Ludvig von Hohenhart
Sexe: Mâle
Lieu et date de naissance: Berlin. 07/07/1988
Race: Humain
Apparence physique:
Du haut de son mètre quatre-vingt et de sa silhouette plutôt élancée, il n'impressionne guère par son physique, sa nature silencieuse et son calme omniprésent pourrait faire de lui une véritable ombre, un fantôme. Cependant même si ses tenues tirent du gris sombre au noir profond, son style qu'on attribue à la fois comme distingué et appartenant au passé ne peut qu'irrémédiablement attirer l'oeil, ses lunettes fétiches n'arrangeant en rien l'effet produit pas ses vêtements. Toujours impeccablement vêtu et coiffé, un reste de sa parfaite éducation, il choisira toujours de larges manteaux pour le couvrir entièrement, rajoutant sans peine des gants pour qu'il ne reste que son visage dénudé.
Sous ses vêtements, il cache une musculature fine, rien d'extraordinaire, plutôt banale même, forgée au cours de voyage et de jours de jeun plutôt que par de véritables efforts physiques. Il porte les cheveux longs et très souvent tirant dans le châtain foncé bien qu'il se plait parfois à les assombrir, très soigneux de son apparence. Il accompagne cette longue chevelure d'une légère barbe qu'il taille différemment chaque semaine, toujours hésitant quant au style qui lui sied le mieux. Sa peau pâle contraste nettement avec l'aspect sombre des tenues qu'il aime à porter et il semble se plaire à intensifier ce contraste en évitant le soleil autant que faire se peut.
Ses études diverses et variées sur le corps humain l'ont conduit à étudier le mécanisme de certaines automates puis, s'éloignant quelque peu du sujet, celui des horloges et autres constructions à rouages. Ainsi c'est une véritable passion qu'il s'est découvert pour les corps mécaniques. Il porte ainsi bien souvent des bijoux référents à cette passion : Des rouages en guise de boucle d'oreille, des montres à coeur découvert et autres objets fantaisistes.
Signes distinctifsPour les humains spéciaux, préciser la capacité particulière et développer les détails sur 5 lignes minimum.Ludvig est un être qui vit avec la mort et ce, depuis un long moment déjà. Ainsi il a acquis une sorte de détachement envers la vie elle-même et tous les soucis qu'elle peut lui apporter. Que pourrait-il bien craindre, lui qui n'a plus d'avenir ? A quoi bon se soucier d'aujourd'hui si l'on ne sait pas si demain existera. D'un calme exemplaire en toutes circonstances, son visage sera pourtant toujours orné d'un sourire quelque peu triste, le regard mélancolique et le soupir facile. Sa maladie joue aussi un rôle important dans le fait qu'il paraisse tout le temps apathique, endormi.
A force de voyage, il a appris à aller au devant des gens, il aime la compagnie d'autrui autant qu'un bon livre ou qu'une soirée au coin du feu à écouter la pluie battre contre une fenêtre. Cependant, il n'aime guère la foule ou le bruit ambiant, même s'il apprécie de temps à autre l'ambiance d'un bar quelque peu bondé. Il ira donc facilement vers les gens sans pour autant rechercher une compagnie à tout prix.
Malgré le plaisir qu'il tire d'une soirée accompagnée, il a un rapport aux autres neutre. Il n'est pas spécialement bienveillant même s'il n'ira jamais nuire à quelqu'un par pur plaisir. Ludvig est d'ailleurs plutôt méfiant et n'accorde que rarement sa confiance, voire jamais. Cela ne signifie pas qu'il ne puisse apprécier la compagnie d'une personne indigne de confiance à ses yeux.
Sa soif de connaissance qui à la base n'était motivée que par son besoin de guérison est peu à peu devenue naturelle et dirigée vers des domaines de plus en plus divers. Elle est d'ailleurs à son comble depuis qu'il a découvert que les êtres de la nuit ne vivaient pas forcément que dans les histoires que l'on raconte aux enfants. Il est donc d'une curiosité mortelle et pourrait prendre des risques inconsidérés pour étancher sa soif dans quelque domaine que ce soit.
On se demande d'abord pourquoi, on maudit Dieu ou toute autre chose censée nous être supérieure et donc, coupable de notre mal. Puis on maudit sa propre impuissance, son corps de chair et sa faiblesse de simple mortel. J'ai parcouru le monde et croisé des cas similaires au mien, certains m'ont juré qu'on finit par baisser les bras et par attendre simplement. Attendre la dernière heure. Toutes blessent, la dernière tue, disent-ils. Je ne les comprends pas, je refuse de les comprendre à vrai dire. Comment peut-on accepter une telle injustice ?
Je suis Ludwig Hohenhart. Von Hohenhart, plus exactement. Bien que né à Berlin, c'est à Paris que j'ai grandi. Il vaudrait mieux sauter les explications ennuyeuses sur le pourquoi du comment c'est arrivé, contentez-vous de retenir que j'ai grandi dans une famille assez aisée pour m'empêcher de subir les déplaisirs de la vie, sauf peut-être ceux que tout enfant se doit de vivre un jour ou l'autre. Mon père était médecin, il adorait le répéter et ses diplômes ne pouvaient que renforcer ses dires, j'étais émerveillé. Bien sûr, à l'époque je ne pouvais pas savoir ce qu'il était vraiment : Un simple gosse qui joue au docteur, qui ne sait rien et l'ignore. N'allez pas croire que c'est ici de l'arrogance ou même du mépris, non, ce n'est que la vérité et je n'aime pas la cacher derrière des illusions inutiles. Il n'était qu'un homme, après tout.
Enfin continuons... Je n'étais pas vraiment à plaindre à cette époque pour ainsi dire, je ne manquais absolument de rien, aussi bien au niveau matériel que de présents de la part de Dame Nature. Je pense pouvoir dire que j'étais un garçon qui alliait charme et vivacité d'esprit. C'est ainsi que s'est déroulée une enfance pour le moins banale bien que fort plaisante. Si je devais remercier mes parents pour quelque chose, je pense que ce serait pour ces années passées à leur côté. Mon père m'a offert une éducation sans faille et ma mère m'a ouvert aux joies des mots et des histoires. Malgré tout, je leur dois beaucoup.
Si vous le permettez, je vais résumer grossièrement ces dix-huit premières années. Autant, elles me furent agréables, autant je doute qu'elles puissent passionner quiconque lira ceci. Faisons alors très simple : Ma mère m'ayant ouvert des univers merveilleux au travers des voyages littéraires, mon orientation scolaire ne fut pas très dure à définir. (Au grand désarroi de mon père, cela dit.) J'ai donc fait ce que l'on nomme en France, un bac Littéraire. Vous l'aurez compris, cela touche aux Lettres sous toutes leurs formes.
J'ai aussi goûté à l'Amour, à ses joies comme à ses peines, oui, j'ai aimé quelques femmes. Je pense qu'il était important de le souligner puisque ce genre de choses vous forgent un homme. J'ai lu des tas de livres et vu des myriades de pièces de théâtre parlant d'amour, mais le vivre, rien n'est plus puissant, sauf peut-être la mort. Elle s'appelait Anne et a enchanté quelques longs mois de ma vie, mais l'Amour éternel n'est probablement trouvable que dans les livres. Mais aussi imparfaite que fut cette histoire, elle m'a donné ce petit côté mélancolique qui me fait penser qu'hier avait un bien meilleur goût qu'aujourd'hui, elle a brisé mon innocence et a arraché une partie de mon âme.
C'est ainsi que j'arrivai dans l'âge adulte : Diplômé et marqué à jamais. Oh, je n'en étais pas pour autant malheureux, loin de là, j'imagine que j'étais même dans la normalité. La vie est imparfaite mais on se rend compte (Probablement trop tard ou dans des circonstances terribles.) qu'elle est absolument et divinement délicieuse.
Ce n'est que deux ans plus tard que mon destin bascula. J'avais, à l'époque, entrepris une seconde année d'étude de Philosophie, après tout, je ne manquais pas d'argent et j'avais la vie devant moi, ainsi pourquoi ne pas en profiter pour parfaire mes connaissances dans divers domaines ?
Je pensais avoir la vie devant moi mais je me trompais...
Vous pourrez le nommer comme il vous plaira, pour ma part, ce sera le Hasard avec un grand H. Ce Hasard qui régit nos vies et nous fait croire que l'on est libre. Mon père s'inquiétait toujours de notre santé avec une insistance qui pouvait être parfois pénible mais cette fois, il avait eu une inspiration divine sans doute. Je me souviens encore de ce moment, je pense que je ne pourrais l'oublier qu'aux derniers instants de ma vie.
"Bonjour, vous allez mourir."C'est ce que j'ai cru entendre et c'était plus ou moins ce qu'on m'a annoncé. Le Hasard avait décidé que je ne pourrais pas avoir cette vie tranquille à laquelle j'aspirais depuis tout jeune, non, il avait décidé une vie bien différente pour le pion que j'étais. Je ne vais pas m'étendre sur le mal qui m'a frappé, je doute même que vous connaissiez le nom de celui-ci mais dans un souci du détail, je vais vous le donner quand même : Le Syndrome de Churg-Strauss.
Alors j'ai ri, j'ai pleuré, j'ai passé des nuits au lit en me demandant pourquoi. Mon père essayait de me réconforter en me disant que la médecine avançait, qu'un jour on pourrait me guérir et qu'en attendant, on pouvait ralentir la maladie et même atténuer ses effets. Mais à quel prix ? J'allais devoir me bourrer de médicaments aux effets secondaires divers et variés, tous plus amusants les uns que les autres ? Vivre dans le doute, la possibilité de m'écrouler à tout moment ? Non. Après quelques semaines, j'ai décidé de défier ce Hasard, j'ai décidé de chercher moi-même une solution à ce problème.
C'est ainsi que j'ai pris la route, il y a quelques années de ça. Au début, je me suis tourné vers des médecines connues de tous mais pas pour autant utilisées par mon père. L'acupuncture, les plantes, j'ai étudié la médecine sous toutes ses formes et plus le temps passait, plus je m'éloignais de ce que l'on nomme "conventionnel". Je ne m'attendais pas à des résultats, je pense, ce voyage n'était là que pour m'occuper autant le corps que l'esprit, il fallait que je m'occupe ou mon lit finirait par être mon cercueil sans que j'ai pu ne serait-ce qu'essayer de vivre, essayer de me rebeller.
Prenant d'autres chemins plus sombres et plus anciens, j'ai réussi à mettre la main sur quelques livres parlant de l'alchimie comme d'un sujet sérieux. Je ne sais pas vraiment pourquoi, j'ai voulu m'y intéresser. Par pure curiosité, j'ai dû dilapider une bonne partie de la fortune familiale pour m'enfoncer au coeur de ténèbres. L'alchimie n'était pas la fin du voyage, loin de là. Il y a eu les arts occultes, la sorcellerie, les discussions avec les esprits. Je pensais toujours au mal qui était en moi mais je prenais plaisir à découvrir ce monde ombragé, à visiter des villages retirés où la culture se base principalement sur des mythes populaires.
C'est là-bas que j'ai entendu pour la première fois ce nom : "Galway". Ca a résonné étrangement à mon oreille, comme la promesse de quelque chose. Plusieurs fois, c'est revenu, comme l'un de ces rêves que l'on voit dans les films, qui semblent porter un message. Je me suis renseigné, j'ai posé des questions et les réponses m'ont ébranlé. Et si notre culture occultait certains détails ? Et si les anciens mythes des créatures immortelles disaient vrai ?
Un soir ou plutôt hier au moment où j'écris ces mots, j'ai parlé avec un homme qui disait avoir côtoyé de près ces créatures, qui connaissait le nom de Galway, qui prétendait des choses sur cette ville qui dépassaient mon imagination... J'ai partagé avec lui mes projets, il a songé à la même chose que moi. Un rêve d'immortalité pour un mourant, délicieuse promesse...
C'est ainsi que je pars pour Galway, je me demande bien ce que je pourrais y trouver mais je crois que j'avais abandonné l'idée de survivre, cachant ce désespoir derrière de vaines recherches.
Comment avez-vous trouvé le forum ? J'ai cherché pendant bien une heure parmi des dizaines de TopSites, je ne sais plus sur lequel je vous ai trouvés.
Le JDR et vous? Idylle récente ou vocation de longue durée? Wah... Une bonne dizaine d'années. J'ai pratiqué sur table, sur forum et bien plus souvent sur des MMO. (C'est de loin la façon la plus facile de réunir des joueurs quotidiennement.
Des questions / remarques avant de vous lancer ? Euh... Je corrige ma fiche, déjà... Et je la termine... Sinon... Je voulais à la base le rôle de l'apothicaire qui a été pris pendant que je travaillais sur mon personnage donc pour le moment, je suis un peu perdu à ce niveau-là, je dois bien avouer, si vous avez une idée, je ne suis pas contre l'entendre.