Raven
Sexe: Feminin
Lieu et date de naissance: Quelque part en France en 1383
Race: Vampire
Apparence physique:
Des yeux brun miel, une peau aussi blanche que l’albâtre, une odeur de rose et une longue chevelure brune très bouclée cascadant jusqu’à passé le milieu du dos du haut son petit mètre cinquante-huit, le tout venant renforcer l’illusion de petite brunette. Raven est un peu comme une de ces femmes peintes sur les tableaux ; constamment parfaite dans une beauté figée pour l’éternité. Elle a l’allure très féminine et des formes généreuses là où il faut. Pour peu que l’on ne regarde que son joli minois, on peu remarquer que les formes généreuses ne s’en tiennent pas guère qu’à sa poitrine, ses fesses et hanches ; deux belles lèvres ornent ce dernier. Elles sont constamment colorées de rouge sang, couleur de son rouge à lèvres.
Son style vestimentaire voyage entre le XVIe et le XVIIIe - enfin du moins pour les habits, des escarpins de 10 centimètres sont souvent à ses pieds. De belles robes de soirée en dentelles – qui cela va s’en dire, sont d’époque – des corsets ornés de dentelles eux aussi et faits de soie, des jarretières et des bas en nylon sont pour la plus part du temps sa tenue classique. Des bijoux viennent compléter sont corps, la plus part étant sur ses doigts ; de vieilles bagues pourvues de pierres précieuses, des boucles d’oreilles en diamants ainsi qu’un mystérieux collier. Signes distinctifsAucun, du moins, pas de notables tout en étant habillée...Raven est têtue, désinvolte et tenace. Elle a du mal avec ses émotions, et a tendance à tout compliquer alors que la situation pourrait paraître bien simpliste aux yeux d'autres personnes. De fait, lorsqu'elle se sent acculée, elle sort les griffes et devient très épineuse. Elle est fortement irascible, possède très peu de tact et est fortement insubordonnée ce qui tend à la faire paraître hypocrite au regard des gens. Hormis ça, elle a la tendance d’être une fieffée manique. Elle ne supporte pas le fait qu’un habit soit mal mit, qu’un coup de rouge à lèvres ait légèrement bavé ou encore que le désordre soit maître dans sa vie. Mais, comme toute personne de la haute société qu’elle est, et a été, elle fait preuve d’une fierté et d’une arrogance monstrueuse. Ce qui est d’ailleurs un des ses plus grands défauts.
Malgré ses défauts, elle est un peu le chevalier des faibles. Elle aime le sang - comme tout bon prédateur qu'elle est - mais, si une occasion se présente à elle, elle s'attaquera aux plus et non pas aux faibles. Au fond, elle a toujours gardé son coeur tendre, si on peut dire qu'elle en possède toujours un...
Prologue : Née dans une famille de nobles très importants en France, dans une Ville près de l’actuel Paris un certain douze juillet de l’an de grâce mille trois-cent quatre-vingt-trois, elle fut élevée dans la résidence familiale qui est une grande maison de riches. Elle était l’aînée d’une fratrie de quatre filles, toutes ravissantes mais, elle en était de loin la plus belle. Elle grandit en jouant avec ses sœurs, apprenant à tisser, l’art de la l’expression, s’occupait à aller regarder des pièces sur la grand place juste en face du marché.
Son adolescence se passa tout aussi paisiblement. Elle apprit la dure réalité de la vie et, malgré cela continua la tête haute et fière. Certains Chevaliers de passage dans la Ville pour affaire ou bien pour se reposer lui faisaient des avances qu’elle refusait bien poliment. Même les vassaux s’y mettaient – ce qui était très mal vu en ce temps là.
Mais tout allait changer l’été de ses vingt-deux ans, où elle ferait la rencontre de son fiancé. Chose qui arriva plus vite qu’elle ne l’eut pensé...
Chapitre premier :
Tous les préparatifs devaient être terminés fin de cet après-midi. C’était le grand jour ; le Chevalier arrivait début de soirée.
Faisans, dindes et biches étaient de rigueur. Aidant aux tâches, par compassion envers les servantes, elle avait passé toute la journée à stresser, se posant des questions. Serait-elle à son goût ? Lui plairait-elle ? Cafouillerait-elle ? Tant de questions et si peu de réponses.
Le soir arriva. Elle s’habilla avec une belle robe en soie sauvage mauve avec un foulard rouge sur ses épaules pour l’empêcher d’avoir quelque peu froid. Il était là, parlant à ses parents et ses sœurs rigolaient, de voir leur sœur aussi gênée. Elle resta immobile sur le seuil, flanquée d’un air hébété. Son père lui fit signe d’approcher.
- "Chevalier, je vous présente ma fille. Elianore."- "Enchanté." Il prit délicatement la main d’Elianore et y porta un délicat baiser. Ce qui eut pour effet de faire rougir la jeune fille.
- "Enchantée Chevalier..."- "Klaus. Appelez-moi Klaus je vous en prie."Il était grand, aussi pâle que la neige avec de beaux cheveux plus or que blonds – comme s’ils étaient tissés de fils d’or – cascadant sur ses épaules en vagues mousseuse, toutes aussi magnifiques que ses yeux d’un bleu saphir. Son visage était d’une beauté saisissante. Des pommettes saillantes rendaient son visage douloureusement masculin et la délicatesse de ses sourcils rendait tout cela un quelque peu féminin. Un mélange parfaitement harmonieux. Le fait de le contempler à lui seul eut pour effet de la faire rougir de plus belles. Heureusement, elle fut sauvée par sa mère qui les invitait tous à la table.
La soirée se termina et les fiançailles furent annoncées pour le dix juillet, soit deux jours avant son anniversaire.
Chapitre deux :
Le mariage était aujourd’hui. Il se passa en comité restreint et surtout... En pleine nuit. Cela interpella quelque peu l’attention d’Elianore. Mais bon, après tout, on ne pouvait pas l’en blâmer, tout ce qu’il comptait à ses yeux c’est qu’elle soit mariée.
Ils eurent un festin digne des plus grands rois. Et ça, ça allait directement retomber sur ses hanches !
Quant à Klaus, tout allait en concordance avec son plan. Le pouvoir l’attirait et en épousant Elianore, il en avait obtenu bien plus qu’il ne pouvait l’espérer. Mais il ne se doutait pas qu’il allait succomber à un pouvoir plus grand que tous ceux qu’il avait pu rencontrer. L’amour, le charme et l’envie.
Chapitre trois :
Les deux matins avant son anniversaire, elle se réveilla avec un mot à côté d’elle de la part du Chevalier disant qu’elle ne s’inquiète pas qu’il était en ville pour affaires, qu’il ne rentrerait pas avant le soir. Cela l’interpellait de plus en plus. Il y avait des détails comme ça qui étaient très fréquents. Mais peu importe, il faisait son bonheur.
Un autre repas moins fastueux les attendait où elle eut beaucoup de présents. Principalement des bijoux, quelques habits en soie sauvage et d’autres choses. Mais un cadeau lui plut plus particulièrement. Celui de Klaus. Un collier en argent orné de diamants tous plus somptueux les uns que les autres. Il était magnifique. Le reste du repas fut festif et ressemblait à un de ces moments où l’on ne peut que s’en souvenir le restant de ses jours. Chaque anniversaire était unique.
Une fois dans leur chambre, Klaus la pria de s’asseoir sur le lit, chose qu’elle fit. Klaus lui-même ne revenait pas de ce qu’il s’apprêtait à faire. Mais ce qui le secoua le plus furent les raisons qui le poussaient à le faire. L’amour. Avec un grand A et en si peu de temps...
- "Elianore, il faut que je dise quelque chose. Mais avant tout, j’ai besoin d’être sûr que tu ne interrompras pas, ce que je m’apprête à te dire à besoin d’être écouté jusqu’au bout. Ai-je ta parole ?"Elle hocha de la tête, trop préoccupée pour répondre oralement. Elle n’avait pas confiance en sa voix. Mais son pouls la trahissait déjà.
- "Très bien... Je ne suis pas réellement humain. Je suis un vampire, un être immortel qui se nourrit de sang pour conserver son apparence juvénile. Qu’est-ce que cela m’apporte ? Et bien, ma vitesse, mes réflexes, mon odorat, mon ouïe, ma vue mais aussi ma capacité de guérison sont accrus. Mais en contre partie de tous ces avantages, je crains le soleil et le feu. Ce sont les seuls moyens de tuer un vampire." Il y eu un long silence puis il ajouta :
- "J’ai un peu plus de 300 ans."Elianore était effrayée. Elle tenta de s’enfuir mais en un battement de cils mais Klaus se trouva devant elle. Il la plaqua contre le mur et lui bloqua les deux mains.
- "Vas-tu me tuer ?"- "Le jour de ton anniversaire ? Tu crois vraiment que c’est digne de moi ?"Elianore ne pipa mot, effrayée au plus haut point.
- "Mes excuses. Rien de personnel. Je ne voulais pas te faire peur." Il lâcha un de ses bras et délicatement toucha son collier.
- "J’adore les anniversaires. On doit ajuster sa perception temporelle quand on est un vampire. On célèbre le fait qu’on n’a plus besoin de suivre les lois et les conventions dictées par les Hommes, on est libres." - "Mais on en vient tous à mourir..." - "Et je pourrais te laisser mourir ou te tuer, si c’est ce que tu veux. Si tu crois réellement que ton existence est vaine et sans significations. J’y ai moi-même pensé, par delà les siècles passés mais je vais te confier un secret ; il y a un monde dehors qui t’attend. De superbes villes, l’art, la musique... Une beauté authentique, et tu peux tout voir. Tu peux avoir un millier d’anniversaires supplémentaires. Tout ce que tu as à faire c’est demander."Une larme coula sur sa joue. Voulait-elle mourir ? Non. Personne ne voulait mourir. Et c’est d’une voix tremblante et pleurnicharde qu’elle lui répondit.
- "Je ne veux pas mourir..."Klaus eut un léger sourire et commença à procéder à l’étreinte. Elle sentit la vie peu à peu la quitter, la quitter jusqu’à ce seuil de presque mort. Et d’un seul coup la vie s’insuffla de nouveau dans son corps puis elle s’évanouit.
La nuit suivante elle se réveilla autre part, dans une chambre inconnue et seule. Elle était affolée. Qu'avait-elle fait ? Elle ne voulait pas mourir certes mais elle ne voulait pas non plus vivre pour l'éternité avec la même personne, fuyant chaque ville au bout d'un certains temps. Elle laissa tout derrière elle et mit le collier sur une lettre à l’intention de Klaus. Elle l’avait utilisé et elle en avait honte. Mais elle décida qu’il était temps de vivre son immortalité.
Epilogue :
Elle voyagea en Europe pour le reste des siècles à venir. Elle visita l’Allemagne, où elle tomba amoureuse de la Constance d'époque, où elle y resta quelques années puis dû s'en aller avant que le monde ne se rende compte de sa condition. Elle partit en Asie pendant un siècle, découvrant des merveilles impensables, des constructions impériales gigantesques où elle côtoya plusieurs Empereurs et des princes. Elle se découvrit un attrait pour l'art, qu'elle développa aisément au fil des ans. Elle revint en Europe, plus particulièrement dans le pays qui l'avait vu naître, juste à temps pour le règne du roi soleil où elle resta 10 ans dans sa cour. Cela renforça sa passion pour tous les arts possibles ; le théâtre, les ballets, la littérature, la peinture ou encore la musique. Mais c'est au XVIIIe siècle, alors qu'elle revenait de l'Angleterre en France qu'elle commença à devenir têtue ou bien obstinée, qu'elle devint ce qu'elle est aujourd'hui. De fait, l'attitude, la liberté et le début du dandysme, tout cela contribua à s'extérioriser. Elle passa un siècle de décadence, où elle s'instruit avec les jeunes artistes, côtoyant plusieurs philosophes, dont le célèbre Diderot ; suivant le mouvement des salons, clubs et cafés, de l'athéisme et de philosophie - qu'elle affectionnait tout particulièrement d'ailleurs. Elle se sentait elle-même. C'était le siècle où l'on essayait de trouver le bonheur, en s'adonnant à plaisirs, métaphysique et recherche de soi. Comme quoi, être vampire et être vieille, ça n'a pas que de mauvais côtés.
Au fil des ans, ayant déjà vu presque tout ce que la vie pouvait lui offrir de nuit, l'ennui s'installa progressivement en elle. Que faire lorsqu'il s'emparait d'elle ? Comment s'occuper ?
Il y a un peu plus de 100 ans de cela, alors qu'elle venait de fêter très récemment son cinq-centième anniversaire, elle se trouvait dans une ville côtière de l’Irlande. Elle se réveilla en sursaut et découvrit avec stupeur la fenêtre ouverte et une boite sur sa table de chevet. Elle l’ouvrit pour y découvrir un bijou très familier. Un collier en argent monté de diamants tous plus magnifiques les uns que les autres. Dedans, elle trouva une lettre ne contenant que ces simples mots en Français, sa langue maternelle :
De la part de ton éternel Chevalier, Klaus.Cela la fit sourire. Le pauvre bougre n'était pas mort. Cela devait faire quatre siècles qu'elle n'avait plus eu de nouvelles de Klaus. Était-il mort ? Non. Du moins, elle en avait la preuve maintenant. Elle avait un objectif à présent. Si l'autre andouille se repointait, elle aurait quelques mots à lui dire. Il avait osé l'espionner tout ce temps ! Enfin... En même temps, elle, elle s'était enfuie... Ce qui était peut glorieux, devait-elle l'avouer.
Et c’est ainsi que, ce qui était au début un simple séjour à Galway se transforma en résidence permanente.
Comment avez-vous trouvé le forum ? Bon, c’est bon j’arrête de vous faire baver... C’est Nath’ =D
Le JDR et vous? Idylle récente ou vocation de longue durée? Ca doit faire 3-4 ans.
Des questions / remarques avant de vous lancer ? Ah bouh !