Allena est une jeune femme des plus banales, elle se fond parfaitement dans ce siècle, de taille moyenne, les yeux marron, les trais fins et d'une corpulence athlétique, sa chevelure violette est bien entendue une teinture qui couvre le châtain foncé de sa naissance.
=> les traits du visage
=> bien entendu (expression idiomatique, invariable)

D'un style des plus communs, elle se contente en principe d'un jean et d'un T-shirt, pulls ou blazers de couleurs sombres. Une tenue pour les grandes occasions pendouille dans son armoire, une robe de cocktail noir qu'elle ne porte qu'en de très rares occasions. Quelques soit la tenue qu'elle aura choisie, elle porte constamment une barrette dans les cheveux relevant une mèche qui tombe sur son regard. La forme de la barrette peut changer en fonction de son humeur, du petit chat qui semble miauler à la tête de mort ricanante.
=>Une robe noire (Les accords des couleurs c'est pénible, il y en a qui s'accordent et d'autres pas, voici la règle)
=>Quelque soit la tenue / Quelques soient les tenues (ça s'accorde)

Allena porte deux marques distinctives, une tâche de naissance sur la cuisse qui prend la forme d'une petite faucille plus sombre que le reste de sa peau ainsi qu'un tatouage tribal partant de son épaule gauche pour descendre dans son dos, les signes noirâtres se transforment en lacération dans le bas de son dos.

Transformé puis jeté, Allena n'est pas vraiment la stabilité incarnée, dans sa vie humaine elle était très proche des gens, aidant son prochain, croyante et pratiquante pendant la plus grande partie de sa vie, elle essaya de se faire sa propre image de son seigneur, différent du dieu qu'on lui impose dans les livres saints.
=> Transformée puis jetée, c'est une fille, ça s'accorde
=> Seigneur, Dieu : quand on parle d'une divinité monothéiste, il faut mettre une majuscule. Par contre si tu parles des dieux grecs, égyptiens ou autres, ça n'en prend pas puisqu'ils sont plusieurs. Oui, c'est injuste.

D'une nature sociable et avenante, sa transformation la plongea dans une détresse proche de la folie, enfermée dans un bateau, prisonnière d'une nature qu'elle ne comprenait pas, le coeur vacillant entre la soif de sang et la petite flamme humaine qui persistait en elle. Cette épreuve chassa un pan de sa conscience, préférant tuer et se nourrir respectant la chaîne alimentaire qu'on lui imposait sans s'avouer à elle-même qu'elle ne faisait que céder à ses nouvelles pulsions.

Allena est donc une vampire qui refuse cette nomination, elle se définit comme monstre, se dégoutte et se voit morte, mais ne fait rien pour lutter contre ses envies, se réfugiant dans le sang et les massacres que son tempérament la poussera à faire, tout cela pour se donner raison et ne pas voir en elle que l'ombre de l'humaine qu'elle était.
=> Elle se dégoûte

Allena Omovoi, née de Cathérina Omovoi et d'Allen Omovoi, élevée dans la pure tradition anglicane, crucifix au-dessus du lit, messe le dimanche et pâque devant la télé, suivant la grande messe les yeux écarquillés par les informations que ses parents lui racontaient à grand renfort d'images sublimes et de paroles divines, faisant tourner à plein régime son esprit d'enfant. Allena fut très bonne élève, ses parents la poussèrent dans ce chemin, la mère devint stérile après des complications à l'accouchement, enfant unique Allena dut porter les plus grands espoirs de ses parents qui dès le plus jeune âge l'avaient fait suivre d'une armée de professeurs, une éducation autant scolaire que religieuse, mais aussi de bonne conduite, qui la mena sur la voie de la bienséance, pas un mot plus haut que l'autre, un respect à toutes l'espèce humaine voyant toujours le diable aux détours des tourments de l'âme humaine.
=> Pâques : la fête religieuse prend aussi une majuscule que ce soit la Pâques chrétienne ou les Pâques juives, mais ce qui est sur c'est que ça prend un S ^^
=> Toute l'espèce humaine, ça s'accorde

La jeune fille, devint une jeune femme, en avance, très intelligente épanouie dans l'image de la religion qu'elle se faisait un point d'honneur de mettre au-dessus de tout, malgré les courants de pensées de la population, elle gardait une place pour son seigneur, bien que doucement son regard à ce sujet changea, non pas à cause d'un incident, mais parce qu'elle était active dans la vie de Glasgow et la pauvreté, la violence qu'elle avait pu voir l'entraînât à penser que l'image du seigneur n'était pas dans les lignes qu'un homme aurait pu coucher sur le papier.
=>La phrase est tellement longue qu'elle en perd son sens, il vaut mieux faire des phrases plus courtes ^^
=> Les courants de pensée: quand on parle de la pensée en général, ça se met au singulier
=> Seigneur avec une majuscule
=> entraîna: sans T, la conjugaison complète du verbe

Les années qui la menèrent vers sa majorité la conforta dans son rôle, mais elle n'oubliait pas que pour aider les autres, il fallait que sa situation soit irréprochable, alors soutenue de ses connaissances et -surtout- de ses parents, elle parvint à devenir clerc de notaire dans l'optique de devenir par la suite notaire.
=> Les années la confortèrent
=> On dit plutôt être soutenu "par" et pas trop "être soutenu de"

Parmi ses années, elle prit de la distance avec l'image de la religion que ses parents lui avaient imposés, appréciant de s'amuser avec des amies, réfléchir elle-même sur la conduite à tenir pour soutenir au mieux les gens dans le besoin, les uniques années où elle se permit de se laisser aller. C'est ainsi qu'elle se retrouva enfermé en fond de cale, morte, attendant sa seconde vie comme vampire. Terminant une soirée arrosée où elle n'avait pas bu plus que de raison, elle rencontra un homme, l'avait-elle vu quelques parts ? Étrangement son visage ne lui était pas inconnu, cet homme la mit tout de suite en confiance, ils discutèrent, burent, puis ses souvenirs s'arrêtèrent à ce moment-là, ou l'homme comme un merveilleux gentleman, la raccompagnait chez elle, elle ne se souvint que d'impressions disparates, de la douleur, de la peur, puis de la faim.
=>On dit plutôt "pendant /durant / au cours de ces années", parmi ces années ça ne se dit pas.
=>L'image que ses parents lui avaient imposée : c'est l'image qui est imposée, et comme le COD est avant le verbe avoir, ça s'accorde.
Si ça avait été "ses parents lui avaient imposé une image" ça ne se serait pas accordé, comme c'est le verbe avoir. La règle d'accord

Allena se tenait dans un coin sombre, les mains ramenées sur ses jambes, les genoux sous le menton, la jeune femme regardait les ténèbres et ces derniers le lui rendaient, elle fronça les sourcilles, clignant des yeux pour chasser les larmes qui roulèrent sur ses joues. La cale tanguait, jusque-là rien ne semblait vraiment surprenant pour un navire en mers, ce qu'il l'était plus par contre c'était qu'elle n'avait aucune idée de ce qu'elle pouvait bien faire ici, coincée derrière d'imposantes caisses de bois, le corps endoloris dans une fatigue surnaturelle, sa bouche lui faisait mal et elle avait faim, terriblement, son esprit ne parvenait pas à se concentrer sur autre chose que cette faim tonitruante qui lui lacérait le ventre et les veines.
=> Les sourcils
=> Un navire en mer
=> Ce qui l'était

Reprenant courage - et concluant qu'un sadique armé d'une tronçonneuse n'allait pas débarquer- elle se releva, séchant ses yeux, analysant son espace, sa situation, elle croisa les bras sur elle, plus pour se donner confiance que pour se réchauffer, d'ailleurs il ne faisait pas froid dans la cale du navire, chose qui l'étonnât mais qu'elle préféra ne pas approfondir. Sortant de sa cachette, l'endroit était calme plongé dans une pénombre peu rassurante, des veilleuses éclairaient les bagages des clients qu'elle entendait passer sur le pont inférieur ainsi que le bruit des vagues qui frappaient la coque. Il y avait des voix et malgré la faible lumière des veilleuses qui dardaient leurs faibles halos de lumières synthétiques, elle repéra sans mal une porte à demi ouverte ou s'échappait un brin de lumière et des paroles provenant certainement de l'équipage.
=> étonna, au passé simple il n'y a pas de t la conjugaison du verbe
=> les faibles lumières dardaient leurs faibles halos de lumière synthétique ou la faible lumière des veilleuses dardait son faible halo de lumière synthétique
=> où, et là ça serait même d'où

Allena se passa la main sur la figure, cherchant un souvenir, quelques choses qui pourraient  expliquer sa présence ici, elle sentait l'alcool, autant sur elle que vers la porte entre ouverte, focalisant son attention sur la porte entrouverte elle entendait les voix distinctement, les blagues de potaches, le rire gras des hommes et peut-être d'une femme qui se trouvait avec eux. Sa faim grandit, elle porta les mains sur son ventre, se pliant dans un râle de douleur, elle s'appuya sur les caisses près d'elle, ces derniers glissèrent, faisant lâcher les câbles qui auraient dû les maintenir, il y eut un bruit aigus et l'accroche vint se figer un peu plus loin lui laissant une belle balafre qui remontait le long de sa joue.
=> quelque chose, invariable, donc quelque chose qui pourrait
=> entrouverte
=> un bruit aigu

Elle porta sa main sur la blessure, la faim se décupla, elle tomba à genoux le regard perdu dans la contemplation passive du sol de métal. Elle ne pouvait croire ce qui arrivait, cela devait être une mauvaise blague. Ramenant sa main devant ses yeux, elle fixa le sang dessus, frissonnant, salivant à la vue de la traînée rouge, mais refusa de penser que le liquide rougeâtre qui l'avait toujours faite défaillir pouvait avoir une telle prise sur elle, une hésitation puis l'acceptation insidieuse alors qu'elle tirait la langue vers sa main, elle avait faim, elle avait mal.

-Que faites-vous ici ? la voix derrière son dos la fit tressaillir, Allena secoua la tête, elle ne savait pas quoi dire, que faire, avouer qu'elle c'était faite enfermée dans les cales, par qui ? Elle n'avait pas de nom à donner, pas de raison.
=> Elle s'était, technique pour savoir s'il faut un C ou un S

- Je suis désolée, je ne sais pas comment j'ai atterrie ici dit la jeune femme, se retournant dans le halo de lumière de la torche braquée sur elle, l'homme eut un mouvement de recule lâchant l'unique source de lumière qui chassait les ombres de la cale, les mains se posant sur sa bouche essayant de ne pas faire entendre le "mon dieu" qui avait déjà franchis ses lèvres.
=> J'ai atterris, conjugaison du verbe atterrir
=> Un mouvement de recul
=> mon Dieu
=> Il avait déjà franchi, conjugaison du verbe franchir

Le gardien se contentait de la regarder bouche bée, chassant l'air devant lui à l'aide de grands mouvements des mains, croyant que cela ferait fuir l'apparition qu'il avait eue, une femme au regard surnaturelle, aux dents longues. Prise de panique, elle courut vers lui, se retrouvant dans les bras de l'inconnu avant même que ce dernier n'est pu dire quoi que ce fût.
=> Un regard surnaturel
=> Ce dernier n'ait eu (c'est le verbe avoir, pas être ^^)
=> N'ait pu dire quoi ce fut ce n'est pas trop français, on dirait plutôt "quoi que ce soit"

Les palpitations du cœur du gardien lui mit les envies aux bords des lèvres, elle avait si faim, l'homme sentait si bon, passant sa tête dans le creux de sa nuque, la palpitation des vaisseaux sanguins la rendait folle, elle fit un rapide non de la tête secouant sa chevelure violette sous le nez de l'inconnu qui, pétrifié, se contentait de trembler et de ne surtout pas bouger, avec un peu de chance la femme disparaîtra.
=> Au bord des lèvres, ça se met au singulier, et l'expression complète est "avoir le coeur au bord des lèvres", ce qui veut dire avoir la nausée, je ne sais pas si ça s'emploie autrement.
=> Au niveau de la concordance des temps, comme tu as de l'imparfait dans ta phrase, il faudrait plutôt mettre "la femme disparaîtrait"


Son instinct lui disait de mordre, de se nourrir, se reculant elle poussa l'homme avec une brutalité toute humaine, mais la force du vampire envoya valdinguer le malheureux qui se retrouva le dos broyé contre les caisses, tombant, désarticulé, du sang coulant au coin de sa bouche, Allena tomba à genoux, de nouvelles larmes ruisselèrent sur son visage, l'hébétement de son acte laissa place à une envie froide, le gardien allait mourir son sang ne lui servirait plus. D'un battement de cil elle se retrouva près du mourant, plantant ses crocs dans la chaire de la nuque, se nourrissant avidement, le sang la réchauffait, levait le voile de son esprit, son corps semblait plus fort.
=> La chair humaine, la chaire c'est le nom qu'on donne au poste d'un prof en université ^^

Quand elle lâcha sa prise, il n'y avait plus grand-chose à boire, sa faim c'était calmé, au moins pendant un temps, remuant la tête, laissant ses cheveux violets tomber devant son visage, elle remuait le cadavre s'excusant implorant un pardon qu'elle n'aurait pas.
=> Sa faim s'était calmée

- Audric ? Tu fais quoi ? La question lui fit relever, la tête, prise de panique, personne ne devait voir cela, saisissant la caisse la plus proche elle la tira en avant pour qu'elle écrase le corps puis disparu dans les ombres avant que la femme ne l'aperçoive.
=> Elle disparut (passé simple) conjugaison du verbe disparaitre

Il y eut un hurlement, d'autres personnes vinrent voir la dépouille du malheureux, trouvant l'explication de l'incident plausible, mais à quelques mètres de là, Allena remuait d'avant en arrière, les genoux sous le menton, les bras enserrant ses jambes, le regard vide répétant en boucle la même explication à son calvaire d'une voix si faible qu'elle-même ne la percevait presque pas.

- Je suis Allena Omovoi, je suis humaine, je travaille comme clerc de notaire, je suis appréciée comme bénévole au prêt des sans domicile fixe, je ne tue pas de gens je ne bois pas leur sang, sa voix mourut devant la véracité des faits qu'elle essayait de se cacher, elle déglutie arrêtant son mouvement répétitif, Les vampires cela n'existe pas ce n'est qu'une mauvaise blague.
=> Auprès, le prêt ça vient du verbe prêter ^^
=> Elle déglutit conjugaison du verbe déglutir

Elle resta un moment à contempler les ténèbres, puis le mouvement reprit, son regard se fit lointain.

- Je suis Allena Omovoi ...

Dans la version de Brahm Stocker, le Déméter entre dans le port de Londre ravagé par Dracula, un unique survivant encore crucifié sur le gouvernail du navire, le reste de l'équipage rabaissé à un simple casse-croûte. Quand le navire qui portait Allena vint s'écraser contre les docks un soir de semaine provoquant un certain remue-ménage, il était simple de faire le rapport avec le livre du romancier, sauf qu'il y avait de nombreux survivants, des touristes qui évacuèrent le bateau, parlant de disparition, d'un équipage se réduisant de jour en jour jusqu'au capitaine refusant de se mêler aux convives du navire, s'enfermant pour naviguer, on le retrouva plié en quatre dans une de ses malles. Allena se mêla à la foule paniquée, les secouristes les firent sortir du navire, Allena se perdit dans les docks, fuyant la vérité autant que sa nouvelle nature et ce qu'elle avait fait pendant la traversée.
=> Londres, ça prend un S!