Yelena Maria, VALLONE
Sexe:
Féminin
Lieu et date de naissance:
Londres (Angleterre), le 15 août 1987
Race:
Humaine paranormale
Apparence physique:
Yelena est jolie, c’est vrai mais elle n’en a pas conscience. Comme la plupart des filles et des femmes, elle a ses complexes, rien d’extraordinaire. Se mettre excessivement en valeur n’est pas du tout son genre, parfois un peu provocante mais sans plus. Elle mesure un mètre soixante neuf et pèse cinquante cinq kilos.
Au soleil, ses cheveux peuvent parfois sembler roux mais en vérité, ils sont auburn. Elle répugne à les couper trop court bien que le travail que cela engendre soit conséquent. Ses yeux sont bleus, expressifs ce qui fait d’elle une très mauvaise menteuse mais on y reviendra car ce n’est pas la seule façon dont elle se trahit. Ses lèvres sont pulpeuses mais elle essaie de ne pas trop les faire ressortir, c’est plus une chose gênante pour elle, pas un atout. Il lui manque la première phalange du petit doigt de la main droite.
Pas de tatouages du tout, juste les piercings habituels que l’on peut avoir aux oreilles, deux pour être exacte. À chaque fois un anneau et une boucle d’oreille de base. Seule réelle petite touche de fantaisie, un piercing à la langue qui est évidement très simple à cacher, pour ça, il suffit de fermer la bouche.
Pas tout à fait en rapport avec l’apparence physique mais tout de même… Elle a deux pieds gauches et deux mains gauches. Un pavé qui ressort de la chaussée, une plaque de verglas, un rebord à une entrée de magasin, une étagère sur le chemin, … À tous les coups, c’est pour elle. Sa coordination n’est vraiment pas terrible.
Quand elle s’emporte, car c’est rare, elle a tendance à ne pas se rendre compte qu’elle bégaie, c’est léger. En dehors de ça, elle s’exprime correctement.
Signes distinctifsLe pouvoir de Yelena est particulier voire même dangereux pour elle. En effet, elle peut rendre, temporairement, une infime parcelle de vie à un vampire en le touchant, peau contre peau. Frôler ne suffirait pas. Évidement, si un vampire la touche, c’est aussi valable. S’il y a un vêtement à l’endroit touché, ça ne fonctionnera pas, ça ne déclenchera qu’un léger picotement. On peut comparer ça à une micro décharge électrostatique. Cependant, il est impossible pour eux de détecter ce pouvoir, ils ne peuvent s’en rendre compte uniquement s’ils la touchent ou vice versa.
Les effets sont très limités dans le temps. Si le contact devait se prolonger plus de cinq ou six minutes, son pouvoir commencerait à se dissiper et s’éteindrait dans la minute qui suit. En dehors de ça, une fois le contact perdu, l’état vampirique reprend ses droits dans la minute également avec l’inconvénient de la douleur liée au retour de la mort. La douleur sera plus ou moins forte suivant la durée du contact. En aucun cas, ils ne peuvent redevenir humains et c’est sans compter sur le fait que le vampire qui aura été « éveillé » aura besoin de sang même s’il s’est nourrit avant.
Il faudra attendre au minimum une vingtaine d’heures et deux jours au maximum pour que le pouvoir fonctionne de nouveau sur le même vampire. Voyez ça comme une sécurité pour l’un et pour l’autre.
Par « vie », il faut comprendre que le cœur se remettra à battre et les poumons à chercher de l’air, voilà pourquoi la fin du contact est douloureux. C’est le tout premier effet ressenti. Ensuite, l’endroit touché retrouvera lentement sa chaleur, chaleur qui tentera de reprendre possession du corps. Généralement, les vampires n’ont pas le temps de ressentir plus que ces deux effets. S’ils poussent l’expérience jusque là, ils pourraient goûter les aliments et les boissons comme de leur vivant mais cet effet là est très furtif, une minute, peut-être deux pour les plus chanceux. Et finalement, s’il en prend le risque, il pourra revoir provisoirement le soleil mais faire une balade en plein jour serait une très mauvaise idée car là encore, c’est passager bien qu’un peu plus long que le goût. Comptons deux ou trois minutes. Quoi qu’il arrive, le vampire restera vampire. Les croix lui inspireront toujours la crainte et l’eau bénite le blessera encore pendant le contact, contrairement au soleil.
Ces petits aspects de la vie étant limités, furtifs, on ne peut y voir qu’une sorte de tentation ou de désir impossible à assouvir. On peut toucher du bout des doigts mais on regrette souvent les souvenirs ou l’espoir qui en découle.
Son sang seul ne suffit pas, que ce soit en le buvant ou en le conservant. Il en va de même pour un morceau de son corps. Son pouvoir forme un tout, elle doit être en vie et consciente. Sans doute une histoire de subconscient, de mécanisme et de protection du corps…
Son pouvoir ne peut être poussé ou amélioré par la pratique. Elle peut juste découvrir ce qu’elle ignore à son propos et donc en découvrir les limites.
Ce qu’elle sait :
- Les deux premiers effets de son pouvoir, autrement dit la reprise du cœur et des poumons ainsi que le retour de chaleur corporelle.
- Que c’est douloureux lors du retour à la « normale ».
- Que son sang seul ou un morceau de son corps ne suffit pas et donc, elle se doute qu’elle doit être en vie.
- Que le contact doit avoir lieu peau contre peau et que frôler ne suffit pas.
- Que ce pouvoir est temporaire.
- Que les croix inspirent toujours la crainte.
Ce qu’elle ignore :
- Les deux autres effets, donc le retour du goût et l’immunité provisoire au soleil.
- Qu’elle doit être consciente pour que ça fonctionne.
- Que le contact peut être prolongé jusqu’à cinq ou six minutes.
- Qu’il y a un délai pour que ça fonctionne de nouveau sur le même vampire.
- Que l’eau bénite peut encore les blesser durant le contact.
- Que son pouvoir ne peut pas être amélioré et qu’il est donc très limité.
Yelena est une fille stable et forte. Elle sait ce qui se passe dehors, les créatures qui traînent, du moins, elle en a en partie conscience. Elle ne connait que les vampires mais se doute qu’il n’y a pas qu’eux. Elle est aussi persuadée que si ces morts sont encore, paradoxalement, en vie, c’est qu’ils ont quelque chose à accomplir ou bien que c’est une punition pour leurs actes passés. Elle n’est pas timide, ni réservée bien qu’elle soit très mal à l’aise sur certains sujets et les sujets de malaise ne manquent pas. Elle a une petite tendance à s’emporter quand elle défend ses opinions mais rien de bien méchant.
Elle aime le son du piano et en joue également, la plupart du temps pour se détendre. Quand elle joue, elle oublie tout et c’est un plaisir d’oublier parfois ce que l’on vit. Elle se concentre et se plonge dans sa musique. Elle est douée mais elle n’exploite pas ce don, sans doute pense-t-elle qu’il ne l’aiderait pas à vivre.
C’est une catholique, pratiquante mais pas assidue, elle n’en a pas toujours le temps et pas toujours l’envie. Elle est superstitieuse mais pour elle, ce qui lui arrive est une épreuve de Dieu bien qu’elle lui en veuille pour ça.
Elle ne comprend pas son pouvoir, il lui fait peur. Ce qu’elle en sait, elle l’a appris par la force des choses surtout. Elle a peur de se balader la nuit, la raison en est évidente mais elle ne sort pas sans une croix, qu’elle porte toujours autour du cou et de l’eau bénite dans la poche, traitez la de paranoïaque mais c’est mieux que de se faire sucer le sang.
Elle ne fait pas son âge et ça a tendance à la frustrer. Elle n’est pas capable d’octroyer sa confiance et est incapable de parler d’elle dans les détails. Il parait que ces choses-là s’apprennent. Elle ne donnera que ce qui se trouve en surface mais elle sait écouter. C’est quelqu’un de très solitaire qui fuit le contact et ça se comprend mais si elle doit parler avec quelqu’un ou travailler, elle peut se montrer très charmante, avenant et sympathique.
Elle ne fume pas beaucoup, juste quand quelque chose la contrarie mais se laisse de temps en temps tomber dans un brouillard d’alcool. Vous pensez qu’elle est incapable de s’amuser ? C’est totalement faux. Quand il lui arrive de boire, vous aurez en face de vous une jeune femme enjouée avec une levée de bouclier. Encore faut-il réussir à la faire boire jusque là.
Elle ne supporte pas les plats trop épicés ou pimentés et est allergique aux fraises. Il y a également un gros problème avec les anesthésiques, les somnifères, les calmants. On ne peut pas parler d’allergie mais d’une réaction déplaisante qui nécessite un séjour en observation.
Elle contrôle très mal son stress ce qui fait d’elle une mauvaise, très mauvaise menteuse. Ce n’est pas faute d’essayer mais en générale, elle ne dupe personne. Elle est également sujette aux insomnies sans pouvoir y remédier.
Pour elle, la mort n’est pas une fin en soi. Elle fait partie de la vie, elle ne la craint donc pas. Elle n’est pas suicidaire pour autant et n’a pas particulièrement envie de mourir mais si la mort vient la chercher… C’est que son heure a sonné.
Un paquet d’histoire commence par il était une fois… Celle-ci pourrait aussi commencer ainsi mais il y a comme un problème, pas de « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. ». Ces formules-là, c’est bon pour les contes de fée et cette demoiselle n’aiment pas entendre ce genre de formules.
La naissance, grand jour pour les tout nouveaux parents. C’est une petite fille et comme tous les enfants, elle a hurlé une fois dehors. Rien d’exceptionnel en somme. Mais ça n’a pas été simple après ça. Maman italienne, papa anglais et la grande question a toujours été de savoir où vivre. Italie, Angleterre, Italie, Angleterre, … Cette question a été résolue. Ce serait l’Angleterre, puisqu’elle y était née et ensuite l’Italie. Ils déménageraient quand elle aurait une dizaine d’années. Elle apprendrait les deux langues et tout était bien réglé mais sans son avis bien sûr puisqu’elle était trop petite et qu’elle ne comprendrait pas.
Il n’y a rien à dire sur sa vie en Angleterre, vraiment rien à part qu’elle y a passé les onze premières années de sa vie et qu’elle parlait parfaitement ses deux langues d’origines. De plus, elle avait choisi la religion de sa mère et pas de son père mais elle avait aussi choisi le piano de papa plutôt que le violon de maman. Rien n’était jamais simple…
Après ça, il y a eu l’Italie. Ses parents avaient choisis Sienne. Elle n’aimait pas plus Londres que Sienne. À Londres, le temps était souvent infecte et à Sienne, trop chaud ou alors trop de touristes. C’était un problème parmi tant d’autres. Le problème majeur fut qu’en allant rendre visite en Sicile à ses grands-parents, toute sa vie prit une tournure inattendue.
Les vampires, ce sont normalement des légendes, ça fait de chouettes livres et des films sympas mais ça n’existe pas ou plutôt, ça ne devraient pas exister mais ce soir de décembre 2003… La légende commença à avoir un arrière goût déplaisant de réel. Il était tard alors qu’elle rentrait chez ses grands-parents. Ses parents n’étaient pas là, ils avaient insisté parce qu’il y avait de l’embrouille dans l’air alors ils calmaient le jeu. Yelena les adorait ses deux ancêtres… mais voilà, là, il n’était question que d’un jeune homme qui avait disparut, un de ses amis, Anthonio, un de ses rares amis qui la faisait se sentir chez elle. Il avait disparut dans des circonstances un peu étrange. Ça faisait quelques jours à présent et même une bonne semaine, elle s’inquiétait beaucoup pour lui et on tentait pourtant bien de la rassurer. Aussi, ce fut un grand soulagement quand elle le vit s’avancer vers elle mais l’homme qui arrivait avec lui n’avait rien d’engageant.
Elle ne réfléchit pas cependant et courut le serrer dans ses bras. Il l’enlaça mais la relâcha presque aussitôt, la stupeur se lisait sur ses traits et puis, ce fut la douleur. Une conversation dont elle ne comprit pas grand-chose s’engagea. Une histoire de mort stoppée et de douleur instantanée. C’est là que l’homme s’avança, se présentant par son prénom… Vincent. Bien entendu, elle se doutait que quelque chose n’allait pas mais c’était trop tard, le mal était déjà fait. La main de cet homme était posée sur sa joue. Il semblait tellement concentré que son expression, quand elle changea pour cette même stupeur lui fit l’effet d’une gifle. Elle se sentait coupable de ça et bien plus encore quand ses traits se déformèrent de douleur.
Ce qui suivit est encore assez flou pour elle. Elle se souvient juste avoir pris un coup sur la tête. À son réveil, elle n’était pas dans son lit mais bien dans un autre. Plus confortable oui mais elle n‘était pas chez elle, ça, c’était bien clair et surtout, sa porte était fermée à clef. Elle apprit que défoncer une porte ne semblait facile que dans les films et elle se fit très mal mais elle apprit aussi que le temps pouvait être très long quand on s’ennuyait et qu’on avait peur.
Ce n’est qu’au soir qu’Anthonio et Vincent vinrent la voir. Anthonio resta en retrait alors que Vincent, lui… Il s’approcha et la toucha. Sa peau était froide et pourtant, elle se réchauffa, il s’approcha et finalement, il plongea ses dents dans sa main. La douleur était fulgurante. Ce malade venait de la mordre et son ami ne bougeait pas, il semblait même trouver ça drôle. Elle avait bien tenté de dégager sa main mais il était bien trop fort.
Finalement, après un moment, il la relâcha et s’adressa à elle.
« Un pouvoir comme le tien est dangereux, il ne devrait pas exister. »
Elle comprit rapidement que cette remarque n’avait rien d’une simple constatation, c’était un reproche amer. Car cet homme… aussi imperméable avait-il pu âtre semblait profondément troublé et peiné. Même à elle, il lui faisait de la peine ainsi.
Cette peine disparut pourtant rapidement quand il s’approcha l’air décidé et surtout aussi froid et dur que le roc.
Là aussi, elle ne se souvient pas de grand-chose si ce n’est la douleur une fois encore. Elle avait seize ans.
À compter de ce soir-là, ce fut la même chose chaque soir, cet homme, ou plutôt ce vampire… car l’évidence était maintenant bien trop énorme pour la contourner ou en faire abstraction, testait la limite de ce… pouvoir…
C’est dans la douleur qu’elle apprit ce qu’elle en sait aujourd’hui. Les morsures, les essais, … C’est aussi pendant cette période de… captivité qu’elle apprit qu’elle ne réagissait pas bien du tout aux somnifères et aux autres produits de ce genre.
Pendant quatre longues années, c’est ce qu’elle vécu et on trouva même le moyen de tester si un de ses membres pouvaient suffire. C’est un morceau de doigts qu’on lui sectionna. D’effet, il n’y en eut pas. La seule chose qui la sauvait vraiment, c’était que tout ça était provisoire et avait des limites qui semblaient bien établie.
Mourir… Plusieurs fois, la grande faucheuse ne voulu pas d’elle. À chaque fois, elle avait repris connaissance.
Les vampires pouvaient très bien être médecin, avocat ou même le type qui vendait des glaces. Mais soit, les rares qui étaient au courant de son existence par le biais de Vincent étaient très partagés. Certains voulaient l’utiliser pour revivre ne fut-ce que quelques précieuses secondes, d’autres ne voulaient simplement pas l’approcher et les derniers voulaient tout bêtement la voir morte mais il en restait un seul qui ne trouvait pas la situation intéressante.
C’est ce vampire là qui l’aida. On aurait pu croire qu’elle ne voulait qu’une chose, les voir tous morts mais en réalité… Elle avait peur d’elle-même. Il réussit pourtant à la convaincre de partir et de vivre une vraie vie tout en évitant autant que possible de sortir la nuit et surtout… changer de pays. Là encore, il l’aida à faire tout ça, une certaine relation de confiance. De temps en temps, elle lui permettait de se sentir revivre à nouveau mais elle ignorait qu’il voulait se punir. Il était… ce qui se rapprochait le plus à présent d’un ami car Anthonio… Non seulement, il n’était plus humain mais il n’avait pas hésité à tester son pouvoir. L’amitié était quelque chose de très relatif, de très surfait… Aussi, elle accorda à son… sauveur si on peut l’appeler ainsi, sa dernière volonté.
Las de ce monde, il lui avait demandé de l’aider à sortir au soleil. Ni l’un ni l’autre ne savait qu’elle pouvait le faire et elle n’en sait toujours rien. Elle l’aida juste à surmonter sa peur de sortir. Appelons ça un suicide. Elle supporta la vue de sa mort mais sa perte laissa un vide malgré tout.
Ce n’était pas une peur des vampires qu’elle avait, c’était bel et bien une peur d’elle-même et… de Dieu, Dieu qui lui avait imposé ça, toutes ces choses. Avait-il voulu la punir ? Avait-il voulu tester sa foi ? Toujours est-il qu’elle était de nouveau seule et qu’il faudrait qu’elle se débrouille. N’ayant aucune réelles qualifications, elle ne fit que des petits boulots, tantôt livrant les journaux, tantôt bossant comme serveuse ou encore pianiste d’ambiance. Tout job est bon à prendre et il en était de même pour les appartements.
Retrouver sa famille ? S’était s’exposer et les exposer, au cas où ils la retrouveraient. Et quand bien même… Elle n’était pas du genre à avoir des racines, les seules personnes qui lui manquaient vraiment étaient ses grands-parents.
C’est donc totalement par hasard qu’elle « échoua » à Galway. Elle avait juste besoin de changer d’endroit et elle avait trouvé un autre endroit. Bien sûr, elle était loin de se douter qu’elle était arrivée en pleine foire aux monstres. Jusqu’au soir où, suivant dans une ruelle une des sœurs Fall… Il n’y eut plus aucun doute sur la présence d’au moins quelques vampires en ville. Quelle veinarde !
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