Sexe: Professionel

Lieu et date de naissance: Pragues, 1686.

Race: Vampire


Apparence physique:
Quelques traits de son visage pourraient trahir ses origines d’Europe de l’Est : le regard bleu glacier, qui semble toujours vous traverser de part en part et lance carrément des icebergs lorsqu’elle est en colère. Son teint pâle, bien plus translucide que celui des vampires habituels, témoigne d’une carnation naturellement claire.
Sa chevelure, en revanche, est d’un brun profond, aux reflets légèrement bleutés. Elle la porte toujours plus ou moins longue et lâche, accommodée selon ses envies du moment : lisses ou ondulés, avec ou sans frange…
Son corps, outil de travail, a toujours été bien entretenu, d’une façon méthodique le rendant presque impersonnel : ses courbes harmonieuses, ses formes avantageuses pourraient faire pâlir d’envie les gravures de mode, mais il ne se dégage pas d’elle un sex appeal à la Dita Von Teese. Sa peau d’une pâleur extrême, parfaitement uniforme et dépourvue de la moindre pilosité est totalement lisse, recouvrant un corps sans la moindre imperfection mais aussi sans aucun signe distinctif : un corps aussi froid que celui d’un mannequin de vitrine de lingerie.

Niveau vestimentaire, la demoiselle a l’apanage de sa profession : court, décolleté, transparent, voire les 3 à la fois, toujours provoquant, pas toujours classe, parfois vulgaire. La vampire se fiche pas mal du regard des autres, car les vêtements représentent pour elle sa vitrine, son moyen de mettre en valeur sa marchandise, et on n’attire pas les mouches avec des cols roulés et un style Madame. Si les clients voulaient sauter une réplique de leur bourgeoise, ça se saurait.
Les pieds sont toujours chaussés de ce que l’on appelle communément des « fuck me shoes » : talons aiguilles démesurés, chaussures à plateforme, elle a tellement porté ce genre de choses que même pieds nus, elle se déplace sur la pointe des pieds.

Pour finir, la vampire se parfume abondamment de fragrances voluptueuses et ambrées, une façon pour elle de dissimuler sa propre odeur et d’achever sa transformation en un produit consommable.


Ceux qui l’ont connu parleront certainement d’elle en ces termes « furie, agressive, vulgaire, caractérielle, têtue, incisive, corrosive ».
Si pour son commerce elle sait faire fi de sa personnalité et se montrer d’une hypocrisie parfaite, une fois la passe terminée le naturel chassé revient au galop pour donner une Llylewin brute de décoffrage.
Les notions mêmes de courtoisie, de tact et de politesse lui sont étrangers, elle dira toujours ce qu’elle pense sans se soucier d’égratigner l’amour propre de son interlocuteur. Son langage est d’ailleurs l’image de sa façon de converser : rude et sans fioritures.

N’allez cependant pas penser que notre vampire est une souillon sans éducation, bien au contraire : au début de ses années vampiriques il lui fut dispensé la meilleure des instructions, elle est donc capable de manier les grands phrasés et de nommer l’utilité de tous les couverts que l’on peut trouver à côté de son assiette lors des dîners mondains. Elle a simplement choisi d’abandonner cet univers qui ne lui correspondait pas pour revenir à son foyer d’origine : le peuple de la rue.



Difficile de narrer une si longue existence sans vous condamner votre journée, aussi nous resterons synthétiques.

Sofia Němcová de son vrai nom est donc née à Prague en 1686, d’un père alcoolique et de son épouse assez conciliante pour se faire engrosser au gré des désirs de son homme.
Il naquit beaucoup d’enfant, peu réussirent à passer le cap des 5 ans, ce fut le cas de la petite Sofia, qui batailla tant bien que mal pour survivre. Malheureusement, alors qu’elle avait 16 ans, une violente querelle l’opposa à son père, la contraignant à fuir la maison. Sans domicile, victime du froid et de la faim, la jeune fille fut une proie facile pour une marchande de fesse qui la prit, ou plutôt l’agrippa sous son aile, vendant sa virginité aux enchères.

Les années à se faire souiller par des hommes sans égards passèrent, jusqu’à ce que la maladie s’en mêle : prise de violentes quintes de toux, amaigrie et crachant du sang, elle fut expulsée sur le trottoir sans autre forme de procès.
Trainant sa misère, la jeune femme de 20 ans chercha alors un peu de réconfort dans la foi et alla se confesser à un prêtre, qui en remerciement la dénonça aux gardes de la ville, qui la mirent au cachot.

La pauvrette se croyait destinée à dépérir au fond de sa cellule, mais un énigmatique personnage lui sauva la mise à défaut de la vie. Utrillo, son Créateur, la transforma en vampire afin de la faire passer pour morte et s’échapper des barreaux.
Ce vampire misanthrope, souffrant de sa solitude, avait décidé de jouer les Pygmalions en sortant une pauvre fille de son caniveau et en l’élevant aux plus hautes sphères de la société, mais la distraction se transforma au fil du temps en affection sincère et partagée, puis en des sentiments plus complexes.
Formant désormais un vrai couple, les deux vampires menaient une existence dorée dans le faste de la noblesse et le luxe.

L’Eté 1842 allait sonner le glas de cette parenthèse enchantée : un individu allait assassiner Utrillo, laissant la jeune vampire totalement seule et désemparée.
Rejetant la bonne société qui lui avait tourné le dos à peine son compagnon mort, Llylewin décida de retourner à la rue de ses origines et son existence devint une course à la vengeance : vengeance de la mort de son Créateur, dont elle cherchait assidument l’assassin, mais aussi vengeance des hommes en général . A défaut de pouvoir faire payer ceux qui avaient souillé son corps, elle allait les faire payer tous, décimant avec violence le cheptel de clients des villes qu’elle visitait.

Sa routa croisa celle de Sulie, un vampire se déclarant prince et qui décida de s’allier à elle et de l’aider dans sa quête vengeresse. Les amants terribles écumèrent plusieurs villes, jusqu’à ce que leurs recherches les mènent vers la ville de Galway.

A force de stratagèmes, ils finirent par retrouver l’assassin, qui se trouvait être un tueur à gages. Ce dernier finit par donner le nom de son commanditaire au terme d’une séance de torture assez musclée, et cette révélation, loin de soulager Llylewin, la troubla encore plus : le commanditaire d’Utrillo n’était autre que son père…

Cette quête tournant à la véritable obsession sonna le glas du duo Sulie / Llylewin, se dernier préférant prendre le large aux bras d’une vampire bas de gamme rencontrée dans une taverne.

La prostituée trouva alors une aide providentielle dans la personne d’un médium décadent, le Duc Carrégau, qui grâce à ses pouvoirs divinatoires la guida sur la voie de son ennemi.
Sa pugnacité finit par lui conduire à la victoire ; au terme d’étranges évènements, Llylewin tua Aturo di San Remo, père et assassin d’Utrillo, avec dans les mains un étrange caillou : la pierre rouge.

L’assouvissement de cette vengeance si longtemps espérées plongea la vampire dans le chaos le plus total. Sombrant dans l’enfer de la drogue un instant, elle décida de se mettre un coup de pied au derrière et de mener à bien un projet qui lui trottait dans la tête depuis un certain temps : créer sa maison close à elle.

Pactisant avec la pègre irlandaise locale et quelques travaux plus tard, le Quality Street vit enfin le jour et la reconversion de la prostituée en maquerelle.
Peu de temps après, la ville de Galway fut agrémentée d’un parc d’attraction et du lot de personnes incongrues qui allait avec, faisant déguerpir la pègre : Llylewin se retrouva donc sans le sou, privée du soutient de ses « actionnaires».

Pour couronner le tout, la vampire se retrouva au cours d’une soirée de débauche et à l’insu de son plein gré mariée à un lycan, le docteur Stasi Tabaristan, individu dont le simple nom lui hérissait le poil. Tentant de casser cette union par tous les moyens y compris celui du « jusqu’à ce que la mort nous sépare », Llylewin se retrouva engrossée par un vampire client de passage…

Criblée de dettes, affublée d’un mari indésirable et d’un enfant en route encore moins désiré et dont elle ignore encore l’existence, voilà qui n’aidera pas à radoucir le caractère de la volcanique dame !



Comment avez-vous trouvé le forum ? Je suis modo !

Le JDR et vous? Idylle récente ou vocation de longue durée? Je suis sur le forum depuis ses débuts, ça vous donne une idée ?

Des questions / remarques avant de vous lancer ?M’obliger à faire une fiche, c’est vache quand même…

Ravi de vous revoir parmi nous!

N'oubliez pas de remplir le champ "Qui suis-je" une fois votre fiche validée.

Vous pouvez laisser vos commentaires sur la nouvelle version dans ce topic.

Concernant vos Rps, ceux-ci doivent se situer chronologiquement après ceux situés sur l'ancienne version. Vous pouvez en débuter de nouveaux ici et participer à l'event où vous êtes conviée:


La participation n'est bien entendu pas obligatoire, mais peut être cumulée avec d'autres rps étant donné que l'event se situe hors temps.

Bonne bêta test et à très bientôt !

Yay, vive moi!