Elle avait senti les flammes être soufflées sur sa peau, avait perçu leur brève agonie ; quelques minuscules secondes où l'oxygène se raréfia tant et si bien qu'elles ne purent que s'éteindre. Bien qu'elle fut au courant que cela arriverait, Juliet en eut le cœur serré. Sa capacité et sa pyromanie étaient intimement liées, d'où le danger qu'elle représentait pour les autres.

Le lycan avait soit compris que les exercices la mettaient sous tension, soit il en avait simplement terminé avec eux et son observation lui avait permis de conclure l'état d'esprit de l'humaine. Il fallait dire que son rythme cardiaque s'était légèrement emballé quand le serpent de feu avait été éteint.
Toujours était-il que cette pause était bénéfique à la jeune femme.

" Merci. " répondit-elle simplement quand Hunter lui exprima son contentement vis-à-vis du travail fourni. Un remerciement qui valait également pour la possibilité qui lui était laissée de rester seule.
Elle en avait besoin.

Elle le regarda sortir bâtons, palettes, papier... mais son esprit n'était pas du tout concentrer sur ce qu'il se passait devant ses yeux. Elle n'avait pas tilté sur le mot "don" ; elle ne l'avait même pas entendu, s'étant arrêté d'écouter à "je vais vous laisser tranquille maintenant". Le reste entra par une oreille et ressortit par l'autre, sans passer par la case cerveau et sans recevoir la moindre analyse des sons entendus. Elle se sentait loin, étrangère à ce qu'il se déroulait autour d'elle.
Elle ressortit de son songe éveillé lorsque la porte de la salle se referma et que ce bruit caractéristique retentit dans la pièce vide et silencieuse.

Elle était toute seule. Isolée mais étrangement sereine, là où la froideur des murs aurait pu lui rappeler de mauvais souvenirs. Que la pièce soit grande n'était pas la véritable différence avec la chambre d'isolement dans laquelle on la cantonnait après des "bêtises" ; adolescente, elle bouillait de rage dans cette salle minuscule où on l'enfermait mais elle devait encore et toujours se contenir, sans quoi elle aurait fait flamber l'hôpital un bon nombre de fois, causant d'autres morts qu'elle ne souhaitait pas alors avoir sur la conscience. Cette salle alpha, aussi vide soit elle, avait une autre valeur. Désormais qu'elle y était seule, la brune s'y sentait en sécurité.

Elle s'avança mollement, comme si elle était mue par un fil invisible, vers les tas de palettes soigneusement disposées par le lycan. A peine posa-t-elle une main sur le premier morceau de bois sec qu'elle rencontra, que celui-ci devint le repas privilégié d'une petite étincelle à l'insatiable appétit. Elle poussa la palette pour qu'elle s'écrase au sol, puis fit de même avec toutes les autres. A chaque contact de ses paumes, les flammes naissaient.
Lorsque toutes les palettes furent allumées, Juliet s'assit au milieu d'elles. Sur son visage une expression que l'on pouvait aisément voir sur celui des jeunes mères contemplant leur nouveau-né. Or elle n'avait pas là une seule petite merveille, mais des dizaines qui se fondaient, se confondaient, fusionnaient, grandissaient en des danses magiques dont elle seule semblait percevoir la chorégraphie complexe. Ses enfants lui chatouillaient jambes et bras, grimpant sur elle pour l'embraser entièrement. La jeune femme n'aima pas qu'ils eurent à lutter pour se frayer un passage contre son sein. Aussi défit-elle et enleva-t-elle la combinaison qu'elle portait.

Juliet n'était plus. Pyro avait pris sa place, flamme parmi les flammes, submergée de la tête aux pieds par les caresses brulantes de ses consœurs. Elles étaient elle et la protégeaient du reste du monde. Plus rien ne comptait alors. Ni l'endroit, ni les gens, ni les sentiments. Elle était dans une bulle qu'elle alimentait de son allégresse, sans crainte, ni pensée d'aucune sorte.

Hunter passa dans la pièce alpha où se trouvait Jessica. Il était content. Les tests étaient concluants et le potentiel de la recrue était des plus intéressant. Il s'adressa à la gardienne.

- Alors Miss Drew, les relevés donnent quoi ?

- Pendant votre entraînement avec la jeune fille, son coeur s'emballait et son rythme cardiaque était rapide. Elle avait du mal à se contenir. Mais bizarrement, depuis que vous l'avez laissé seul elle est d'un calme incroyable.

- C'est bien normal, nous avons affaire à Pyro maintenant, Juliet a disparu. Elle ne fait plus qu'un avec son pouvoir. Vous voyez mademoiselle Drew, c'est le but de ces entraînements. Je veux qu'elle accepte son pouvoir et qu'elle devienne Pyro pour toujours. Je voudrais que la personnalité fabriquée par la société qui l'a vu grandir disparaisse et qu'elle s'accepte tel qu'elle est : une humaine incroyable qui doit dominer le commun des mortels.

- Ca va être long. Elle vit dans cette société.

- Oui, ça va être difficile. A court terme, j'aimerais qu'elle s'accepte comme elle est et qu'elle ait un contrôle totale de son pouvoir. Pyro viendra par la suite.

Hunter nota quelques éléments et pris notes des relevés que lui passaient Jessica. Il observa attentivement les moniteurs qui indiquaient les constantes de Juliet. Tout était normal, mais la chaleur interne de son corps augmentait tout de même dangereusement.

- Jessica, vous pensez qu'elle est capable de résister à de telle chaleur ? Je veux dire intérieurement pas extérieurement.

- Je ne sais pas ! C'est le moment de le voir.

Hunter se pencha alors sur les caméras de l'intérieur de la salle. Il observait le comportement de la pyromane. Il regarda attentivement son visage et voulut faire un zoom avant sur celui-ci, mais il appuya involontairement sur un autre bouton. Des volets se refermèrent et un "pshhhh" se fit entendre dans la salle.

- Qu'est-ce que j'ai fait ? s'exclama-t-il affolé

- HUNTER ! cria Jessica. Vous avez déclenché le vidage de l'air de la pièce.

Jessica rétablit rapidement l'air de la pièce, mais le mal était fait. Sans air les flammes de Juliet moururent les unes après les autres, il ne restait plus que de la fumée qui s'échappait des palettes de bois carbonisées.

Une seconde, un millier. Une éternité ou un battement de cil. Le temps était une notion qui n'avait plus aucune importance, ni aucune prise sur la pyromane. Elle ne pensait pas ; elle vivait simplement. Son souffle était calé sur l'énergie qui l'entourait ; son cœur dansait en rythme à la musique de la lumière. Rien n'importait que cette félicité. La comparer était impensable, et pourtant une part d'elle savait avoir déjà ressenti pareil bonheur en d'autres circonstances. Mais rien ne comptait plus ; ni les bonheurs et plaisirs passés, ni les remords et regrets, ni les peurs, ni les joies.
Ils lui apportaient tout ce dont elle avait besoin. Chaleur. Réconfort. Présence. Soutien. Amour.

Elle suffoqua à l'instant même où l'air se raréfia. Non pour elle même, ses poumons étaient encore plein d'air et pouvaient sans peine tenir. Elle eut cependant le souffle coupé, sentant son univers s'effondrer.
Elles hurlaient leur souffrance, sifflaient leur agonie. Elles se mourraient si soudainement que la douleur était immense. Il leur manquait un aliment essentiel et elles suffoquaient en le sentant s'envoler loin d'elles.
Elle hurla, expulsant tout ce qu'il restait d'air dans ses poumons. Elle avait mal, terriblement mal au cœur. On le lui arrachait, lui rappelant son existence physique là où elle s'était perdue une parmi d'autres.
Elles luttaient, s'accrochaient à ces morceaux de bois qui les avaient vu naître. Elles rampaient, sentant leurs forces s'éteindre.
Elle criait encore, bien qu'aucun son ne puise plus sortir de sa gorge sèche. Son chagrin, son désespoir, sa douleur immense. Elle s'allongea au sol, goûtant la chaleur résiduelle de ses enfants. Elle en couvrit certains du rempart de son corps, leur offrant une protection, un terrain pour retrouver des forces.

L'air était revenu. La conscience de Juliet aussi.
Sur son corps dénudé, renaissaient des serpentins de flammes. Ils vinrent sécher les larmes silencieuses qui coulaient sur ses joues rougies tant par la chaleur qui l'avait entouré encore un instant auparavant, que par l'émotion qui venait de la submerger.
Le temps retrouva sa prise sur elle. Les sentiments aussi. Elle ne put retenir plus longtemps le chagrin qui la secouait. Elle était triste pour la perte qu'elle venait de subir ; elle était triste pour l'état dans lequel elle se mettait ; elle était triste d'être ainsi.

La réaction de Pyro ne se fit pas attendre après l'erreur de Hunter. La jeune fille criait et rampait sur le sol, pleine de désespoir en voyant ses flammes disparaître les une après les autres. Le Lycan ne savait pas trop quoi faire et comment réagir. Il décida de lui parler à travers les hauts parleurs.

- Du calme Juliet, dit-il en réfléchissant rapidement. Ce n'était qu'une épreuve supplémentaire que vous devez surmonter. Le feu nait et meurs, c'est le cycle immuable. Vous êtes un phénix, Juliet. Vous êtes le créateur du phénix même. il fit une pause puis reprit. Voulez-vous continuer ? Nous ne vous arrêterons pas cette fois ou voulez-vous faire d'autre test ? A vous de décider.

Hunter avait fait passer cet incident comme volontaire, mais il s'en voulait de ne pas avoir pu aller jusqu'au bout de ce test. Il aurait pu connaître la résistance à la température de Juliet ainsi que le temps pendant laquelle elle pouvait bruler. Il avait gâcher la fin du test, mais il avait d'autres enseignement à tirer de cette expérience ratée. Juliet était aussi Pyro et les flammes qu'elles produisaient étaient comme des êtres chers à ses yeux. Il y avait une relation trop étroite ente les flammes et leur créatrice. C'était du point de vue de Hunter, un défaut à corriger ou à minimiser. Elle ne pouvait pas se mettre dans cet état à chaque fois que l'un de ses feux s'éteint.
Le lycan attendait maintenant la réaction de la jeune femme pour la suite ou non de l'entrainement.

Une voix lui parlait. C'était indistinct et lointain. Ce n'était pas dans sa tête sinon elle l'aurait entendu plus clairement et aurait perçu chaque mot. Là elle avait l'impression que ses oreilles se débouchaient lentement comme après un bain prolongé et pourtant elle ne s'était immergée que dans un petit lac de flammes.

Juliet finit par se rasseoir en tailleur, décidant de ne pas prêter attention au bourdonnement de paroles à ses oreilles. Au creux de ses mains jointes, vinrent se loger les reliquats du grand foyer qu'elle avait allumé. Elle les y contient, bien que son corps hurlait qu'il avait froid. C'était trop simple de replonger, de se laisser happée par ces sirènes rougeoyantes. La chair de poule trahissait le choc thermique qui s'opérait ; elle se hérissait là où sa peau à nue retrouvait le contact de la température normale, autant dire sur la quasi totalité de son corps. Mais elle ne se rhabilla pas immédiatement. Revenir à la réalité était assez difficile et autant user de tous les moyens pour que le processus s'opère correctement et complètement. Si pour cela, elle devait avoir froid un moment, et bien elle aurait froid !

Elle referma ses paumes, éteignant d'elle-même les flammèches rescapées.
Elle regarda autour d'elle, constatant ce qu'elle avait fait durant son "absence". Les cendres étaient encore brûlantes. Certaines palettes n'étaient pas entièrement consumées, laissant apparaitre leur carcasse difforme aux bords effilés. Elle promena ses doigts sur ces restes calcinés, y laissant la trainée de ses doigts, faisant s'effondrer certains pans de bois à l'équilibre instable. Elle en sourit, laissant l'odeur des cendres lui monter au nez.

Elle était au calme. Doucement plus sereine à chaque seconde qui passait. Elle avait eu véritablement mal comme si elle avait été une flamme à qui on avait coupé tout air. Ses poumons étaient encore douloureux. Elle appliqua une main tâchée de suie sur sa poitrine, comme si ce contact pouvait la soulager.
Elle se sentait épuisée. Retrouver ses esprits après une démonstration où son mental avait été mis à rude épreuve était terriblement fatiguant.

" Hunter, je vais m'arrêter là pour aujourd'hui. J'aimerais bien de l'eau et mes vêtements s'il vous plait. "
Sans le savoir, elle répondait là à la question qui lui avait été posée de longues minutes auparavant.

La pyromane ne semblait pas écouter les paroles venant des hauts-parleurs. Mais elle formula une réponse, elle voulait arrêter les tests. Le lycan s'affaira rapidement en prenant ce dont il avait besoin pour rejoindre Juliet. Il arriva ainsi avec les bras chargés dans la pièce d'entrainement Beta.

- Voilà Miss Ahston, je vous apporte vos vêtements, mais je puis vous suggérer de prendre une douche.

Il tapota alors sur le tableau de contrôle et un autre panneau coulissa. Une salle de douche apparut avec le nécessaire pour se doucher tel que des savons, des shampoings et de belles serviettes blanches de différentes tailles. Il alla poser les vêtements sur une petite table attenante et déposa le sac de Juliet au pied de celle-ci. Il mit sur la table un écrin pour collier.

- Je me suis permis, mademoiselle de vous offrir un pendentif en forme de flamme. Il est en tungstène pour résister à toutes les températures que vous pourriez lui faire subir. Le collier est dans le même alliage. Mais je vais vous laisser prendre votre douche. Nous nous retrouvons dans la salle alpha et vous allez pouvoir vous enregistrer pour avoir accès quand vous le souhaitez à ses installations. Vous avez été formidable. Quand vous serez habitué à ses installations, j'aimerais que vous travailliez sur vos flammes. Je veux que vous soyez capable d'allumer ET d'éteindre le feu qui parcourt votre corps, dit-il avec sourire satisfait.

Il se dirigea alors vers la sortie et se retourna l'air pensif et demanda à Juliet.

- Puis-je me permettre de vous raccompagner à votre domicile ? Je pense que les épreuves que vous avez eues aujourd'hui vous ont beaucoup fatigué et j'ai remarqué que vous n'êtes pas venu en voiture.

Il attendit la réponse de sa protégée et s'en retourna dans la première salle.

Hunter répondit rapidement à sa requête, les bras chargés de ses affaires, lui suggérant même de prendre une douche. Il fallut cependant qu'il actionne un dispositif pour que celle-ci veuille bien se montrer. Juliet cligna des yeux plusieurs fois pour s'assurer que sa vision ne lui jouait pas des tours : salle de douche privée pour la demoiselle. Si elle avait envie d'un thé, y avait-il une machine spécialement pour sa salle aussi, cachée derrière un mur ?

Tandis qu'elle se remettait debout, se contentant de retenir d'une main la combinaison dont elle s'était défaite, et qu'elle se rapprochait de l'endroit où elle pourrait se rafraichir et se changer, l'Irlandaise fut contrainte de marquer un temps d'arrêt. Tant cela la surprit.
Le lycan venait de poser un écrin de bijouterie à côté de ses vêtements, lui signifiant qu'il lui offrait là un collier à l'effigie de son pouvoir et résistant à celui-ci. Parce qu'elle avait été élevée comme ça, elle se montra polie : " Merci ! "
Mais sa stupéfaction à ce présent inattendu la laissa pantoise, incapable d'en dire davantage. Le pourquoi la taraudait. Ce n'était pas son anniversaire, ni sa fête, ni aucun évènement spécial qui mérita un cadeau. Si tout travail méritait salaire, elle préférait largement la somme qui tombait sur son compte en banque chaque mois. Elle ne comprenait pas le pourquoi de ce collier. Elle n'avait rien fait de particulier pour le mériter. Et cela la mettait mal à l'aise.

Heureusement l'homme changea rapidement de sujet, embrayant sur ses performances actuelles et ses perspectives d'évolution.
" J'essayerais. Mais ne vous attendez pas à des résultats rapides. Que j'en arrive là en trois ans de liberté était déjà bien. Cela dit avec cette salle, ce sera p'être plus facile. C'est sur que ça me changera les choses. " dit-elle en le contournant pour rejoindre la cabine de douche.

Alors qu'il s'éloignait pour rejoindre la pièce voisine et la laissait tranquille, Hunter s'arrêta et lui proposa de la raccompagner chez elle.
" Merci mais j'ai besoin de prendre l'air. Ça me prendra le temps qu'il faudra pour rentrer mais marcher me fera du bien. "
C'était certes vrai mais il y avait une autre raison à ce refus. Il venait déjà de lui offrir un bijou auquel elle ne s'attendait pas et qu'elle était obligée d'accepter, elle n'allait pas non plus lui accorder de satisfaire sa galanterie. Et il fallait ajouter que faire la conversation ne lui disait vraiment rien. Qu'il s'applique durant le trajet à lui seriner des banalités, des compliments, des questions ou n'importe quoi d'autre, elle était trop fatiguée pour supporter quoi que ce soit.

Une fois dévêtue, elle se glissa dans la douche et laissa l'eau froide la raffraichir pendant de longues minutes. Puis elle passa à de l'eau bien plus chaude en se savonnant. Seul comptait alors l'odeur du gel douche qui lui emplissait les narines. Elle frotta surtout énergiquement sa chevelure qui avait goûté les fumées et dont elle souhaitait éliminer toute odeur.
Une fois propre et sèche, elle passa sa robe d'été, laissant ses cheveux mouillés pendre dans son dos. Elle arrangea son sac, glissa l'étui et son bijou à l'intérieur, enfila ses chaussures et alla rejoindre la salle alpha. Une fois enregistrée, codes d'accès- ou elle ne savait pas quoi- en poche, elle pourrait rentrer chez elle s'affaler sur son canapé, à siroter un thé glacé pour finir sa journée en douceur.

Juliet revenait dans la première pièce. Hunter avait remarqué un peu tard que la jeune femme semblait perturbée par le collier qu'il lui avait offert. De même que Jessica Drew qui semblait plus agitée depuis qu'il était revenu. Le lycan se demandait ce qui se passait, il y avait une drôle d'atmosphère tout à coup.

- Voilà Miss Ahston, j'ai vu que vous vous posiez des questions sur le pourquoi de mon cadeau et je vais éclaircir...

- Oui Hunter, on aimerait que vous éclaircissiez ce geste, dit Jessica avec colère en coupant la parole au chasseur et en le fusillant du regard.

La relation particulière qu'entretenait les deux lycans n'étaient absolument pas connu. Hunter se rendit compte qu'il avait fait un impair. Sur le moment, il ne comprenait pas tout, un peu décontenancé par la réaction de Jessica. Puis son visage marqua la possible compréhension de la situation. Il répondit en bafouillant et essayant de trouver les mots.

- Heuu... Comment dire, j'ai offert ce collier à Mademoiselle Ahston pour que notre collaboration soit fructueuse et ainsi la remercier des efforts qu'elle a fournis... et heu... ainsi que de ses implications prochaines dans notre société pour une bonne entente au sein de la société, dit-il en bredouillant en ne regardant que Jessica.

- ouais... je ne suis pas super convaincu. Pour vous racheter, vous allez devoir m'offrir deux bijoux et quelques repas au restaurant, répondit-elle de manière pincée.

Dans cet état là, Hunter savait qu'il ne fallait pas discuter ni dire quoi que ce soit. Il laissa faire sa collaboratrice et se remit à lire sur son calepin les notes qu'il avait faites.

- Venez Juliet, nous allons prendre vos empreintes et je vous raccompagne à votre domicile. Nous n'êtes pas en état pour rentrer seul. Et je vous assure que je ne vous ennuierais pas avec mes bavardages si vous ne le voulez pas comme une certaine personne dans cette pièce.

Elle entraîna Pyro à sa suite pour lui prendre les empreintes et activer sa carte d'accès puis elle prit le sac de Juliet et partit avec elle en laissant le Lycan fermait la boutique.