Uma Crowley
Sexe : Félicitations, c'est une fille.
Lieu et date de naissance : Le 4 octobre 1992 : elle a 21 ans.
Race : Vampire de sang pur (mais de sang un peu trop mordu dans la lignée pour être pur-pur.)
Aspect physiqueUma ne fait pas son âge. Si elle a passé la vingtaine, physiquement, elle a tout juste une gueule d'ado. Pas très formée, fine et plutôt petite, même pour l'âge qu'on lui donnerait, elle n'est pas bien impressionnante. Rousse comme l'enfer, avec de très grands yeux d'un bleu électrique, elle a des lèvres épaisses et larges, qui sourient tout le temps. Ses dents, pour qui est un peu au courant de ce qui peut se trimbaler la nuit, racontent ce qu'elle est : quatre espèces de canines en haut, trois en bas (elle en a une en trop à gauche, et elles se chevauchent légèrement), son rictus amusé, rieur ou espiègle est bel et bien celui d'une vampire, même lorsqu'elle essaye de ne pas trop montrer les crocs. Lorsqu'ils lui poussent, quand elle a faim ou veut faire peur aux enfants, elle a une gueule de requin. C'est tout pointu là dedans, et pas mal de travers.
Pâle évidemment – déjà qu'elle est rouquine, par la force des choses elle ne sait pas ce que c'est qu'un bain de soleil – elle n'a pas de tâches de rousseur, et pas de cicatrices non plus. Piercings, tatouages, pas de ça sur elle, ses plus grandes fantaisies sont des dessins au feutre qu'elle se fait sur les mains, les tatouages éphémères du genre qu'on trouve dans les paquets de chewing-gum, ou ses quelques essais de maquillage (c'est de son âge). Elle a un très vieux baladeur cassette qu'elle garde souvent dans les oreilles, même s'il ne fonctionne plus depuis un bail. C'est un peu sa notion du bijou.
Question formes, ça pousse tranquillement, mais fine comme elle l'est, ça n'est pas bien flagrant. Question vêtements elle est un peu excentrique, et pas très raccord avec Galway. T-shirt criards, rajouts dans les cheveux couleur néon (ou radioactivité selon l'observateur), elle adore une vieille paire de jeans usée jusqu'à la corde et un peu trop petite maintenant, ou les bas de jogging. Pas très fashion victim, donc, ni très élégante. Enfin, pour elle, le summum de la classe est une mini jupe à carreaux avec des collants épais, et une petite chemise blanche à col en dentelle.
Signes distinctifsElle mâchouille souvent des sucreries, même si le goût ne lui dit rien. Simplement, elle aime bien avoir quelque chose sous la dent, alors elle le fait. Un petit détail pour nos amis de la police : Uma n'a pas d'existence légale, n'ayant jamais été déclarée. Elle n'a donc pas de papiers, n'a jamais été inscrite à l'école, ce genre de chose.
Elle a l'âge mental de son corps, dans l'ensemble. Sa croissance un peu plus lente que la moyenne humaine ne lui a pas donné de maturité supérieure, juste un peu plus d'expérience en trucs et astuces de sale môme indisciplinée. Sautillante, pétillante, elle veut toujours s'amuser, et ne voit que très, très rarement le mal dans ce qu'elle pourrait fait. Pas qu'elle soit complètement idiote, non, juste que les conséquences sont très loin d'elle, elle vit dans l'instant et compte bien profiter de sa vie biscornue. Elle a déjà eu une quinzaine de meilleures amies pour la vie et la moitié d'entre elles, d'ailleurs, sont assez traumatisées par sa fréquentation. Elle entraîne souvent tous ceux qui ont la mauvaise idée de l'entourer dans ses idées folles, que ça soit d'aller se teindre les cheveux en rose, vert et orange, d'aller faire du vol à l'étalage ou de s'amuser à entrer par effraction chez quelqu'un pour lui faire peur, sous le prétexte que c'était un « vieux con » qui les a « regardées de travers ».
Sa très récente solitude ne lui a pas vraiment appris la prudence. Elle est encore dans sa phase formidable-je-fais-ce-que-je-veux, et son niveau d'organisation se tient au fait de poser des pièges à rats dans la cave pour le casse-croûte et de veiller à ce que les fenêtres sont toujours bien condamnées. Pour le reste, elle chipe, mendie ou prend dans ce qui traîne ici ou là, et pour l'instant elle n'a pas eu d'autres soucis que de se faire vaguement gronder par un vigile de magasin qu'elle a réussi à embobiner. Pas dit qu'elle n'aie plus grave que ça prochainement, mais elle ne s'en soucie pas. De toute façon, elle ne se soucie jamais de rien.
Encore pas mal infantile, elle ne se préoccupe des mâles que pour dire qu'ils sont tous nuls et que c'est que des obsédés. Ses quelques blagues graveleuses sont pas mal trash, mais elle n'a jamais expérimenté ne serait-ce qu'une ombre de petit bisou en dehors des entraînements avec un stylo comme le font les copines, et l'idée d'aller vraiment rouler un gadin à quelqu'un fait avec de la vraie peau la terrifie. C'est d'ailleurs une des rares choses dont elle ai peur – douleur ? Police ? Autres créatures rôdant dans la nuit ? Pfeuh ! Elle ne s'est jamais blessée sérieusement, elle n'ai jamais fait autre chose que de croiser des flics comme tout le monde, et pour l'instant, elle pense que la nuit c'est chez elle, alors avoir peur de ça... Peut-être que des mauvaises rencontres lui mettront du plomb dans la cervelle, mais pour l'instant, ce n'est pas le cas ! Son plus grand défi est d'arriver enfin à faire une vraie bulle avec son chewing-gum. Non mais vous vous rendez pas compte comment c'est dur.
Niveau éducation... C'est dur aussi. L'histoire, elle la connait pour ce qui est marqué sur les brochures à touriste. Elle sait lire et écrire, même si elle a une orthographe approximative, et sait compter pour les questions pratiques, mais une fraction, ça faut pas lui demander ce que c'est. Elle n'est pas bête, mais ses facultés sont entièrement tournées vers le quotidien, et l'abstraction, c'est pas son truc.
Maman était une fille maudite. Mal née, mal vécu, mal mordue, mal éduquée, elle était une Vampire paumée comme elle avait été une fille perdue de son vivant. Originaire de Dublin, dans les quartiers pauvres, elle a travaillé comme elle a pu, vendant parfois son derrière dans les longues soirées froides où l'emploi ne se pressait pas à sa petite porte, mais le plus vieux métier du monde ne connaît pas vraiment de chômage, contrairement aux jeunes femmes sans qualification. C'est comme ça qu'elle a rencontré l'homme qui l'a tuée, et fait renaître, par solitude, par caprice. Un caprice qu'il a regretté, abandonnant la Vampire nouvellement crée rapidement.
Seule, et encore plus paumée qu'avant, elle a erré dans la nuit, jusqu'à rencontrer un Vampire plus âgé, plus expérimenté, plus disponible aussi pour lui apprendre les choses de la nuit. Elle a reconnu rapidement l'un de ses congénères, et parce qu'il était beau, parce qu'il avait l'air sûr de lui, elle se mit dans la tête qu'elle en était amoureuse. Et une femme amoureuse, ça sait parfois être patiente, et convaincante. Soir après soir, rencontres provoquées en rendez-vous approximatifs, elle a fini par se rapprocher de lui, apprendre deux trois choses de sa part, et à devenir son amante occasionnelle.
Sauf que la poisse, ça colle autant qu'une fille amoureuse. Elle est tombée enceinte, et assez vite en plus, malgré le peu de chances qu'il y avait qu'elle le soit. Uma sait d'après maman que, quand papa l'a appris, il a souri, il a dit qu'il était très heureux, et elle ne l'a plus jamais revu, bien qu'elle l'ai cherché partout. La fillette, elle, a toujours préféré croire que c'était sa mère qui, effrayée et pas dégourdie, avait préféré partir plutôt que de devoir lui annoncer, mais quoiqu'il en soit, elle n'était pas assez là pour le savoir, et sa mère a finalement bel et bien accouché toute seule, dans son coin de squat, et a élevé comme elle a pu son rejeton qui lui avait pesé sur le bide et la conscience deux ans et demi. Heureusement qu'un gamin comme ça, c'est assez solide, et qu'en dehors de pas mal de sang, ça ne demande pas grand chose en pédiatre, parce qu'elle en avait pas assez les moyens et beaucoup trop honte pour s'en occuper très bien.
Grandissant comme ça, entre deux squats de Dublin, la petite Uma a manqué de pas mal de choses, sauf de liberté. Débrouillarde très tôt, elle a appris que la vie, c'était surtout ce qu'on lui prenait, alors elle a chipé, bourlingué, appris à lire avec les livres d'exercices que sa mère lui trouvait. Encore heureux que la lecture intéressait la petite, sinon elle aurait été illettrée, tant sa mère ne savait pas comment la gérer, et n'avait de toute façon pas trop le goût à le faire. C'est sans doute de là que lui vient son caractère inconséquent et un peu capricieux : les seules limites qu'elle avait, le seul apprentissage qu'elle a eu, au final, c'était celui de la rue. Autant sa mère était poissarde, autant la gamine, elle, a été plutôt chanceuse, et malgré ses expériences pas toujours (même plutôt rarement) très légales ou morales, elle n'a pas eu énormément d'ennuis. Uma – quelle idée d'appeler « Uma » une Sang-Pur, franchement – a poussé entre les copines qu'elle se faisait dans les mauvais quartiers, les sales coups qu'elle montait entre bandes, les virées nocturnes dans les cinémas ou les glaciers... Elle s'est fait des tas d'amies, des tas d'ennemis, parfois les deux à la fois, et a eu une enfance aussi décousue et anarchique que beaucoup de gosses plus humaines des quartiers difficiles des grandes villes. Rien de vraiment marquant, rien de réellement dramatique – si ce n'est les petits accidents qui émaillent fatalement l'existence d'une enfant Vampire. Mais qui cherche vraiment les assassins de garnements de cités, hein ? Pas des flics chevronnés, en tous cas. Ou pas assez pour soupçonner une fillette qui n'avait pas encore de poitrine.
Mais elle a grandi, a commencé à devenir une jeune fille et plus une fillette et sa mère, elle, finissait par aspirer faire autre chose que traîner sa gosse et trouver de quoi boire pour deux de son existence. Elle avait entendu parler de Galway, et soit elle s'était persuadée qu'elle y retrouverait son vieil amant, soit elle avait cru qu'elle y aurait des nuits plus luxueuses, elle finit par prendre la petite par la main, maintenant une adolescente d'apparence, et s'organiser un voyage en plusieurs étapes, par train de nuit, avec leurs quelques affaires. Le temps de trouver un squat, et ou maman a décidé que la ville et la maternité, c'était finalement pas pour elle, ou bien elle a été tuée par beaucoup plus malin et féroce qu'elle, en tous cas, Uma ne l'a pas revue. Ca faisait quatre nuits en tout qu'elles étaient dans la ville, et la petite ne l'a pas cherchée. Ca arrivait qu'elle découche, ça arrivait qu'elle parte un peu pour revenir, alors elle ne s'est pas inquiétée, et a continué à faire comme elle avait toujours fait.
Même si ça fait deux mois, maintenant, et que ça commence à être long... Après, la ville est fascinante, et les trains comme les bateaux mènent partout, alors comment retrouver cette mère qu'on ne remarque qu'à peine, alors qu'elle, elle est criarde comme une sirène de pompiers ? Elle s'en soucie quand même, ça la pince un peu, mais ses nuits ont été finalement plutôt grises dans ce bon vieux et bien sale Dublin, et Galway, c'est plus... Rétro, oui, mais ce qu'elle a vu l'amuse déjà. Alors rester, pourquoi pas ? Après tout, elle partirait où ? Bref, là voilà, une gosse pas bien normale, qui a tout à apprendre, et qui a l'ambition de dévorer la vie à pleines dents. Et c'est de sacrées dents, qu'elle a, quand même !
Comment avez-vous trouvé le forum ? Top site obsession
Le JDR et vous? Idylle récente ou vocation de longue durée? Ca fait un moment mais je saurais pas compter.
Des questions / remarques avant de vous lancer ? Si quelqu'un veut être papa, ou maman, ou celui ou celle qui a tué maman, il/elle est le bienvenu ^^ J'ai laissé assez large exprès, c'est toujours sympa de se lier !