Sexe: Féminin

Lieu et date de naissance: 21 décembre 1987, dans un coin plutôt paumé près de Galway

Race: Humain alternatif


Apparence physique:

Juliet est une beauté classique : mèches folles d'un brun chocolat, yeux noisettes cernés d'un épais fard noir s'étirant sur ses tempes, nez droit, lèvres fines. Son allure est toujours très droite et elle tient à garder son port de tête haut, comme pour mettre au défi le monde. Le haut de forme dont elle se coiffe régulièrement souligne bien cette idée.
Son exubérance ne se remarque pas véritablement dans sa garde-robe où elle privilégie plus volontiers le pratique à l'esthétique. Si son corps est résistant à la chaleur des incendies qu'elle provoque, ses vêtements n'ont pas la même chance et ils sont souvent brûlés, plus ou moins abîmés... Elle trouve dommage de détruire de trop belles affaires mais attend avec impatience l'invention d'une matière textile qui pourrait résister aux flammes. Si elle a dans ses placards des jupes longues à la mode victorienne et des chemises blanches brodées de bonne qualité, Pyro s'habille bien plus souvent de pantalons larges, comme ceux portés autrefois par les aviateurs ou certains corps d'armée. La légèreté des chemises à manches larges l'a définitivement séduite mais celles qu'elle portent couramment sont assez grossières et parfois rapiécées. Elle cache ces retouches sous une sur-chemise cintrée assortie à son pantalon. Déjà élancée, vous la verrez souvent rehaussée de plusieurs centimètres supplémentaires par des bottes à talons carrés. Juliet aime par contre habiller ses vêtements d'accessoires en métal véritable (ça a l'avantage de ne pas fondre facilement) : chaînes, fausses montres, médailles, pinces à breloques... Son chapeau complète donc périodiquement cet ensemble.
Sa silhouette n'est pas vraiment mise en valeur par les tenues qu'elle porte ; seules sa taille et sa poitrine y sont soulignées. Elle a des jambes longues, plutôt bien proportionnées mais toujours dissimulées par les tissus larges.
Ah oui, j'oubliais ! Vous vous demandez sûrement qu'est-ce que cet immonde masque dont elle s'affuble ? Lisez la partie suivante et vous en comprendrez rapidement l'utilité...

Signes distinctifs

Rien qu'en connaissant le surnom de notre demoiselle, vous aurez compris sa capacité particulière : tout le monde ne s'appelle pas Pyro... Le feu est son domaine et la mutation de ses gênes a provoqué un dysfonctionnement de ses glandes sudoripares. Oui, oui je vous ai entendu dire « à vos souhaits ! » Il s'agit des glandes qui sécrètent la sueur. Celles de Juliet ne sont pas ordinaires... La substance qui est produite est extrêmement inflammable. Et il n'est pas besoin de flammes pour y mettre le feu... Les émotions de la jeune femme jouent les catalyseurs (ou les détonateurs, c'est selon le point de vue...) et l'incendie est lancé... Si son corps est insensible aux flammes (à la chaleur ambiante et aux brûlures), ce n'est pas le cas ni de ses vêtements, ni de ses voies respiratoires. Les fumées d'un incendie sont toxiques et même mortelles à haute dose et pour s'en protéger, Pyro garde (peut-être pas toujours... surtout maintenant qu'elle se contrôle un peu mieux) à portée de main un masque pour préserver ses poumons. Fumer n'est pas bon pour la santé mais déclencher des incendies en se retrouvant bloquée au milieu n'est pas mieux...


Si on s'en tient à ce qui était marqué sur elle dans son cahier de soin de l'hôpital, les traits dominants du caractère de la jeune femme sont les suivants : « tendance à la dépression, aucun sens des responsabilités, rébellion contre les autorités compétentes. » Une patiente modèle en somme !
A la SteelCorp, si un tel inventaire de sa psychologie est tenu, certains détails de cette brève énumération reviendraient, mais à des degrés différents. A bientôt 25 ans, la jeune femme se laisse vivre, portée par les événements. Prendre une décision importante ? Très peu pour elle. Mais comment l'en plaindre quand on sait que pendant des années, elle n'a eu aucune possibilité de faire des choix pour elle-même. Son immaturité vient de là mais elle est compensée par un esprit revanchard. La seule fois où elle n'a pas foncé tête baissée dans le danger remonte à l'incendie de sa maison ; depuis, c'est un vrai casse-cou qui veut prouver qu'elle est capable. Capable de vivre, de ressentir, de prendre des risques, d'exister en somme. Oui, elle semble vouloir prendre une revanche sur son existence d'enfermement et met toute son énergie à vivre.
La tenir en laisse pour l'assagir ? Bien malin celui qui l'attrapera ! La seule personne qu'elle accepte d'écouter est Mr Hycks. Elle aime les gens et ait capable de leur montrer avec forte démonstration mais elle retrouve face à ce personnage sa nature d'enfant sage et docile. Ne lui doit-elle pas tout ? Elle le lui prouve en étant parfaitement soumise à sa volonté.
Mais, dans ce débordement d'énergie, il y a la face sombre des mauvais jours. Ceux où le doute l'assaille, où les rêves sont des cauchemars et où tout semble gris et sans saveur. Si elle prend des risques dans ces jours-là, sa volonté n'est pas de prouver son existence mais plutôt d'y mettre un terme.
Telle une bougie, toujours son esprit vacille entre la flamme forte et la fumée éphémère.



Celle qu'on appelle Pyro est née il y a environ deux ans, lorsque Mr.Hycks choisit d'intégrer Juliet Ahston au sein de la SteelCorp. Celle qu'elle était avant n'est cependant pas très différente de qui elle est aujourd'hui. Comme tout un chacun, ce sont les épreuves qui l'ont forgée et l'ont faite à l'image de la femme que vous avez devant les yeux.
Une enfance tranquille dans une bourgade au nord de Galway, entourée de ses parents et de sa jeune sœur : jeux d'insouciance, apprentissages, affections. Une époque heureuse jusqu'à ce que l'adolescence pointe le bout de son nez. Les traits de caractère de la jeune fille s'affirmaient, chose normale, mais ils la mettaient souvent en porte-à-faux avec ses parents : une adolescence classique me direz-vous. Si elle ne s'était accompagnée de la manifestation de sa mutation génétique.
Ce jour-là restera gravé dans son cœur et son âme. Ce jour où sa famille périt et où on la condamna pour ce crime. « Je n'y suis pour rien !! » clama-t-elle haut et fort alors qu'on l'emmenait dans cet hôpital froid et sombre. Petit à petit, son souffle s'éteint et ses plaintes se firent murmure. Pourquoi s'époumoner si personne n'est là pour vous écouter ?

Une dispute, une de plus. Pour quoi était-ce déjà ? Une limite franchie, une interdiction dépassée ou un pantalon mal rangé ? Peu importe finalement... Le résultat. Seul le résultat compte. Juliet était fatiguée de se faire disputer continuellement ; elle aurait voulu changer de parents ou que ceux-ci comprennent mieux son envie d'indépendance. Mais les parents, ça ne peut pas comprendre... Ils s'inquiétaient sans cesse pour elle et si certains jours, elle semblait bien prendre leurs remarques et recommandations, le lendemain, elle pouvait les envoyer baladés pour une broutille ou un regard trop insistant sur sa tenue vestimentaire.
Pourquoi ce jour-là plutôt qu'un autre ?
Elle s'était précipitée dans sa chambre, sentant la chaleur de sa colère lui monter aux joues. Lorsqu'elle avait claqué la porte, elle entendit alors un petit bruit. Un bruit inhabituel, celui d'un souffle d'air contre le montant de bois : la réaction chimique avait pris. La peinture s'enflamma la première, craquelant le bois. Très rapidement, les flammes grignotèrent le cadre et se glissèrent de l'autre côté. De la moquette verte du couloir s'élevait déjà une odeur rance de fumée. Elle entendit sa sœur crier, prisonnière de sa chambre, comme elle-même l'était de la sienne. Très rapidement, l'incendie avait gagné les murs autour d'elle et elle n'osait bouger pas même pour tenter de rejoindre la fenêtre. Tout brûlait si facilement... Mais comment était-ce possible ?
Les planchers craquaient, les poutres se fissuraient, les tissus se consommaient et les chairs suffoquaient. L'adolescente voyait son univers s'éteindre autour d'elle et entendait la souffrance de ses proches : les adultes appelaient leurs filles et la petite leur répondait paniquée et blessée. Juliet pleura. Encore et encore. Et comme si ces pleurs étaient des allumettes supplémentaires, le sol autour d'elle s'embrassa davantage.

Les fumées lui piquèrent les yeux et les poumons mais aucune flamme n'avait eu d'emprise sur sa peau. Pieds nus, elle poussa finalement la porte calcinée et fumante de sa chambre pour tenter de rejoindre sa famille. Avaient-ils pu s'enfuir ? Tout ce qu'elle avait entendu lui laissait craindre le pire. Le plancher craqua sous ses pas ; il s'était effondré par endroit et son escapade dans ces ruines brûlantes fut difficile. A chaque pièce qu'elle visitait, elle ne vit que désolation : quelques morceaux brûlaient encore et le premier corps qu'elle discerna ne pouvait être que celui de sa cadette. Elle s'approcha, persuadée de s'en vouloir de cette témérité : l'enfant était recroquevillée sur elle-même, serrant une forme fondue entre ses bras. Son ours en peluche. Juliet tint bon devant ce spectacle, se surprenant elle-même. Elle n'y croyait simplement pas. Puis elle continua sa reconnaissance, descendit l'escalier, manquant de se fracturer une cheville en passant à travers le bois fragilisé. Deux corps gisaient là : un au pied des marches, l'autre tombé avec une partie de la rambarde. Elle ne sut dire qui étaient qui : son père et sa mère. Morts eux aussi. Elle s'assit sur la dernière marche, hagarde. Elle était seule.

Dehors l'alerte avait été donné. Les pompiers étaient déjà sur place mais leurs lances à eau n'étaient plus d'une quelconque utilité. La police arrivait à peine, se frayant un chemin à travers les badauds réunis. Seule survivante, à peine touchée par les flammes, elle fut jugée coupable avant d'avoir ouvert la bouche. Mais parce qu'elle était encore mineure et qu'on pensait pouvoir la soigner de son mal -la pyromanie ou une folie quelconque qui l'aurait conduite à un tel crime-, elle fut conduite dans un hôpital psychiatrique. Elle y passa de nombreuses années et certaines d'entre elles ne furent pas trop mauvaises... jusqu'au jour où un homme vêtu d'un grand manteau vint la chercher : elle !

Elle commença alors sa seconde vie.


De quoi furent constitués ces deux dernières années ? A part savourer l'air frais de la liberté retrouvée ? Les premières semaines parurent à la fois longues et trop courtes à Juliet : elle dut réapprendre le monde, comment celui-ci fonctionne réellement et ce qu'était la vraie vie. Tant de temps derrière des cloisons capitonnés vous coupe étrangement des réalités. Et puis, il y avait les exercices auquel la soumettait Mr Hycks : elle devait se maîtriser... Chose compliquée quand tout vous émerveille et tout vous surprend : telle une enfant entrant pour la première fois dans un lieu nouveau, elle dévorait tout du regard. Tout était beau à ses yeux innocents mais tout n'était pas parfait et là l'adulte reprit le pas sur la petite fille en elle. Elle apprit ses leçons et se mit à croire en cette « cause » dont on lui parlait tant et si bien. Certes, elle était humaine mais si particulière lui assurait-on... ! Elle y croit et parce qu'elle le doit à celui qui l'a sortie de son petit enfer, elle continuera d'y croire et de le servir fidèlement. Son don doit servir les desseins de la cause et de l'entreprise : elle fait ce qu'on lui dit de faire... Lorsqu'elle lut dans le journal le bilan du grand incendie du Zombillenium, elle s'isola pendant plusieurs jours puis revint avec un grand sourire, détendue et sereine, comme si rien ne s'était passé. Il fallait accepter les épreuves, faire le deuil du passé pour avancer. Seul aujourd'hui compte pour arriver à demain !


Comment avez-vous trouvé le forum ?
Par l'intermédiaire d'un très bon annuaire sur le fantastique
Et je n'arrive pas seule... !

Le JDR et vous? Idylle récente ou vocation de longue durée?
Ça commence à faire quelques années ^^

Des questions / remarques avant de vous lancer ? Bonjour ^__^

Bonjour et tout d'abord bienvenue sur le forum ^^.

J'ai trouvé la fiche très agréable à lire et complète, pour moi il n'y a aucun problème de ce coté-là, tu as bien repris les détails du prédéfini.
Après je pense qu'il faudrait peut-être ajouter quelques détails sur sa vie depuis qu'elle est arrivée à Galway et par rapport à la fin du Zombillenium.

Dans tous les cas, il faudra attendre la patte de notre vénéré Hycks qui sera surement ravi d'avoir sa petite pyromane

En attendant, je te laisse remplir les champs "Qui suis-je" et "taille/poids - Age apparent" comme expliqué juste ici.

Bonjour et merci ^^
J'ai rajouté un paragraphe sur les 2 dernières années. C'est plus succinct mais c'est fait exprès.

Un très bon annuaire fantastique... Moi je sais c'est lequel il n'y en a qu'un seul de super d'abord

*fait sa pub*

Avec un peu d'avance car tu n'es pas validé, mais bienvenue Juliet^^

Bonjour,

Votre fiche est très intéressante, bien écrit et je n'ai aucune remarque à vous faire. Cependant, comme vous êtes membres de la SteelCorp, je laisse le soin à votre futur patron, Mr Hycks l'honneur de vous ouvrir les portes de notre sombre citée.

Aussi je vous souhaite également la bienvenue sur Hell's gate avec un peu d'avance

Merci tous les deux ^^
J'attends donc l'aval de mon futur boss ;D

Bonsoir et bienvenue!

Idem, rien à redire sur la fiche, elle est bien rédigée, agréable à lire et complète, ne manque plus que l'aval de X

Bonsoir,

Malheureusement, je ne trouve à l'instar de mes collègues rien à redire sur votre fiche, je me vois donc contraint et forcé de vous souhaiter la bienvenue sans avoir à pinailler d'abord, si ce n'est pas malheureux franchement?

Vous pouvez dès à présent faire une demande de RP ici-même, ou bien participer à notre programme de parrainage juste là ou encore vous inscrire au prochain event en préparation, ou les 3 à la fois si le coeur vous en dit!

Je vous invite à surveiller votre boîte à MP, car il n'est pas impossible que je vous confie une mission courant de semaine prochaine...

Bon jeu!

Bienvenuuuuuuuuuue

Tu chercherais pas à faire des heures de babysitting pour arrondir tes fins de mois par hasard?

Écoute, ça paye combien ? ;D


Et merci pour votre accueil à tous (ici ou sur la cb) ^^ Ca fait vraiment plaisir d'être bien accueillie comme ça

Pyro !
Ca, c'est un personnage que j'avais particulièrement apprécié dans les prédéfinis. Bienvenue à notre pyromane nationale donc !