ha, c’était facile de s’en prendre au corps à corps à une pauvre fille sans défense, par contre, la vampire avec le polichinelle dans le tiroir on lui balance des trucs et on saute par-dessus, mais toujours à distance !

La maquerelle décida de changer de technique : elle allait écraser cette punaise au sol comme le misérable insecte qu’elle était. Se rapprochant de son lit à baldaquin, elle donna un puissant coup de radius dans l’armature qu’elle connaissait bien, la faisant craquer. La ciel de lit tomba sur le matelas et elle put ainsi dégager un des poteaux qui le maintenaient en l’air, soit un pilier de bois d’une bonne quinzaine de centimètres de diamètre et d’environ 150 cm de longueur, et, tenant sa nouvelle arme comme une massue, se dirigea vers la gamine avec la ferme intention de lui écraser sur la tête.
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