Gordon, Charlie, Velvet et toutes personnes n'aillant pas quitté le hall d'entré

Meluxine avait attendu ce moment, celui de fermer les portes. Pour elle cela signifiait qu'elle n'était plus coincer au vestiaire et qu'elle pouvait se mêler aux invités. C'es pour cela qu'elle pris grand plaisir à faire jouer les verrous de l'entrée principale. Elle pris ensuite le temps de regarder discrètement sa carte. Elle avait envie de jouer, cette, mais le prix en lui même ne l’intéressait guère. Meluxine n’était pas portée sur la boisson, ce n'est pas bon pour garder la forme. Et depuis son entrevue avec Wednesday, son palais était plus sensible. Il lui faudra travailler ça aussi , mais c'est secondaire. Non, le Jeu était intéressant, mais reléguer au second plan par la mission que Llylewin lui avait confié. Elle pensait que Kain préparait un coup foireux, et Meluxine avait apprit à ne pas douté de l'instinct de sa patronne. D'autant plus que son propre instinct commençait à montrer le bout de sa truffe.

il restait trois personnes dans le hall, et elle commença par Lady velvet, car elle était un peu chez elle vu les fonds que sa firme avait injecté.

Lady Velvet, c'est un plaisir de vous compter parmi nous pour cette soirée. Vous avez vu juste, Madame vient de me demander de clore l'entrée, nous somme à guichet fermé si je puis dire. J'espere que les moments que vous passerez ici seront à la hauteur de vos attentes. Les réjouissances vont commencer au Lounge.

Elle se tourna vers gordon et Charlie ensuite.
Pardon de vous avoir fait attendre, vous pouvez fumer dans les jardins extérieurs, Mais vous risquez de manquer le plus intéressant, et puis je viens de fermer les porte. Des cendriers sont à disposition au Lounge aussi prés du mur du fond.

Il n'avait pas échappé à Meluxine que Kain s’était rendu au bar accompagné de Milicent ... dans quel pétrin cette tete de linotte allait encore se fourrer ..? Meluxine se résolu de les retrouver rapidement, quitte a garder une distance pour ne pas etre trop importune. Apres tout, il n'avait encore rien fait de mal et il avait aussi le droit de s'amuser ... et de dépenser son blé.

Gordon, Charlie, Lady Velvet et Meluxine

Vite au bar !

Charlie, Viggo

Amy s'était passablement remise au travail. Non qu'elle l'ait vraiment quitté ; c'est que pour elle l'oisiveté n'était qu'un comparatif à son habituelle conscience en le devoir. Elle se rendait vers l'entrée du QS en s’enquérant auprès des gens avec lesquelles elle avait précédemment conversé de leurs appréciations sur la soirée, qui étaient toutes bonnes sinon correctes. Elle avait tout de même remarqué une certaine anxiété depuis que le jeu avait commencé. Il ne s'agissait pas des participants qui prenaient leur objectif trop à coeur, non plus que d'autres qui s'inquiétaient de ne pouvoir remporter une bouteille de champagne géante - qui pourrait bien avoir à faire d'une telle chose, il serait même impossible de se verser un verre avec un objet de cette taille - ; mais il était des couples dans la soirée et ceux-ci comportaient quelques préoccupés. Dans ce genre d'endroit, il était facile de s'imaginer les choses qui pouvaient éventuellement être écrites sur la carte de votre conjoint(e) : "Allez embrasser le zèbre [...] faites la courre au jaguar [...] touchez les avantages mammaires de la gazelle...".

En de pareilles conditions, des êtres romanesques étaient capables de se proposer les pires fables. D'autres, plus pragmatiques ou plus aventureux, chassaient à deux. Comme Amy était censé chasser avec sa soeur. Elle regrettait déjà de s'être retiré sans elle. Pour une personne normal ayant un proche de toujours, il paraîtrait tout à fait raisonnable de s'en séparer pendant un certain temps allant de quelques minutes à quelques jours. Pour les jumelles, la chose était non seulement impensable, mais également impraticable. En fait, elles étaient même incapables de s'imaginer que l'une des deux ne disparaisse, laissant l'autre endeuillée et seule. Il y avait d'ailleurs fort à parier que la survivante mourrait peut de temps après la première. Dans cette optique, leur costume ne renvoyait pas seulement à leur naissance ou leur ressemblance mais surtout à leur dépendance viscérale.

C'est après avoir échangé quelques mots avec une partie des groupes qui se trouvaient sur son chemin, rivalisant de chaleur et de sourires le tout dans une ambiance qui s'avouait plus familière qu'à l'ouverture des portes, qu'Amy arriva à l'entrée. Elle mit quelques secondes à se souvenir pourquoi elle était venu ici, avant de se rappeler le motif de son déplacement : un puits sans fond qui devait penser chaque être de sexe féminin comme étant une employé locale (Viggo). En réalité, elle n'avait eut nul besoin de faire cela ; elle savait que Meluxine se débrouillait très bien toute seule. De toute façon, que pouvait-elle bien faire, elle, la délicate fleure de printemps ? Mais elle avait ressenti le besoin de ne pas être livré aux fauves, car il y en avait beaucoup. Et comme les autres girls étaient toutes occupées à s'entretenir avec les invités et qu'il serait de mauvais ton qu'elles fussent toutes regroupées au même endroit tandis que les autres gens se retrouveraient à l'abandon, elle s'était dit qu'aller voir celle des employées qui était toujours isolée (Meluxine) serait une idée plus acceptable.

Malheureusement, un regard panoramique la plaça face à l'évidence : la lapine chargée de la sécurité n'était pas présente (idem). Qu'à cela ne tienne, elle se consolerait dans le travail, qui - il fallait bien le dire - était beaucoup moins éprouvant physiquement qu'il ne l'était à l'accoutumé. Le hall n'était occupé que par peu de personnes. Certains se rendaient aux toilettes, d'autres en sortaient. Des indices trahissaient l'activité qu'ils y avaient pratiqués, accompagnés qu'ils étaient d'une personne de sexe opposé. D'autres, moins nombreux, étaient assis sur les marches, faute de place dans les salons qui étaient presque bondés ; ils étaient sans doute venus pour discuter plus au calme, car le bruit ambiant était moindre et il n'y avait pas de musique. Enfin, trois groupes de personnes se tenaient debout à des endroits divers de la pièce. Amy se dirigea instinctivement vers le groupe qui était le plus proche d'elle (Lady Velvet, Viggo, Gordon) sans s'imaginer une seule seconde que parmi eux se trouvait le fameux pervers alcoolique (Viggo), qui n'était ni alcoolique ni... Et bien pour cela personne ne le savait en fait.

Gordon venait de finir de parler, mais elle avait oublié en partie les tenants et aboutissants de sa voix, les légères pointes et intonations qui lui étaient propres, car elle avait rapidement finit pompette la seule fois qu'elle l'avait vu. De plus, il était présentement de dos et son masque achevait de le dissimuler à la mémoire de la beauté avienne (Amy). Lady Velvet, elle, était particulièrement liée à la maison close, mais pas notoirement ; et Amy ne l'avait encore jamais vu, elle ne connaissait rien des investisseurs de la Steel Corp'. De plus, bien que les invités aient jabotés depuis le début de la soirée, personne n'avait évoqué l'attaque des Undercasts (du moins en sa présence), aussi n'était-elle toujours pas au courant de l'historique du QS. Quant à Viggo, s'il avait participé à la même soirée qu'elle, ils ne s'étaient jamais ô grand jamais croisés et elle n'avait donc aucune idée de qui il pouvait bien être.

Elle était venu à point de la conversation, entre deux répliques, comme son art maintenant fort bien maîtrisé le voulait, et d'un signe de tête ainsi que d'une imperceptible génuflexion, salua bien humblement et agréablement la compagnie.
"A : Messieurs, madame. J'espère que vous appréciez la soirée. Si je puis me permettre, vous êtes tous ravissants, Llylewin - notre patronne - est aux anges de voir à quel point vous avez bien joué le jeu."
En réalité, elle n'avait aucune idée de l'état de sa patronne ce soir ; elle ne l'avait croisé qu'une fois trop brève pour noter quoi que ce soit. Pour sa part, elle se sentait en de bonnes dispositions et était ravie d'engager une nouvelle discussion avec des gens qu'elle ne connaissait pas. Elle s’efforçait toutefois de ne pas jeter les coups d'oeil par dessus son épaule qu'elle n'avait pas put s'empêcher de jeter avant d'aborder le groupe ici-présent. En effet, elle était anxieuse d'être séparé de sa soeur et cherchait à la voir entre les mailles de la masse afin de se sentir mieux. Elle espérait que cette discussion la lui ferait oublier le temps qu'Emmy la rejoigne, se qui était proprement impossible.

Viggo, Gordon, Amy

Lady Velvet, Viggo, Gordon

Amy n'avait pas tardé à se rendre compte du malaise ambiant lorsqu'elle se présenta au groupe. Il lui était cependant impossible de mettre le doigt dessus. Elle ne connaissait en rien la situation et elle n'avait pas entendu la petite réplique de Gordon ainsi que la charmante réponse de Viggo. Elle se contenta donc de jouer le jeu des apparences et de sourire d'une courbe de lèvres qui confinait au machiavélisme. Buvant une gorgée tandis que Lady Velvet lui parlait, elle lui répondit alors que les assauts colorés du doux nectar ne s'étaient pas encore taris en sa bouche.
"A : Et bien, en fait, les psittacidés sont une nouveauté dans notre établissement. On peut donc dire que nous sommes nouvelles, ma soeur et moi."
A ces mots, elles ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil vers ladite moitié, l'angoisse montante de manière inexplicable et, pour elle, inavouable.

Le regard prospecteur, Amy fronça un instant les sourcils avant d'ajouter (à Lady Velvet) :
"A : Je vous demande pardon, mais j'ai des difficultés à reconnaître votre... Hum, disons votre totem. Je crois que votre subtilité dans le costume dépasse de beaucoup le niveau de la soirée." Fit-elle avec un sourire transparaissant autant la gêne que la légèreté de ton.

Mais lorsque la vampire (Lady) l'eût répondu [HRP : si elle répond], ce fut l'homme à ses côtés (Gordon) qui lui adressa la parole, dont la voix, maintenant qu'elle était plus qu'à porté, éveilla en elle une réminiscence qu'elle ne put que constater sans plus d'analyse. Elle aurait dût remarquer que, tourné de la sorte vers elle, il ne s'agissait pas que d'une invitation galante dans la discussion mais de l'attention toute particulière de quelqu'un qui hésitait à la sollicitation. Bien sûr, lorsqu'elle pivota ses regards vers lui, il n'eut pas besoin d'enlever le masque pour le reconnaître. Si l'identification du timbre vocal lui avait fait défaut, ses aptitudes à la physionomie ne l'avaient - comme à l'accoutumé - pas laissées tomber. Et seuls lui suffisaient le profil d'une mâchoire ainsi qu'un timbre de peau. Lorsqu'il découvrir son visage charmeur, l'évidence sauta d'autant plus aux yeux qu'Amy constatait à quelque point le souvenir de ses traits était resté avec une précision d'artiste (ce qui n'était pas à proprement parlé flatteur, étant donné sa redoutable mémoire des faciès) dans son esprit. En le voyant ainsi, elle eut tout de même un petit sursaut de surprise.

"- Amy querida...
- A : Gordon ! Rugissante surprise !
- Vous m'aviez caché travailler dans un aussi bel endroit !
- A : Et vous, monsieur, ne me l'aviez jamais demandé. Riposta t-elle avec un clin d'oeil caricaturé, se courbant légèrement en arrière.
- Nous débattions justement sûr l'importance de ne pas salir les lieux...
- A : Ah bon ? (regard circulaire) Ma foi, ça fait toujours plaisir de constater que certaines personnes ici se sentent concernés par le travail des pauuuvres petites qui devront ramasser les restes de soirée." Avait-elle dit à tout le monde en un petit gémissement surjoué, le bras gauche sous la poitrine, soutenant un coude droit dont la main qui le prolongeait laissait reposer le bout de ses phalanges entre ses clavicules en signe ironique d'affliction. Elle savait la masse de travail qu'elle aurait une fois la foule exténué et évacué ; cela dit, elle ne s'en faisait pas pour ça. Etant maniaque à la névrose, c'en était presque une source de plaisir pour elle.

Cela dit, même en présence de Gordon et de ces charmantes gens (Lady, Viggo), elle éprouvait toujours le malaise de la gémellyse, qui devenait métastablement agoraphobique. Elle lançait toujours un ou deux petits coups d'oeil, dont l'effet était inverse à celui escompté, puisque d'où elle était la foule apparaissait comme un brouillard londonien faisant blocus à son salvateur oasis (Emmy). Bien que la vigilance de son visage avenant fut anesthésié par toutes ces émotions qu'elle attribuait - avec le concourt d'une sincère mauvaise foi - à une consommation inapproprié d'alcool pour un temps d'hivers, elle voulut en détourner l'apparence par des frivolités joueuses. Amy, à Gordon :
"A : Mais dis moi ; de qui est-ce que tu cherches à te cacher comme ça ? Est-ce qu'un perroquet devient prédateur avec un tel masque ou est ce que c'est une sorte de casque d'Hadès ?" Harangua t-elle doucereusement.
Sans le vouloir, elle lorgnait l'objet. Elle aurait voulut disparaître sous terre. Son coeur lui interdisait de se demander pourquoi.

Du bar, comme un cheveux sur la soupe !

Amy, fragment, toute à sa bile mélancolique, baignait dans l'absence lorsque Charlie surgit, ce qui eut l'effet de la faire sursauter. On s'attendait si peut aux assauts du monde lorsque le monde s'effaçait. Assez étonnamment, la présence de celle-ci ne la réconforta pas du tout. Elle se sentait agressé par l'altérité humaine, et la familiarité naissante qu'elle entretenait avec les deux êtres qui l'encadraient comme des hérauts (Gordon, Charlie) achevait de lui ponctionner cette sécurité toxicomane. Elle sentait la chaleur montante sans que le rythme cardiaque ne suive le mouvement, flegmatique à la danse, il voulait hiberner, et c'était une froide chaleur. Mais il y avait en Amy un calcul qui dépassait une acuité banale et c'est par une vigilance aussi constante qu'éprouvante qu'elle s'accorda d'être parfaitement présentable ; la Joconde occultait le paysage morbide.

Il fallait dire que Charlie débarqua avec bien peu de courtoisie, ce qui surprit l'image que la séparable (Amy) se faisait d'elle ; prude blondeur de pétillante simplicité. Si elle avait eut l'occasion d'assister plus avant aux tribulations éméchés de la jeune anglaise lors du précédent évènement - au Bloody - elle aurait comprit plus vite que quelques cocktails suffisaient à lui insuffler une candide audace. Celle-ci paya d'ailleurs, puisque l'ours (Viggo) - qu'Amy, en son étoffe de publicité qui lui interdisait tout écart, n'avait pas interrogé sur l'ivresse apparemment simulé - se désista avec fair-play de sa carte, le fair-play de quelqu'un qui se séparait volontiers d'un lest pourvu qu'il lui permette de s'éclipser, ce qui était effectivement le cas.

Mais c'était alors que Gordon fit remarquer l'attention particulière qu'elle portait au masque, à cet objet d'anonymat. Elle s'attacha à féliciter Charlie, le regard perçant celui du lion (Gordon) avec un imperceptible sourire, juste après que Lady Velvet n'ait également offerte ses congratulations.
"A : Bien joué Charlie, tu fais honneur aux tigres."
Gordon l'avait bien évidemment percé à jour. Le peu d'attention qu'elle avait mit dans son jeu, son peu d'application dans sa solitude n'était pas le fait d'une Amy telle qu'elle était supposé l'être. Qu'à cela ne tienne, il aurait été mal vu qu'une fille de la maison ne gagne un concourt destiné à amuser les clients. Mais elle n'était de toute façon pas d'humeur joueuse et la carte avait fait office d'exutoire maladroit, de panse-bête ; bête blessée, acculée. Elle soutint son regard jusqu'à ce qu'il ne s'en aille, la laissant aux prises à une terrible bouffé d'agressivité. Elle en voulait à Gordon d'avoir gagner à un jeu où elle s'estimait doué, et plus que tout elle lui en voulait de ne pas avoir remarqué son malaise, qu'elle même dissimulait pourtant avec grande industrie.

Elle revendiqua alors en elle-même à quel point sa sœur était seule capable de lire en elle comme dans un livre ouvert (et vice-versa).
Une hormone se propageant prestement dans le cerveaux.
Une chaleur dans le ventre remontant doucement vers les myocardes.
Un souffle d'amour à l'évocation d'un simple nom.
Le test de suppression justifiant la nécessité.

Mais puisqu'elle était seul avec Charlie, la perspective de retourner au salon la réjouit ; l'optimisme ainsi qu'une vibrante attente avoisinant l'infantilisme revinrent. Son visage s'illumina et, en un élan de légèreté, elle prit amicalement Charlie par le bras avant dans l'emmener vers le bar.
"A : Je sais que tu en viens, mais pas question de te laisser toute seule alors que tu es à deux doigt de gagner de quoi te baigner dans du champagne de meilleur cru non ?"

Fait qui n'avait rien d'étrange, la présence de Charlie lui faisait maintenant plus plaisir, comme si son isolement l'avait rendue insipide. Elle goûtait de nouveau à la soirée.
Comme Gordon marchait plus lentement dernière des gens qui semblaient ne pas faire attention à la circulation des autres, les deux filles purent facilement le rattraper, sans presser le pas. Amy, mettant un instant ses deux bras à disposition, prit des mains le masque de Gordon et inséra jovialement la carte qu'elle avait entre les dents du lion (Gordon) tandis qu'il allait protester.

Carte.:

Un rire chatoyant s'échappa de ses lèvres comme un oisillon d'une cage, le regard déluré à la lèvre avidement pincé. Puis, bras dessus, bras dessous, elle se dirigea vers le bar, Gordon à sa gauche, Charlie à sa droite.

To.

Llylewin, Viggo, Keith