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 Gaelle Vedrai

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MessageSujet: Gaelle Vedrai   Gaelle Vedrai Icon_minitimeVen 6 Jan 2012 - 0:33





Gaelle Vedrai


Sexe: Volontiers. Le sien est féminin.


Lieu et date de naissance: Dublin, 14 avril 1989.


Race: Humaine.



Gaelle Vedrai Barre_14

Apparence physique:

Les yeux clairs et la peau laiteuse, elle a l'allure des fleurs fraîchement coupées, paraissant fragile et douce, presque condamnée par on ne sait quel mal insidieux et implacable et contre lequel elle n'a pas la force de lutter. Sa longue chevelure noire semble trop lourde à sa tête souvent penchée, la forçant à regarder par en dessous et jamais tout à fait en face qui l'approche ou lui parle. Ce petit minois juvénile porte une expression pensive, le rendant lunaire. Elle se déplace avec lenteur, a le sourire rare et le soupir fréquent. Sa voix est très légèrement basse, peut-être un peu trop rauque pour son âge, mais elle se contente la plupart du temps de murmurer. Menue, plutôt petite, les épaules rondes et les attaches fines, on pourrait croire qu'elle va se briser si on a un geste brusque. Elle travaille dur pour maintenir cette illusion qui la fait paraître inoffensive et délicate et elle y parvient plutôt bien, tant qu'on ne cherche pas à voir sous la surface.
Cette belle image est renforcée par son maquillage, allongeant encore ses cils, approfondissant son regard et rosissant ses joues. Ses vêtements ne dépareillent pas le tableau : au travail, ce sont des longs pans de dentelle serrée et noire ornée de tulle flottant ça et là, la transparence laissant deviner son corps diaphane sans l'offrir, tout en gardant un petit rien de pudeur rêveuse. S'y ajoutent des bijoux étranges et peu pratiques, sans doute de la camelote qui, bien choisie, fait son petit effet : des bracelets prenant la main entière, des boucles d'oreilles pleurant sur ses épaules, des perles en drapé sur les cheveux... Une sorte d'icône surannée, un rien gothique, dont elle tire probablement son « nom de scène ». En dehors du Quality Street, elle est plutôt jean et t-shirt un peu ample, qui perdent un peu de la féerie pour lui donner une allure presque adolescente, plus ordinaire et passe-partout, ne gardant que son collier fétiche comme breloque.


Signes distinctifs

Son collier fétiche, une petite pierre lisse, attachée avec un lacet et son casier judiciaire sont tout ce qui pourrait vraiment la différencier d'une autre brune en pleine crise d'adolescence et aimant outrageusement le noir.

Gaelle Vedrai Barre_15

Gaelle est une boule de haine pulsant sous une surface froide et indifférente. Idéalement, elle se verrait bien comme une lame, tranchante et glacée, affectée par rien et pouvant tout trancher. Mais elle n'y parvient pas. Si elle sait jouer un rôle un temps, elle ne s'y prend jamais et chaque accroc entre ce qu'elle projette et ce qu'elle voudrait incarner est une morsure empoisonnée dans la chair de son âme, quand bien même ce qui met en lumière la vacuité de ces images dont elle se drape ne sont souvent que des remarques anodines. Elle finit toujours par exploser et là, au revoir la froideur, achevée la douceur, elle n'est plus que rage et dépit.
Fondamentalement, elle est triste. Incapable de savoir ce qu'elle veut, inapte à trouver de la saveur à quelque chose plus d'un temps, elle oscille entre un certain retrait envers elle-même et des pulsions féroces. Le personnage qu'elle joue dans la maison close ne durera qu'un temps avant qu'elle ne déchire la toile qu'elle a peinte, elle le sait, elle s'en fout à peu près. Elle n'a pas conscience de la source surnaturelle des rumeurs anormales qui lui parviennent et ne cherche pas à en savoir plus. Elle n'a pas été concernée directement pour l'instant et, encore une fois, se fiche pas mal de ce qui se trame autour d'elle si c'est au delà d'un mur. Elle n'est pas attachée à son travail, elle n'est pas attachée à la ville, à vrai dire, elle n'a de lien envers rien et elle se sent profondément déracinée et surtout terriblement seule.
Alors elle cherche, parfois. Elle éclate, mais de façon plus étroite : de rire, de rage, en petits fragments. Elle mange comme elle baise : la plupart du temps par nécessité, rarement par envie, mais ces faims-là confinent à la boulimie. Elle prend des risques, également, que ce soit en attirant les ennuis dans la rue ou les clients bizarres, quand ça lui prend. On pourrait la croire atteinte de pulsions suicidaires, il n'en est rien : ce n'est pas la mort qui l'attire, c'est le goût de quelque chose de fort, comme le sang ou la douleur. C'est à ces moments-là qu'on se sent vivant, après tout, qu'on le sait et que tout le monde autour ne peut que le constater. Mais ces moments lui renvoient en pleine figure ce qu'elle a osé faire, il y a quelques années. C'était beau, c'était fort, mais c'était surtout dramatique et ça a foutu tout le reste en l'air. Elle n'avait rien dans le cœur, mais au moins, c'était confortable. A quelques rares occasions, elle regrette. Puis, elle se souvient de ces sourires qu'elle devait faire, de cette allure policée qu'elle devait arborer, d'à quel point elle se sentait creuse, alors elle brise quelque chose, mord dans un coussin ou un client et ça va beaucoup mieux. Du moins, une seconde, parfois deux.



Gaelle Vedrai Barre_16

Jusqu'à ses seize ans, elle a été une enfant modèle, du moins extérieurement. Une bonne élève, certes pas la meilleure, mais bonne seconde ou brillante troisième, on était satisfait d'elle, même si on répétait souvent au dessus de sa petite tête brune : « Elle pourrait faire tellement mieux, si elle se donnait la peine. » Et pourtant, comme elle peinait. Maintenir ce sourire sur sa face, dire que oui, elle allait bien, que non, il n'y avait rien de particulier, que volontiers mamie, elle reprendrait bien du gâteau, mais pas trop parce qu'elle était sage, tout était une épreuve, un poids de plus en plus lourd à ses épaules. Oh, ses parents ne lui demandaient pas l'impossible, ils lui demandaient seulement de ne pas être elle-même, mais la projection de leur idéal. Une jolie petite poupée bien lisse qui ne saurait les décevoir. Comme toutes les enfants, elle voulait être aimée, peut-être ne le voulait-elle qu'un peu plus que la moyenne. Ils ne la battaient pas quand elle ramenait une note moins bonne, ils ne l'enfermaient pas des heures dans sa chambre si elle avait taché la robe offerte par mémé et qui la trouvait si jolie sur sa petite Gaelle, mais ils la regardaient avec une moue désapprobatrice, ils soupiraient quelques paroles désabusées, ils s'en occupaient un peu moins, ils étaient un brin plus secs, ils venaient la chercher à l'école quelques minutes plus tard. Ce n'étaient que des détails, mais c'étaient des détails qui pesaient. Et elle sentait s'entasser en elle les poussières de frustration, les petits fragments de hargne, sans savoir qu'en faire, sans pouvoir briser le carcan immobile et pesant de bienséance et de retrait. Ne plus être une petite fille sage, oui, mais pourquoi faire ? Pour quoi être ?

C'était un petit détail qui avait mis le feu aux poudres de la haine qu'elle avait fini par ressentir, à force de laisser pourrir ses propres sentiments. Son petit frère si gentil, tellement adorable, avait ramené une excellente note et, sur le frigidaire familial, on avait chassé sa rédaction récente pour y afficher le devoir de mathématique. C'était stupide, n'est-ce pas, d'être jalouse de ça, mais elle avait jeté sur le papier l'histoire d'une chrysalide qui songeait, dans sa coquille, que le temps devenait long et qu'on avait avertie de ne pas chercher à sortir de sa prison, sous peine de mort. La chenille était effrayée, tournait, se retournait et alors qu'elle allait périr d'inanition, finissait par éclater la chitine et révélait une fée. La belle histoire, pleine de tant de sentiments interdits, qu'elle avait enfin osé, par moyens détournés, laissé exister. Et là voilà remplacée par un problème mathématique, simplement parfait, résolu comme il se devait, une seule solution possible, 20/20, félicitations, leçon bien apprise. Un détail. Un simple détail. Elle posa les yeux sur le tiroir de la cuisine, là où sa mère venait de ranger le contenu du lave-vaisselle.

Soixante-sept coups de couteau en tout, soixante-treize si on compte le chien. Elle était restée prostrée au seuil de la porte de sa maison, couteau en main, couverte de sang, le regard vide et le cœur atone. Voilà, elle avait craqué. Mais pour quoi être, encore une fois ? Où aller ? Qui incarner ? Elle s'était assise, étourdie, éberluée. Qu'est-ce qu'elle avait fait ? On prit sa prostration pour de la culpabilité, on s'imagina qu'elle avait pris de la drogue, qu'elle avait été manipulée, une enfant si sage, après tout, qui aurait pu croire ? On la plaça en maison de correction plutôt qu'en asile, puisqu'elle n'était pas folle, seulement choquée. Ce serait parfait pour lui réapprendre les règles de la société, lui faire payer sa dette sans briser son avenir, c'était certain. Et Mémé ne voulait pas payer les frais hospitaliers, de toute façon. On l'envoya là dedans pour deux ans et on l'oublia vite.

Une petite bourgeoise sans histoire, plutôt lisse et atone, ça n'attire pas la sympathie, dans ce genre d'endroit, ça aiguise plutôt les appétits. Durant ces deux ans, elle apprit une autre façon de subir, qu'elle encaissa comme la précédente, c'est à dire sans rien dire. Ne rien montrer faisait s'enrager certains, mais ils abandonnaient plus vite un jouet qui ne réagissait pas. Pourtant, elle n'était pas indifférente, loin s'en faut. Elle rêvait d'arracher la peau de ces visages, de trancher dans le vif du moindre de ses « camarades », pour un crime comme une pauvre petite remarque. D'ailleurs, plus souvent pour les petites remarques. Personne ne prit sa défense et elle ne chercha aucun protecteur et, quand l'heure fut venue, on la posa dans la rue comme on l'avait posée à l'intérieur : comme quelque chose dont on se débarrasse, qui n'a aucune importance, qu'on trouve un peu dommage, voire décevant. Elle trouva un abri dans le port de Dublin, cherchant dans la mer d'Irlande l'ivresse de liberté dont elle avait entendu d'autres gosses parler et dont ils rêvaient tant.

Elle profita de la paix du corps durant deux jours à peu près, le troisième soir suffit à trouver sa situation terne insupportable. Il n'y avait personne, elle n'avait rien et surtout, elle ne ressentait rien. Ses anciens camarades parlaient souvent de cette foutue liberté, elle lui trouvait bien moins de saveur qu'à la violence ou au fait de devoir lutter pour survivre. Elle hésita presque à retourner dans la maison de correction, mais elle était adulte et si elle tuait encore, ce serait la prison : une cage froide, une de plus, mais dont elle ne pourrait cette fois pas s'échapper. Elle avait faim, aussi, tout simplement et quand bien même la sensation de famine était toujours ça à ressentir, ça ne la mènerait pas bien loin. Elle décida plus ou moins qu'elle détestait cette ville et cette mer lisse et bleue, vide, à perte de vue. Il lui fallait de l'argent pour partir, il y avait des marins non loin d'elle, qu'avait-elle à perdre, après tout...

Son corps lui rapporta assez d'argent pour manger et s'acheter de quoi faire un feu de joie de ses anciens vêtements, ainsi que prendre un train vers la première destination qui viendrait. Le tableau des départs indiquait Galway. L'océan était plus agité que la mer, si elle se souvenait bien des leçons qu'elle avait apprises. Elle posa sa valise dans le premier hôtel venu et erra un temps, avant de passer par hasard devant le Quality Street, un soir. Une maison de passe, ça, ça n'était pas attendu de la part d'une fille si banale, n'est-ce pas ? Elle entra. Et devint la Fey. Pour l'instant, c'est un rôle qui tient la route. Pour l'instant.

Gaelle Vedrai Barre_18

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Le JDR et vous? Idylle récente ou vocation de longue durée? Je pratique depuis quelques années.

Des questions / remarques avant de vous lancer ? Patate.
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MessageSujet: Re: Gaelle Vedrai   Gaelle Vedrai Icon_minitimeVen 6 Jan 2012 - 10:58

Bienvenue !

Je n'ai rien de particulier à dire sur la fiche que ce soit dans le contenue ou dans la forme.

Juste un petit détail concernant le profil qu'il faudrait remplir comme convenu avec le "Qui suis-je" ainsi que les détails sur le personnage dans la "Feuille de personnage"
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Gianna Giacometti
Administration
Gianna Giacometti

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MessageSujet: Re: Gaelle Vedrai   Gaelle Vedrai Icon_minitimeVen 6 Jan 2012 - 12:30

Bonjour, et bienvenue parmi nous!

La fiche de personnage est parfaitement exécutée, je n'ai donc aucune remarque à formuler, ne reste donc qu'à régler ce que je vous ai envoyé par Mp et les portes de la cité vous seront ouvertes.

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MessageSujet: Re: Gaelle Vedrai   Gaelle Vedrai Icon_minitimeVen 6 Jan 2012 - 12:54

Voilà qui est fait.
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Llylewin
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Llylewin

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MessageSujet: Re: Gaelle Vedrai   Gaelle Vedrai Icon_minitimeVen 6 Jan 2012 - 18:42

Va turbiner, hop hop hop Bienvenue à toi chère employée!

Au plaisir de te croiser au Quality Street Smile
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MessageSujet: Re: Gaelle Vedrai   Gaelle Vedrai Icon_minitimeVen 6 Jan 2012 - 21:05

Deux filles du QS ?! Notre Llylewin va faire des bonds (ou pas vu son parasite en développement... Razz )
Bienvenue chez nous !
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Kain
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MessageSujet: Re: Gaelle Vedrai   Gaelle Vedrai Icon_minitimeVen 6 Jan 2012 - 21:10

Voila qui est intéressant, avec une si jolie demoiselle il y a de forte chance que je m'égare dans cet établissement...

Vous avez vu comme je fais bien le pervers? hein hein hein

*repars fière de lui*

Bonjour Gaelle et bienvenue sur Hell's gate!



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Jaro
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Jaro

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MessageSujet: Re: Gaelle Vedrai   Gaelle Vedrai Icon_minitimeVen 6 Jan 2012 - 22:22

Bonsoir,

Je n'ai également rien à ajouter, votre fiche est très bien rédigée, il n'y a aucune raison de ne pas vous ouvrir les portes de notre sombre citée.


Si vous désirez chercher un partenaire rp, nous avons une section faites pour, il vous suffit de cliquer sur ce lien : http://www.hellsgate.fr/f46-looking-for-rp


De plus, si vous désirez il y a event en cours, les inscriptions ne sont pas close, je vous conseille donc d'aller y jeter un coup d'oeil.

Voici le lien : http://www.hellsgate.fr/t192-inscriptions-pour-le-futur-event

Amusez vous bien Wink
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MessageSujet: Re: Gaelle Vedrai   Gaelle Vedrai Icon_minitimeSam 7 Jan 2012 - 5:53

Merci beaucoup *S'incline*

L'égarement est conseillé... Tant qu'on oublie pas de payer (Erf, c'est un assez mauvais slogan).
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Kain
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Kain

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MessageSujet: Re: Gaelle Vedrai   Gaelle Vedrai Icon_minitimeSam 7 Jan 2012 - 21:26

mdr, moi j'aime bien le slogan.

Bon je me sens obligé de suivre tes conseille et vais devoir m'égarer au QS un de ses quatre :p


Amuse toi bien sur ce fofo et au plaisir (mais pas celui de mon portefeuille ... T_T) de te croiser ^^

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MessageSujet: Re: Gaelle Vedrai   Gaelle Vedrai Icon_minitime

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