Kayna, O'SULLIVAN
Sexe:
Féminin
Lieu et date de naissance:
Coleraine, Comté de Londonderry (Irlande du Nord), le 3 septembre 1983
Race:
Lycanthrope
Apparence physique:
N’importe qui pourrait tout à fait croire que cette demoiselle longiligne est aussi frêle que gracieuse mais… Nous y reviendrons plus tard.
Charmante demoiselle comme on en voit beaucoup au premier coup d’œil, plutôt grande, pas trop mince, avec même ce qu’il faut là où il faut. Des détails ? J’en aurais parié ma chemise ! Mais voilà, vous n’en aurez pas ! Cependant, attention ! Pas de gestes déplacés, ça pourrait bien vous coûter un poignet cassé.
Mis à part les détails que je n’ai pas donné, que vous, messieurs, appréciez en général souvent, sa chevelure plutôt longue change régulièrement de couleur bien qu’elle reste pour le moment dans le châtain clair mais elle pourrait très bien être rousse le lendemain si l’envie lui prend de changer de tête. Ses yeux, superbes pierres reflétant un ciel orageux, n’accordent aucune négociation.
Oh, j’oubliais, elle est beaucoup moins… attirante quand la pleine lune pointe son vilain cercle. Elle ressemblerait plus au meilleur ami de l’être humain si ce n’est qu’on ne voudrait pas lui donner une friandise. Pelage clair, bien qu’un rien plus foncé que la couleur d’origine de ses cheveux qui sont en théorie blonds, griffes, crocs, enfin, toute la boîte à outils du gentil caniche à sa mémère qui aurait croisé Mister Hyde.
Son style vestimentaire est indéfinissable car changeant au possible, vous ne saurez jamais d’avance quelle sera sa tenue ! Pour le reste, il vous faudra ruser car…
Signes distinctifsUn piercing ou deux par ci… Un tatouage par là… Mais aussi une superbe cicatrice sur le bras à cause d’une chute (c’est ce qu’elle prétend toujours). D’accord, d’accord… Trois piercings au lobe droit, un à la partie la plus haute du cartilage droit, un plug au lobe gauche ainsi qu’un industriel côté gauche. Pour le tatouage, il s’agit d’un tatouage de style végétal sans couleur aucune.
Que dire, que dire… Amusante, enfantine, beaucoup d’humour et de pragmatisme, d’humeur changeante parfois. Mais rien de bien méchant sauf peut-être quand elle devient… Enfin, vous voyez quoi.
Elle n’aime vraiment pas l’argent mais qui pourrait donc l’en blâmer ? Bon, elle adorait l’argent seulement c’est devenu un sujet délicat, pas qu’elle n’aime pas ce qu’elle est devenue, non, non ! Elle s’y est fait, il ne faut pas croire ça. C’est juste que l’argent était son métal favoris, maintenant, elle opte pour l’acier, c’est tout.
Elle adore l’art en règle général, à vrai dire, elle se défend même plutôt bien, portraitiste à ses heures perdues même. Mis à part ça, elle a un certain talent pour réaliser des maquillages très convainquant. On devinera pourquoi elle aime halloween et le carnaval, n’est-ce pas ?
En dehors de ça, évitez les bonsoirs madame, elle n’est pas si vieille que diable ! Ça la rendrait presque folle, l’approche de la trentaine peut-être… Il ne faut surtout pas lui parler et ce, sous aucun prétexte de la cicatrice qu’elle a sur le bras, elle est susceptible et puis, on ne froisse pas une demoiselle ! Ne la pensez pas farouche ou insurmontable pour autant, elle a vraiment bon caractère en dehors de ça. Un ange, je vous l’assure, admirez l’auréole. Pas d’auréole ? J’aurais essayé.
Pas de chat surtout, elle en a une peur bleue, elle s’en retrouverait pétrifiée, ne me demandez pas pourquoi ! (Je peux vous l’avouer, c’est un matou qui lui a offerte cette magnifique cicatrice au bras. Le malheureux a eu la mauvaise idée de s’y accrocher pour sauter d’un arbre, je vous laisse imaginer…)
Par où commencer ? Il serait judicieux de commencer par une soirée pluvieuse où Kayna revenait de son travail. En effet, elle travaillait dans le secteur du cinéma. Oh, non, non, pas comme comédienne mais comme maquilleuse aux effets spéciaux. C’était à Montréal, elle retournait vers les appartements de fonction. Ce n’était pas vraiment un truc très sophistiqué mais au moins, elle pouvait dormir et aussi manger le soir avec ses collègues de quoi passer de bonnes soirées à se moquer des acteurs mal réveillés le matin. Cependant, elle traînait ce soir-là, une mauvaise nouvelle vous mine souvent le moral et elle n’échappe pas à la règle. Elle marchait tout simplement, trempée jusqu’aux os et frigorifiée.
Elle comprit cependant qu’il était temps qu’elle prenne ses jambes à son cou, ce genre de chose que l’on sait et c’est tout, le simple instinct. Une course effrénée contre un adversaire inconnu jusqu’à un parc dégagé. Qui eut cru que l’on court aussi vite quand on a les jetons ? Et bien sûrement pas elle ! Disons qu’elle n’était pas franchement des plus douée en sport, la cigarette, ça n’aide vraiment pas non plus mais soit…
Arrêt au parc, observation des environs… Rien ! Que dalle ! Le néant ! Un mauvais rêve éveillé ? Ce n’est pas comme si c’était la première fois mais une frousse pareille, ça ne s’invente pas. Mais qu’a-t-elle vu ? Rien, elle a senti le danger, c’est tout, rien d’exceptionnel mais elle avait raison. A peine le dos tourné pour repartir prendre une douche et se mettre au chaud sous la couette qu’une bestiole, affreuse, immonde, enfin… tous les qualificatifs que l’on peut trouver à ce genre de choses quand on est humain. Une angoisse qui tombe comme un caillou dans un puits sans fond. Et puis quoi ? Rien, pétrifiée, paralysée et puis l’adrénaline, la course reprend, la bête veut jouer. Un jeu d’une nuit fait de pauses et de courses, de peur, de fatigue et d’adrénaline encore et encore. Puis finalement, la fin de la course, le dîner est servi, à table…
*Je vais mourir ici, dans cette foutue ruelle, bouffée par un truc affreux qui sent le chient mouillé, la honte…*
Oui, même dans la mort, plus que probable, elle a beaucoup d’humour, vous pouvez le constater.
C’est sa dernière pensée, du moins le croit-elle à cet instant mais non… Trou noir, réveil dans un endroit lugubre.
« Si c’est ça le paradis… Je veux bien être crucifiée la tête en bas ! »
Hôpital ! Tilt ! Ça y est. Mais les difficultés de se souvenir de la veille sont pourtant présentes, le traumatisme sans aucun doute, se rassurer, les monstres n’existent pas. Pas de chance, grosse erreur même, les monstres, ça existe.
Quelques jours à l’hôpital. Mordue par un chien, c’est ce qu’ils ont dit. Vaccin antirabique histoire d’être sûr après quelques examens et dehors. Merci pour votre visite, vous nous rappellerez ! La bonne affaire, qui paiera le vétérinaire ? Bref !
De retour à l’appartement, vu la balafre…
« Tu parles d’un chien ! C’était un monstre ce truc ! »
Pas qu’elle se souvienne mais bon, tentez de la comprendre.
Le temps de finir le tournage, de rentrer au pays, dans sa ville natale, dans sa maison… Il s’est écoulé un bon mois, voir même deux. Elle commence à se sentir vaseuse, nauséeuse, d’humeur changeante, un bon steak saignant dans l’assiette, elle n’est pas vraiment contre non plus. Jusqu’au jour où… c’est la pleine lune. Se réveiller nue dans un bosquet le matin avec un trou de mémoire d’une nuit, ça fait réfléchir.
Après quelques tours de passe-passe pour rentrer chez elle, se doucher, faire le constat des bleus et regarder le journal en se disant…
*Je suis insomniaque… je suis insomniaque… je suis insomniaque !*
Un meurtre sanguinaire est annoncé, une vraie boucherie. Oh, ce n’est pas encore le moment de la grande révélation, non, mais un peu de patience. Il faudra quelques pleines lune, quelques touffes de poils sur la clôture du jardin ainsi que de très artistiques coups de griffes sur les canapés sur salon pour qu’elle se rende enfin compte qu’elle a un gros problème et que son cauchemar n’est autre que la reproduction de la nuit de son attaque.
Après un nombre incroyable de recherches et une résignation sans faille du type :
« Je suis un loup-garou, youpi, c’est fini les bijoux en argent et les amours. Après tout, je me vois mal dire au futur petit déjeuner de ma vie…
Salut chéri, tu veux faire des bébés chiens ?
Non, non, décidément non… »
Il est temps de déménager. Il paraîtrait qu’il y a un endroit où un lycanthrope… une lycanthrope, pardon… peut bosser sans devoir faire gaffe au morceau de viande rouge qu’il s’est coincé entre les dents au précédent repas… Zombillenium. Ce ne sera pas simple, elle s’en doute bien mais c’est ça ou avoir une hantise constante de se retrouver à la fourrière municipale ou bien la tête explosée par un des pruneaux du fusil de chasse du voisin qui aura vu passer dans son jardin un gros truc poilu avec des griffes et des crocs.
« Les valises sont bouclées, la maison est vendue, la paperasse remplie… Il est temps ! »
Et enfin, le jour-J…
« Zombillenium, me voilà ! »
Mais voilà, la route n’est pas de tout repos même en voiture. Apparemment, certains aimeraient plutôt avoir une carpette en peau de loup-garou qu’une bonne visite chez le dentiste, dommage… Vraiment, certaines personnes feraient mieux de prendre garde à acheter du fil dentaire plutôt que de chasser les bestioles de contes avec des poils. Un apprentissage rapide de défense ne fait pas de mal et un bon couteau sans argent non plus.
Après quelques semaines, elle finit enfin par semer son pot de colle et arriver à destination.
Mais ce n’est pas la fin de l’histoire. L’adaptation était tout sauf simple. La vie sur place n’était pas des plus aisées. Il y a eut autant de mauvaises rencontres que de bonnes rencontres. Si vous le lui demandiez, elle vous répondrait sans doute qu’elle en a eut plus de mauvaises que de bonnes. Donc, ne lui demandez rien !
En réalité, à l’heure actuelle, rien ne s’est réellement arrangé. Entre l’ex indésirable qui a refait surface, sa nature qui lui échappe et… la perte de son job à cause de l’explosion du dit lieu de travail… On est en droit de se demander comment va tourner aussi bien sa vie que son caractère.
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