Sexe : masculin

Lieu et date de naissance : né le 6 juin 1973 à Londres

Race : humain paranormal

Aspect physique
Cesare est un homme de taille moyenne (1m78) et plutôt fin. Il ne cultive pas ses abdos le moins du monde et pourrait être qualifié de sec. Quoi qu’il mange, et il ne mange pas que des graines, il ne grossit pas, cela lui aura d’ailleurs valu le surnom de « brindille » étant gamin tant il avait l’air de pouvoir s’envoler dès que le vent soufflait. Brun aux yeux noisettes, son regard est profond et parfois malsain. Il a souvent l’air de sonder les gens de l’intérieur et ce n’est pas totalement faux. Il ne parle pas beaucoup et c’est pourquoi il a souvent l’air dans la lune ou renfrogné.
Il prend soin de son apparence, côté vestimentaire surtout. Costumes taillés sur mesure sont sa garde-robe quotidienne. Polo et pantalon de toile, c’est tout ce que vous pourrez obtenir de lui si vous demandez de s’habiller décontracté.
Cesare a les cheveux longs et n’imagine pas une seconde les couper. Sa barbe varie de courte à quelques centimètres, il est très rare qu’il se rase complètement.
Aucun tatouage ou modification corporelle à signaler, il trouve cela très beau chez les autres mais il est hors de question qu’il souffre inutilement.

Gaïa est la jumelle de Cesare, ce sont des faux jumeaux alors ils ne se ressemblent pas physiquement. C'est une grande blonde aux yeux bleus, plus grande que lui, puisqu'elle fait 1m80, toujours perchée sur talons haut ce qui fait que la différence de taille est réellement visible entre eux deux. Ses vêtements sont dans l'ensemble toujours ultra sexy. Elle ne laissait aucun homme indifférent lorsqu'elle était encore vivante.

Signes distinctifs
Cesare possède le don de voir les esprits, les fantômes. Ce don lui est apparu lors de son réveil dans un hôpital après un accident de voiture. Il conduisait sa sœur jumelle à son mariage. Il a survécu, elle non.
Lorsqu’il a ouvert les yeux, il a vu sa sœur penchée sur lui ainsi que ses parents éplorés. Ils lui ont appris qu’elle était morte et il a de suite compris.
Plus tard il s’ aperçu qu’il pouvait converser avec elle ainsi qu’avec les autres esprits qu’il trouvait sur sa route. Sa sœur le suit partout où il va, ses conseils sont… Plus ou moins bons…
Quant aux créatures surnaturelles il ne va pas pouvoir les reconnaitre et n'a jamais eu affaire à elles. Son don ne concerne que les esprits désincarnés.

Cesare est un adepte du pouvoir et du contrôle. Rien ne doit jamais lui échapper. Personne ne sait ce qu’il fait pour vivre mais il vit, et bien qui plus est. Il aime le luxe et la luxure. Il peut être doux comme un agneau avec sa sœur Gaïa et le pire enfoiré avec le monde extérieur. Son physique lui donne une apparence de prophète et il en joue terriblement pour prendre le dessus sur les autres et surtout sur les femmes. Elles sont d’ailleurs sa grande faiblesse. Il ne peut leur résister et il lui en faut toujours plus. Menteur, manipulateur, mais parfois tellement naïf que cela parait faux. Seulement l’intelligence lui fait défaut de temps à autre et il se fait prendre dans la plupart des coups foireux où il met son grain de sel. C’est pour cela que le voyage est son activité favorite. Il ère de pays en région et de discricts en bleds paumés.
Gaïus est le nom par lequel il se présente, rares sont ceux qui le connaissent sous son nom véritable. D’ordinaire discret dans ses combines foireuses il a décidé de s’installer à Galway pour passer à la vitesse supérieure. Cette fois c’est décidé, le nom de Gaïus restera gravé dans l’histoire.

Cesare et Gaïa sont nés le 6 juin 1973 à Londres d’une mère italienne et d’un père anglais. Cesare est né quelques minutes après sa sœur qui s’est toujours joué de sa différence d’âge minuscule criant à tout va que c’était elle la « grande sœur » et que Cesare lui devait le respect. Les deux furent élevés avec amour par leurs parents, tout allait bien jusqu’à ce que Cesare, à l’âge de dix ans, décide que son avenir était dans la prêtrise. Leur père n’était pas croyant mais leur mère était une fervente catholique. Cesare a donc suivit une instruction religieuse assez pointue. Plus il apprenait, plus il savait qu’il était destiné à guider les autres dans les pas du Christ. Gaïa fut élevée dans la religion elle aussi mais ce sujet lui passait au-dessus, elle n’éprouvait pas ce besoin impérieux de croire en quelque chose ou quelqu’un. Elle admirait pourtant son frère pour cela, mais cette vision si différente du monde les sépara durant de nombreuses années. Cesare étudiait dans un établissement privé alors que Gaïa elle faisait des études dans le public.

L’adolescence les avait séparés mais ils se rejoignirent par la suite. Cesare était toujours seul, vierge à l’âge de vingt ans alors que Gaïa, superbe blonde, enchainait les conquêtes. Aucun des prétendants de Gaïa n’avait la classe que Cesare attendait pour sa sœur. Tous lui brisèrent le cœur en mille morceaux et Cesare consolait sa sœur à chaque fois. Il développa d’ailleurs à cette époque une aversion pour les hommes, il ne comprenait pas comment on pouvait traiter une femme avec une telle indifférence et un tel manque de respect.

A l’âge de 23 ans, alors que lui étudiait en théologie, sa sœur partit pour les Etats-Unis, vivre le rêve américain comme elle disait. Elle revint six mois plus tard avec dans ses bagages un certain John, texan pur souche. Activité préférée : dégommer des canettes de bière vide avec son fusil. De quoi faire rêver Gaïa ! Cesare lui fut beaucoup moins enthousiaste, et l’annonce du futur mariage n’arrangeait rien du tout. Il tentait de faire bonne figure pour sa sœur, si c’était cet homme-là qui la rendait heureuse, soit.

Le 20 juin 1997 resterait gravé à tout jamais dans la mémoire de tous.

La date du mariage et de la mort de Gaïa.

Ce matin-là, tout allait bien, les parents aidaient dans le salon pour les derniers préparatifs, les demoiselles d’honneurs aidaient la future mariée, Cesare donnait ses instructions au futur époux. En résumé, s’il lui faisait le moindre mal, John se retrouverait en petits morceaux au fond de la Tamise.
Tous partaient pour la mairie, Cesare serait chargé de conduire sa sœur et de l’accompagner jusqu’à John, c’était à sa demande expresse. Le petit frère chahutait alors avec sa grande sœur en conduisant, ils éclatèrent de rire et…

Cesare se réveilla douze heures plus tard dans une pièce blanche, il ne pouvait ouvrir qu’un seul de ses yeux correctement l’autre était collé par le gonflement. Ses jambes bougeaient difficilement, elles étaient lourdes, très lourdes. Il réalisa alors qu’il portait un plâtre aux deux jambes. Il apprit par la suite que les secours avaient dus l’extraire de la voiture écrasée, il avait les deux jambes cassées.
En clignant des yeux il fit disparaitre peu à peu le brouillard dans lequel il se trouvait. Il vit son père, sa mère et… Il soupira d’aise en la voyant plus belle que jamais. Gaïa, elle n’avait rien. Elle lui souriait et il lui rendit son sourire. Il pleura des larmes de sang tant il était soulagé. Mais son père ouvrit la bouche et prononça des mots que jamais il ne pensait entendre :

- Cesare… Fils… Tu es là… Gaïa… Elle, elle est morte sur le coup. Le camion a percuté le côté passager. Son corps t’a protégé.

Cesare fit non de la tête. Regarda son père, puis Gaïa, elle était là bon sang ! Il ne comprenait pas ce qui se passait mais sa sœur se pencha vers lui et lui murmura :

- Papa te dit la vérité, ils ne peuvent pas me voir, je suis morte Cesare.
- Non ! Non !
- Repose toi s’il te plait fils, il faut que tu récupères.
- Il a raison, repose toi, je ne te quitterai pas. Je reste auprès de toi je te le promets.

Et elle tint promesse. Elle ne le quitta plus d’une semelle depuis ce jour.

Cesare, rongé par la culpabilité, dévoré par ses idées contradictoires, quitta le collège et s’installa en France pendant deux ans. Il découvrit son don et peu à peu perdit la foi. Il évolua dans le milieu de la prostitution lorsqu’il était à Paris. Ce n’était pas compliqué de trouver des filles paumées et de les avoir sous sa coupe. Bien sur il ne resta pas vierge bien longtemps avec ce train de vie. D’un excès il partit vers l’autre se laissant envahir par ses démons les plus sombres et ses envies les plus inavouables.

En 1999, il partit pour l’Espagne et prit définitivement le nom de Gaïus comme pseudonyme en hommage à sa sœur bien aimée. Il y resta dix ans mais jamais au même endroit, les puissants de ce monde n’aimaient pas qu’on se joue d’eux. Cette fois en plus de la prostitution avec une société d’escorts, il toucha à la drogue. Toujours avec une grande classe, il fournissait les plus riches avec de la marchandise de la meilleure qualité qui soit. Ses abrutis de millionnaires faisaient tout pour avoir leur dose de folie, ces petits plus qui les faisaient exister sur une réalité alternative. Gaïus les méprisait au plus haut point et s’il dealait avec une déconcertante facilité, il n’y goûta jamais. Le sexe était sa seule véritable addiction. Au moins il était sûr de ne pas en mourir tant qu’il était bien protégé… Seulement la drogue a des avantages et des inconvénients… Suffit d’un mauvais arrivage pour que toute la côté espagnole soit sur votre dos, aucune reconnaissance décidément !

Il tenta de revenir à Londres pendant quelques temps mais ses parents l’avaient condamné à perpétuité. Il était le responsable de tous leurs malheurs. Rejeté par sa famille, poursuivit par des fournisseurs qu’il avait refusé de payer, il chercha un coin pour s’installer à nouveau. Il avait une nouvelle idée en tête, qui pouvait être tout à fait lucrative. Il fallait juste trouver la ville avec assez de malheurs et de catastrophes…

Et pourquoi pas Galway ?

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