Canelle

Sujet: Canelle Jeu 21 Nov 2013 - 18:45

Canelle

Sexe : Féminin

Lieu et date de naissance : Née à Galway en 1991

Race : Humaine

Aspect physique

« Une ardente lumière dans le noir. Au milieu de la monotonie de la foule des autres, Canelle est un joyau brûlant et inaccessible. La silhouette élancée et menue, c'est une de ces femmes-enfants qui marient habilement une trompeuse douceur à une brûlante maturité. Épanouie et vivace, elle se drape d'un port altier qui n'a pourtant rien du dédain aristocratique qu'ont parfois les mégalomanes ; la distance qu'instaure la jeune femme est plus subtile, plus voilée, et ne se sent qu'après qu'on lui a adressé la parole et non avant. Elle pose ses yeux sur vous, l'ombre d'un rictus sardonique sur les lèvres, et répond autant avec la voix qu'avec ses gestes pourtant économes. Vous verrez sur sa peau des tatouages profonds et purs, de complexes arabesques qui serpentent et se replient sur elles-mêmes en recouvrant tout son corps de traînées noires, rouges, bleues et vertes. Ne vous fiez ni à l'honnêteté de son regard limpide, ni à la candeur de son visage angélique ; pas plus que vous ne devez croire les promesses de ces longues mèches auburnes qui la couronnent d'une cascade rutilante. On pourrait croire que c'est un artiste qui l'a créée, qui a dessiné du bout d'un pinceau terriblement fin chacune des courbes de son être et de sa figure, esquissant un tableau exquis qui peut émouvoir. Et c'est forte d'un tel savoir que la jeune femme esquisse ses entrechats sur le fil de sa destinée, avide de s'approcher de la gloire qu’on lui a promis… »

“Canelle est une jeune femme singulière, et autant son esprit laisserait penser le contraire, autant son corps ne saurait démentir cette vérité. Avec un cul et une poitrine dotés de ce galbe-là, ma foi, il est assez difficile de ne pas jeter un œil. D'autant plus qu'elle a une certaine manie, celle de ne pas porter énormément de fringues sur elle si vous voyez ce que je veux dire… La vie dans les rues a délié ses membres et fuselé son corps, tout en l'émaciant au possible. Elle possède un charisme un peu sauvage qui lui vient autant de ses manières de garçon manqué que des tatouages qui pullulent sur son corps. Non sans une certaine immaturité, elle aime jouer des atouts que la nature lui a donnés, parmi lesquels on compte ses traits harmonieux et le saphir limpide de ses yeux. Ce petit bout de femme coiffe élégamment sa chevelure auburn et il lui arrive d’en tresser quelques mèches et même d’y glisser une perle ou deux.. De son nez petit à ses lèvres minces, tout paraissait promettre une certaine douceur, et pourtant ! La nuit que j’ai passé avec elle ne fut pas si douce..” Un ancien amant

« Chaude comme la langue malicieuse d'une flamme. Calculatrice, à la manière d'un serpent bien rodé. Canelle n'attend rien de la part de ses pairs et estime que la nature même des hommes ne saurait les déclarer justes ou altruistes. De cette façon, il devient impossible d'accorder véritablement sa confiance à qui que ce soit. Tout est égoïsme. Tout est désir. Tout acte et chaque parole sont dictés par une envie, déterminés par un but. Par conséquent, il lui faut se méfier des autres dans l'optique où leurs objectifs peuvent différer des siens, voire même les contredire. Ce n'est pas de la paranoïa : c'est un mode de vie hystérique, où la défiance dissimulée est le seul rempart qui vaut tous les autres.

A sa manière, Canelle est extraordinairement ouverte d'esprit. En fait, on pourrait même dire qu'elle l'est beaucoup trop, acceptant tout avec une attitude sardonique déguisée par un masque de compréhension. La seule vérité existante d'un bout à l'autre du monde connu tient en un unique mot : désir. Désir. Désirer le pouvoir. Désirer la liberté. Désirer l'amour. Désirer la reconnaissance. Désirer la vengeance. Tous les désirs se valent, tous les désirs sont à égalité dans leur force et leur tendance à croître jusqu'à brûler qui n'ose pas les satisfaire. L'individu est au centre de cette philosophie, l'individu propre qui seul peut écraser autant d'autres qu'il sera nécessaire à l'accomplissement de son… désir. »

La vie n’est pas toujours drôle. C’est ce que le Monde apprend à ses habitants, et seuls les fous viennent contredire cette vérité. Pour ma part, j’ai reçu une autre leçon ; si l’existence n’a rien d’amusant, alors fais tout pour sourire à chaque instant, et lui faire un pied-de-nez. Après tout, ne sommes-nous pas libres des choix que nous faisons ? Je suis née à Galway, de l’union de Hjalmar et Chiara, un suédois et une italienne. Le premier était militaire, et il arrivait souvent qu’il s’absente de longues périodes. Ma mère elle était domestique en ville et avait hérité de quelques connaissances médicinales, bien que son savoir n’ai pas pu sauver mon grand-frère mort quelques années après ma naissance et dont je n’ai qu’un très vague souvenir. Mais mes parents décidèrent rapidement de quitter Galway pour rejoindre Dublin..

Enfant, je ne pouvais pas tellement aider mes parents dans leur travail et passais mon temps dans les jambes de ma mère, qui s’échinait comme elle le pouvait à remplir ses obligations envers la famille qu’elle servait : les Fournier, installés à Dublin eux-aussi. J’avais moins de dix ans lorsqu’elle a été surprise à fourrer une magnifique Rolex dans sa poche. Chez les Fournier, la justice n’a rien de tendre et elle n’a pas protesté lorsque l’homme de la famille lui a fait donner du fouet plutôt que de la présenter devant un tribunal…

J’y ai assisté, et j’en garde un souvenir d’une clarté terrifiante. Hébétée, je tressaillais à chaque fois que la lanière venait frapper son dos, déchirant indifféremment vêtement et chair. Dans ma mémoire, le sang y coule avec une telle abondance…

Je me suis longtemps interrogée sur le sentiment que cet incident a fait naître en moi car petite, je ne comprenais pas encore qu’il s’agissait de haine. De là vient mon dégoût pour les grands de ce monde, qui ont droit de vie et de mort, mais également de douleur, sur nous autres. Défendez votre liberté avec les ongles s’il le faut, car elle bien plus précieuse que tout ce que vous pourriez posséder d'autre. Plus grande, je me suis aussi demandé si cet événement n’était pas le facteur expliquant ma soudaine envie de rébellion. Quelques années plus tard, je me suis découverte une vraie passion : les plaisirs de la chair. Ma mère n’en sut jamais rien, mon père lui était trop souvent absent pour s’en rendre compte. De toute façon, il y avait un autre sujet qui fut à l’origine de nombreuse dispute : les tatouages.

De nombreuses années après l’incident du vol, j’étais assez mature et grande pour me mettre au travail à mon tour, et les Fournier m’ont prise à leur service. Ma mère me répétait que c’était une bonne chose, que cette fonction était bien payée et présentait peu d’inconvénients, mais je serrais les dents à chaque fois qu’elle le disait, gagnée par le souvenir de son calvaire. Pourtant j’obéissais, silencieuse et zélée. Cet acte criminel qui nous avait valu tant de souffrance s’était-il profondément inscrit en moi ? Je ne saurais le dire, toujours est-il que je me suis surprise très tôt à voler à mon tour de menus objets. Un couvert, un pendule, un bracelet… que je revendais ensuite dans l’un des boutiques de Dublin. Ça a duré trois ans, avant d’être attrapée. La sanction a été la même que pour ma mère.

Oh, vous pouvez bien vous dire tout ce que vous voulez. Que vous allez résister, que tout ça est un mauvais moment à passer, qu’il suffit d’être forte et d’ignorer la douleur. Mais la douleur ne s’ignore pas. Elle se grave en vous, elle prend possession de chacune de vos émotions et la seule pensée qui vous traverse encore l’esprit c’est « quand donc cela va-t-il s’arrêter ? ». Curieusement, le souvenir que j’en garde n’est pas aussi précis et clair que celui que j’ai de ma mère subissant le même traitement. J’ai mis des semaines entières à me remettre, et la honte a été brûlante. A peine guérie, j’ai décidé qu’il était temps pour moi d’aller voir d’autres cieux loin de cette bonne ville que je détestais, d’ailleurs mes parents commençaient à me rendre folle en voulant que j’arrête la drogue. Une autre passion que je me suis découverte en errant dans les ruelles sombres de la ville. C’est ainsi que je suis allée plus vers l’intérieur du pays, allant de hameaux en villages, laissant famille et passé derrière moi.

C’est ainsi que j’ai rencontré cet individu, un homme d’affaire, qui se proposa de payer ma cure de désintoxication en échange de ma participation dans un blue movie. Passionnée par les plaisirs de la chair, je n’ai pas hésité bien longtemps. Et me voilà en train d’enchainer les tournages, les soirées dans des clubs privées et j’y ait rapidement pris goût. Cela a duré quelques temps..
Mon contrat étant terminé, j’ai pris le direction de Galway sous les conseils de mon "mentor"..

Je fis donc mon retour dans ma ville natale avec une certaine appréhension. Avec mes derniers billets en poche, je me pris une chambre à l’hôtel des Catacombes. L’endroit était bien disgracieux au vue de ce que le bâtiment proposait. Je fus impressionnée par la prestance et la modernité des lieux.

Durant les premiers jours, je ne me sentis pas vraiment à l’aise dans cette ville, sans famille ni amis. Je connus aussi durant les premières semaines un autre fardeau. Je ne passais guère inaperçue dans cette ville du fait de ma grâce naturelle, de mes longs cheveux auburn et de la profondeur de mon regard. Partout où je cheminais, je sentais des regards qui pesaient sur mon dos. L’on pouvait y lire de l’admiration, de la jalousie, ou même pour certains, juste du désir, une envie de lubricité. J’appris rapidement qu’un regard longuement appuyé pouvait mettre en déroute n’importe quel garçon, aussi téméraire fut-il. Un geste, une parole agréable, un battement de cil à l’adresse de ses blondins, et s’en était fini de leur résistance.

Je remarquai également que les « gentilshommes » s’attardaient souvent sur ma poitrine, courbes parfaites qui sculptaient mon corps. Je perdis rapidement ma pudeur, et j’exploitai cette nouvelle arme. Si auparavant j’usais de ma langue et de ma gestuelle pour parvenir à mes fins, désormais, et surtout avec le sexe opposé, je laissais parler mon corps, offrant aux regards appréciateurs un décolleté légèrement plus osé que la normal. Pas de trop cependant, afin de laisser l’imagination de ces jeunes mâles s’enflammer alors qu’ils posaient furtivement leurs yeux sur mon décolleté.

Mes pas me menèrent rapidement au Quality Street, la maison close de la ville. Vu que mes finances étaient au plus mal et que le métier de prostituée ne me dérangeait pas le moins du monde, je fis la démarche pour obtenir un entretien avec la maquerelle et après une petite heure de discussion plus ou moins technique, j’apposai une petite signature au bas du contrat que me tendait Llylewin. J’allais pouvoir apporter ma pierre à l’édifice qui était d’ailleurs en pleine reconstruction, même si je devais d'abord passer une période d'essai.
La réouverture du Quality Street fut une magnifique soirée où plumes et écailles étaient abondantes.
Cela fait maintenant plus d’un an que je travaille ici, et j’ai abandonné ma chambre des Catacombes pour prendre celle qui me revenait de droit au QS…

Comment avez-vous trouvé le forum ? En fouinant sur google.

Le JDR et vous? Idylle récente ou vocation de longue durée? Idylle de moyenne durée tongue

Des questions / remarques avant de vous lancer ?

Messages : 2199

Bonsoir!

N'oublie pas de poster à la suite quand tu auras terminé ta fiche afin que les admins puissent l'examiner Smile

P.S: L'avatar ne s'affiche pas correctement car il y a un espace en trop avant le "align".

Sujet: Re: Canelle Ven 22 Nov 2013 - 20:40

C'est bon ! J'ai laissé une fin ouverte parce que je ne sais pas trop comment vous intégrez un personnage prédéfini sur le forum Canelle 1254190654

Enjoy !

Messages : 687

Bonsoir,

Avant de vous donner les accès à notre sombre cité je vais laisser Llylewin s'exprimer sur votre fiche étant donné qu'il s'agit de votre future patronne, mais j'aurais néanmoins quelques remarques à formuler:

- Votre profil n'est pas complet, il manque le champ "Qui suis-je", comme expliqué juste ici.

- D'après l'historique du Quality Street, votre personnage y travaille depuis environ un an, il faudrait donc prolonger votre fiche pour combler ce laps de temps sans forcément donner trop de détails si vous souhaitez développer cette partie par la suite avec vos camarades de jeu.

N'hésitez pas si vous avez des questions,

Gianna

Messages : 2199

Tadam! Me voici ^^

En plus des remarques formulées par Gianna j'aimerais que le physique soit détaillé plus précisément, car en l'état il est très poétique mais il ne décrit pas trop l'apparence de la demoiselle: on sait qu'elle a des tatouages, les cheveux sont censés être bruns alors qu'ils sont plutôt roux/auburn sur l'avatar, je n'ai rien vu (ou pas compris) d'informations sur la couleur des yeux, la taille, la corpulence, les formes, le style vestimentaire? En tant que mac, j'aime avoir des détails sur la marchandise Canelle 660555693

Sujet: Re: Canelle Sam 23 Nov 2013 - 18:29

J'ai complété ce que vous m'avez demandé Wink

Messages : 2199

Tout me va sauf un petit détail:

Canelle a écrit:: Et après quelques semaines dans la peau d’une cliente, la maquerelle en personne me convoqua pour me proposer un job.

Comme mentionné dans l'historique du QS, ce dernier a été détruit au mois d'avril avant de recruter des nouvelles recrues entre septembre et décembre, cela ne colle donc pas trop temporellement. De plus, en tant que mac je me vois mal proposer à une cliente de bosser pour moi étant donné qu'elle me rapporte déjà du cash ^^
Du coup, au niveau cohérence ça sera plus un recrutement classique, avec entretien, période d'essai et tout le tintouin!

Sujet: Re: Canelle Dim 24 Nov 2013 - 16:27

Je pense que c'est bon Smile

Messages : 2199

Pour moi c'est tout bon Smile

Messages : 688

Bonsoir,

Etant donné que vous venez d'être adoubée par la Mère Supérieure, je vous ouvre les portes de notre sombre cité.

Vous pouvez dès à présent solliciter un parrainage ou bien rechercher directement un camarade de jeu.

En vous souhaitant un agréable séjour parmi nous,

Mr.X