Joleen O'Malley

Sujet: Joleen O'Malley Dim 29 Jan 2012 - 15:13

Joleen O'Malley

Sexe :
Féminin

Lieu et date de naissance :
Galway, entre 1986 et 1989

Race :
Humaine

Apparence physique:
Joleen c'est un chat sauvage enfermé dans le corps d'une jeune femme d'un mètre soixante-dix. Elle n'a pas les jambes interminables de certaines de ses collègues, ni leurs décolletés plongeants. Ce qui séduit et attire, c'est probablement l'air mutin qui se cache sous cette anarchie capillaire aussi flamboyante qu'un coucher de soleil ; peut-être aussi dans ses yeux, où couve le feu d'une farouche détermination. Elle se maquille peu, privilégiant un rouge à lèvre comme seul artifice, et dégage une fragrance fruitée, mélange de mangue et de rose.

Elle porte le noir à merveille dans certaines tenues que la bienséance réprouverait et cela sans tomber dans le vulgaire, une prouesse. L'indécence est frôlée avec classe, bien que ses courbes soient dévoilées sans aucune pudeur sous la transparence de ses robes. Elle demeure pourtant imperméable à l'attention qu'elle suscite ; les regards semblent glisser sur elle comme la pluie sur les plumes d'un oiseau. Simple mise en scène destinée à attiser le mystère ? Peut-être bien. Elle se mordille distraitement les lèvres avant de faire entendre une voix chaude, légèrement cassée, et le charme opère immédiatement. Seul compte à présent le désir d'être au centre de ses attentions l'espace de quelques heures...

En dehors du Quality Street, Joleen adopte un style bien plus décontracté. Elle contrarie la sobriété de son style avec des accessoires aux couleurs vives, choisis avec le plus grand soin. Il n'est donc pas rare de la voir chausser de hauts escarpins rouges ou ceindre une ceinture d'un rose criard. Elle adore particulièrement le vernis à ongle, un vert pomme acide ou encore un bleu métallique, selon ses lubies de l'instant et ses bras sont chargés de petites breloques, bracelets en argent ou fines lanières de cuir tressées.

Signes distinctifs
Rien ne la distingue vraiment d'une autre, exceptée la tumeur au cerveau qu'on lui a diagnostiquée il y a quelques années. Elle n'a jamais cherché à en savoir plus et cache délibérément cette information à Llylewin. Elle semble vivre comme si de rien n'était bien que la tumeur ne souhaite pas être oubliée et se manifeste sous différents symptômes : maux de tête, trouble de la vue, saignements de nez et occasionnellement perte de connaissance.

Jouir de l'instant présent, vivre comme si aujourd'hui était le dernier jour, telle est sa philosophie. Hélas, ce n'est pas une philosophie que l'on peut réellement appliquer, puisqu'il est toujours question de survie. Et Joleen est une demoiselle à qui l'on a amputé l'instinct de survie, elle erre en ce monde comme un fantôme brisé qui aurait gardé une part de naïveté au fond du coeur. Sa vie est une quête perpétuelle, elle cherche quelque chose dont elle ignore tout, un sentiment, une sensation, peut-être la certitude d'avoir brillé un peu avant de s'éteindre.

Elle est aussi charmante que redoutable, capable de tout lorsqu'il s'agit de faire ce qui, selon elle, est juste. Batailler pour des causes perdues d'avance, la liberté, la justice, les choses que défendent les idéalistes, c'est ce qu'elle sait faire de mieux. Elle voit sa vie comme un film dont elle est le premier rôle et endosse la responsabilité de devenir ce qu'elle croit que l'on attend d'elle : une héroïne. Le genre d'héroïne stoïque capable de faire des choix nécessaires, quel qu'en soit le prix. Elle se forgea une carapace à l'image de cet idéal et devint une femme à la force implacable.

Sa placidité, son flegme, masquent en réalité les traces d'une révolte intérieure. Elle se sait condamnée et cette épée de Damocles oscille au dessus d'elle dangereusement. Hantée par la promesse d'une mort imminente, sa colère s'abat dès que l'occasion la justifie. Elle est semblable alors à une mer déchainée, ou à un volcan sur le point d'entrer en éruption. Ses accès de colère lui ont valu la réputation d'être impulsive et il est de notoriété public qu'il serait malavisé de contrarier la sous gérante du Quality Street.

Elle est très appréciée par ses collègues, qui voient en elle l'oreille discrète et attentive de l'établissement. De bonne compagnie, que ce soit autour d'un verre ou dans un lit, elle cultive cependant son petit mystère, en détournant habilement la conversation quand celle-ci ne tourne pas à son avantage. Elle se sent très proche des autres filles, qu'elle considère comme sa propre famille et tente de leur faire oublier qu'elle les materne un peu trop. Son amitié est offerte sans condition, elle ne cherche aucun retour, comme si protéger et prendre soin des personnes qu'elle a en estime était une nécessité absolue.

« On ne se retrouve pas sur le trottoir par vocation, surtout à l'âge de quinze ans. Ce sont des circonstances plus ou moins dramatiques qui nous y poussent, en cela, mon histoire n'est pas différente des autres. L'histoire des filles que j'y ai rencontré se lisait dans leurs yeux, elles étaient transparentes, elles étaient brisées. J'avais déjà cinq maisons d'accueil à mon actif, et avec elles le sentiment de ne pas être à ma place. La cinquième fut la dernière. Les années sur le trottoir n'ont jamais réussi à me briser, même lorsque cette vie devint un enfer.

Malgré notre désir de rester parfaitement indépendantes des réseaux de prostitution, les filles sont tombées sous la coupe d'un souteneur. Il leur avait promis la protection, un luxe que j'aurais été incapable de leur offrir. Les clients ne payaient pas toujours et personne n'était là pour leur forcer la main mais ce n'était pas pour cette seule raison que nous avions besoin de protection. Il y avait un autre mal à Galway, bien plus important que quelques clients saouls et bien plus insidieux encore. Les ruelles ne s'ouvraient pas sous nos pieds pour nous engloutir, non, mais les disparitions y étaient fréquentes. Les meurtres perpétrés dans cette ville ne semblaient ni motivés par l'argent, ni par un quelconque règlement de compte. Ils étaient aussi violents qu'abjects et les prostituées étaient des cibles bien trop faciles.

Pour une raison que j'ignorais, la présence du souteneur avait suffit à calmer les meurtres dans notre secteur mais il aurait mieux fait de nous protéger aussi de lui-même. Il s'est révélé bien plus violent que certains clients. Je n'ai jamais eu peur de quoi que ce soit ou de qui que ce soit, mais ce n'était pas ce genre de gringalet qui s'improvise mac et qui impose sa loi à coups de menaces et de poing. Il était deux fois plus grand que nous toutes et il n'avait pas besoin de frapper plusieurs fois pour nous mettre à terre. Je me souviendrai toujours de ce revers de main qui me déboîta la mâchoire. C'est la première fois que je me retrouvai à l'hôpital, la première d'une longue liste.

Il se faisait appeler Monsieur Charles, une armoire normande dans un costume, il n'était pas totalement dénué de classe mais il transpirait la violence. Il n'était pas assez subtil pour manier la manipulation, quand quelque chose le contrariait il frappait comme un dément, sans prévenir. Il se moquait qu'une putain avec le visage tuméfié perde les trois quart de son chiffre d'affaire. Le plaisir de nous malmener était peut-être plus fort chez lui que l'appât du gain.

Il avait instauré un tel climat de terreur que chacune d'entre nous avait la certitude qu'il signerait notre mort. Nous en avions pris conscience ce soir là, à l'hôpital Sainte Madeleine, autour du lit de Katrina. Les médecins ont parlé de mort cérébrale. « Mort célébrale », c'est une sorte d'étape transitoire vers la mort définitive ?

J'étais déterminée à mettre un terme à tout cela et ce soir là je me fis la promesse d'en finir. J'avais acquis une arme à feu quelques semaines auparavant alors que j'ignorais encore quand et comment m'en servir. Je tenais ma vengeance et je suis allée le trouver, j'ai pointé le canon de l'arme sur lui puis j'ai fermé les yeux. J'avais l'impression d'être en dehors de mon corps, comme si je n'avais plus aucune prise sur lui alors que je sentais mon doigt presser la détente. Lorsque j'ouvris les yeux, il était étendu sur le sol. La balle était venue se loger dans sa gorge et je le regardais presser sa carotide alors que son propre sang l'étouffait.

Il finit par mourir, après un temps qui m'avait semblé interminable. La nouvelle fut accueillie par des regards inquiets, voire réprobateurs. Aucune des filles ne souhaitaient être accusées de meurtre et finir en prison. Nous nous sommes dispersées dans Galway ce soir là, certaines des filles avaient même quitté la ville, j'avais la certitude de ne plus jamais les revoir. Je me retrouvai donc seule une fois de plus et j'ai erré pendant quelque temps dans la ville, privilégiant la sécurité qu'offre les ombres et les lieux peu fréquentés.

C'est à cette époque que je croisai le chemin de Llylewin, une femme aussi surprenante que dangereuse. Elle semblait en savoir beaucoup plus sur moi qu'elle ne voulait bien l'admettre et finit par me faire une proposition que je ne pouvais pas refuser. Fille de joie ? Oui je l'étais toujours, ça me collait à la peau sans que je puisse y faire quoi que ce soit. Mais le Quality Street était bien plus sécurisant que la rue et puis.... avais-je vraiment le choix ? On a tous quelque chose à vendre, ma marchandise est simplement plus voyante. »

Comment avez-vous trouvé le forum ?
Quand on cherche un forum sur les vampires/lycans c'est l'un des forums qui revient le plus souvent. L'ambiance et le design m'ont plu alors me voilà :p

Le JDR et vous ? Idylle récente ou vocation de longue durée ?
Longue relation (platonique mais tumultueuse) basée sur le « Je t'aime, moi non plus »

Des questions / remarques avant de vous lancer ?
Euh... non aucune.

Messages : 2199

Bonjour et bienvenue, ici ta future patronne!

Juste un petit mot pour te rappeler de nous prévenir en postant à la suite pour dire quand la fiche est terminée, histoire qu'on ne passe pas à côté Smile

Pas mal la p'tite Joleen... :p
Bienvenue et bonne continuation pour ta fiche ^^

Merci Iesult, n'hésite donc pas à venir faire un tour au QS, tu serais bien accueilli !

Voilà, c'est officiel, ma fiche est terminée ! J'ai un peu trainé mais que voulez-vous... j'aime me faire désirer >.<

Ce n'est pas vraiment le style de Iesult d'aller dans ce genre d'endroit, mais je serais ravie de RP avec toi ^^

Messages : 687

Bonjour,

Bien que la fiche soit bien rédigée et que je n'ai rien à redire au niveau grammatical, deux petits détails techniques me chiffonnent:

Vous ne dites rien sur ce qui a poussé Joleen sur le trottoir à l'âge de 15 ans, et cela me semble une partie importante de la biographie.
Vous mentionnez le fait que Joleen ait officié sur les pavés de Galway avant de rentrer au Quality Street, et dans votre histoire le seul danger potentiel semble être votre mac, pourtant dans cette ville une troupe de jouvencelles sur le trottoir est une proie facile pour les créatures de la nuit...

Pour finir, j'aurais une demande à vous formuler: étant donné que le personnage que vous jouez se prénomme Joleen et que nous avons déjà un Jo parmi nos personnages, est-ce que cela vous ennuierait de changer votre "Joe" en "Joleen"?

C'est tout ce que j'avais à dire pour ma part, mais avant de pouvoir vous valider il faudra attendre l'avis de votre future patronne!

Bonjour,

J'ai pris note des remarques et j'ai effectué quelques modifications :

Citation :: On ne se retrouve pas sur le trottoir par vocation, surtout à l'âge de quinze ans. Ce sont des circonstances plus ou moins dramatiques qui nous y poussent, en cela, mon histoire n'est pas différente des autres. L'histoire des filles que j'y ai rencontré se lisait dans leurs yeux, elles étaient transparentes, elles étaient brisées. J'avais déjà cinq maisons d'accueil à mon actif, et avec elles le sentiment de ne pas être à ma place. La cinquième fut la dernière. Les années sur le trottoir n'ont jamais réussi à me briser, même lorsque cette vie devint un enfer.

Je ne me voyais pas raconter en détail ce qui lui est arrivée avant de finir sur le trottoir pour la simple raison que ce n'était pas forcément très intéressant. J'ai préféré entrer directement dans le vif du sujet mais j'ai tout de même apporté une légère modification qui sous entend que Joleen a été ballotée de maisons d'accueil en maisons d'accueil avant de "prendre son indépendance". J'espère que cette petite modification suffira.

Citation :: Malgré notre désir de rester parfaitement indépendantes des réseaux de prostitution, les filles sont tombées sous la coupe d'un souteneur. Il leur avait promis la protection, un luxe que j'aurais été incapable de leur offrir. Les clients ne payaient pas toujours et personne n'était là pour leur forcer la main mais ce n'était pas pour cette seule raison que nous avions besoin de protection. Il y avait un autre mal à Galway, bien plus important que quelques clients saouls et bien plus insidieux encore. Les ruelles ne s'ouvraient pas sous nos pieds pour nous engloutir, non, mais les disparitions y étaient fréquentes. Les meurtres perpétrés dans cette ville ne semblaient ni motivés par l'argent, ni par un quelconque règlement de compte. Ils étaient aussi violents qu'abjects et les prostituées étaient des cibles bien trop faciles.

J'ai également ajouté le facteur " meurtres sanglants et mystérieux " dans les raisons qui ont poussées Joleen et les filles à accepter la proposition du souteneur.

Et comme demandé, et bien que cela m'ait brisée le coeur, j'ai modifié Joe en Joleen.

Messages : 2199

Me voici!

Alors maintenant que la fiche a été modifiée je ne vois pas grand chose à dire au niveau de l'histoire si ce n'est que pour moi, les motifs qui ont conduit une fille à se vendre sont au contraire très intéressants ^^ Mais les informations que tu as fournis suffisent à apporter quelques éléments de réponse, donc si tu ne souhaites pas développer plus que ça, ça me convient.

Le coup de la tumeur me laisse un peu perplexe car le fait d'avoir une seconde sur le point de plus ou moins passer l'arme à gauche n'est pas franchement pratique, mais du moment que tu t'arranges pour ne pas mourir trop vite, c'est toi qui voit Razz

Comme je te l'ai proposé, si tu as des questions sur les relations entre Joleen et Llylewin on peut en discuter via Mp, ne te reste plus qu'à remplir les champs "Qui suis-je" et ceux de la fiche de personnage comme expliqué dans le règlement Smile

C'est fait !

Rassure toi, Joleen va vivre très longtemps et ne passera pas l'arme à gauche avant quelques centaines d'années Razz

Messages : 484

Bonjour,

Vous avez apportez les corrections que mes collègues vous ont demandé, n'ayant rien à ajouter, c'est avec plaisir que je vous ouvre les portes de notre sombre citée!

(Si ça continue comme ça le QS va devenir l'entreprise la plus prolifique de Galway Wink

)

Amusez vous bien sur ce forum