Sigvald l'Inhumain
Sexe : Si c'est la taille que tu veux, tu vas t'évanouir.
Lieu et date de naissance : Clontarf, an 980
Race : Vampire
Aspect physique1m95 et 120kg de chair et d’os pour 10kg de métal et de bois. Portant une claymore de 6 pieds dans le dos dissimulée dans un étui de canne à pêche, ainsi qu’un Colt Anaconda .45 et un couteau de chasse à la ceinture sous sa longue pelisse en fourrure, Sigvald est une apologie vivante à la puissance physique. Doté d’une sale gueule balafrée aux traits taillés à la faucille et de longs cheveux clairs parfois tressés, habités par la vermine et la saleté, le vampire n’a pas que son odeur de merde et d’alcool pour repousser.
Ayant dépassé les 1000 ans de guerres et de massacres, sa morphologie n’a rien à envier à celle de l’ours et sa ruse est cent fois celle du renard. Ses canines jaunâtres sculptées comme des épieux et son regard vitreux sont les seuls indices quant à sa nature vampirique, tant la célèbre pâleur des êtres de la nuit est dans son cas dissimulée sous des centaines d’années de crasse et de boue.
Signes distinctifsSingulièrement bien membré, paraît-il.
Foncièrement brutal, sanguinaire et alcoolique, Sigvald est ce que l’on peut couramment appeler un inadapté social, une vraie tête brûlée de la vieille école. Ancien berserker scandinave en perpétuelle recherche de conflit et de violence, il a la particularité de ne pas considérer son immortalité comme une malédiction. Persuadé d’être une incarnation terrestre de Jörmungand, il considère son état comme un don des dieux et ne vit que pour éprouver sa puissance au combat.
Au cours des siècles, il a développé une haine irrationnelle pour les lycanthropes. À ses yeux, ces deux races n’existent que pour s’affronter, telle est la volonté des dieux, et il ne laissera jamais aucun argument remettre en cause sa foi aveugle en cette guerre millénaire.
Il se refuse à perdre trop de temps à réfléchir avant d’agir. Bien que loin d’être un simple barbare sans cerveau, son expérience lui a appris à se reposer sur son analyse du combat et lui a paradoxalement donné le goût de l’improvisation.
Né en 980 à Clontarf, il a très tôt participé aux conquêtes vikings en Irlande. Sa vie a été celle d’un berserker, redoutable guerrier se refusant à ressentir douleur et peur. Atteindre le Bärenhaftigkeit n’était pas donné à tous les guerriers, les rites d’initiation et les puissantes drogues ayant souvent raison des volontaires ambitieux, mais Sigvald se montra très réceptif et tolérant face à ces déchaînements de violence et d’émotion pure. Au combat, il était libre de laisser aller son être tout entier à la fureur du massacre ; il ne craignait pas la mort, vivait pour se défouler et se battre. Il oubliait peu à peu sa conception personnelle du bonheur pour réaliser que la vraie liberté, c’est de n’avoir rien à perdre, et c’est de plus en plus influencé par ses drogues de berserker et ses effusions de brutalité que son esprit cessa d’accepter chaînes, pitié et faiblesse, ce qui lui valut le nom de Sigvald l’Inhumain.
Mais les campagnes successives de Brian Boru repoussèrent petit à petit les envahisseurs vikings, jusqu’à la bataille finale en 1014 à Clontarf, terre natale de Sigvald. Au cœur du combat, il fut pris dans un duel contre une puissante guerrière ennemie. La combattante celte maniait deux haches meurtrières que l’immense claymore du berserker ne parvint pas à déstabiliser. Toutefois, bien qu’agissant avec une vitesse surnaturelle, elle fut surprise par une feinte du monstre de guerre qu’elle affrontait, et la posture de corps-à-corps qui suivit cette habile manœuvre de claymore la laissa désarmée tout contre le corps du Viking. Sa seule alternative pour se sortir de cette technique fut d’employer l’une de ses armes naturelles, chose à laquelle Sigvald ne s’attendit pas.
Il lâcha sa claymore alors que les canines de son ennemie avaient pénétré les veines de son cou. Il sentit son corps tout entier brûler de l’intérieur, une souffrance que même les drogues ne purent dissimuler. Mais sa raison était si lointaine, engloutie sous le Bärenhaftigkeit, que bien que presque exsangue, il eut en s’effondrant la présence d’esprit de se défendre une dernière fois. Dans sa chute, il blessa la guerrière à la cuisse en dégainant son couteau, et c’est le visage aspergé de son sang qu’il heurta le sol et perdit conscience.
Lorsqu’il rouvrit les yeux, il faisait noir. Au-dessus de lui, la lune répandait sa lueur blafarde sur une Clontarf dévastée. Il avait toute sa conscience, ses drogues ne faisant curieusement plus effet. Couché dans une fosse commune, entassé avec des centaines de corps, la première chose qu’il vit fut un serpent qui le fixait dans les yeux. Ignorant d’abord ce signe, il se releva rapidement pour quitter Clontarf et observer les dégâts. Après sa succession de victoires, il semblait que Brian Boru avait ici achevé de reprendre l’Irlande aux Vikings.
Hébété, Sigvald erra dans la nuit. Il mit peu de temps à découvrir son aversion pour la lumière du soleil, à ressentir son attirance pour le sang humain. Survivant parmi les milliers de cadavres de ses frères, il se souvint du serpent et remercia Jörmungand. À ses yeux, il avait été choisi parmi des milliers de guerriers pour incarner la puissance du fils de Loki, et il passa le millénaire qui suivit à courir de batailles en batailles, participant à presque toutes les guerres qui secouèrent le monde, s’abreuvant du sang des massacres et traquant les Lycanthropes, race qu’il vit comme des imposteurs insultant l’existence de Fenrir.
Il passa près de 250 ans à voyager, testant son pouvoir. C'est dans ces premiers siècles qu'il prit le plus de risques. Il éprouvait les limites de sa puissance et se confronta parfois à des guerriers de sa trempe. En 1114, il fut empalé d'un tir de baliste dans la fontaine de Trevi par un chasseur de vampires italien. L'immense projectile transperça sa cage thoracique et caressa son cœur de très près. Incapable de poursuivre le combat, il fut sauvé par les autorités romaines qui tuèrent le chasseur, le prenant pour un simple assassin. Sigvald enragea de voir son ennemi tué par quelqu'un d'autre sous ses yeux, massacra la milice et disparut, grièvement blessé.
En 1201, il mit les pieds pour la première fois en Asie après une longue traversée de la Sibérie. Durant les années qui suivirent, il parcourut la Chine et fut pris dans les conquêtes de Gengis Khan. Il participa alors à sa première véritable grande guerre depuis Brian Boru. Les drogues ne faisaient plus effet sur lui, mais il retrouva malgré tout l'extase du massacre. La liberté totale, le déchaînement des émotions, se livrer entièrement à sa fureur et à sa claymore. Par simple désir de chaos, il tenta d'assassiner Temuchin en 1225 mais ne réussit jamais à l'approcher. L'empereur mongol décéda naturellement deux ans plus tard.
Dès lors, il se mit en quête de toutes les informations, de toutes les rumeurs. Autant que possible, il participa à tous les conflits dont il eut vent. Il ne se reposa qu'au XIVè siècle, lorsque la peste bubonique décima l'Europe. Il découvrit alors une nouvelle forme de violence, une violence qui n'impliquait aucun combat. Dans des populations affaiblies et agonisantes, il découvrit sa propre cruauté, il accepta avec maturité et lucidité son goût du meurtre. Il n'était pas question que de combat, il s'agissait de tuer. Cette période fut aussi celle où il rencontra le moins de lycanthropes, ces créatures abjectes fuyant probablement la viande avariée de l'Europe pendant la Peste Noire.
Il avait traversé la Sibérie quelques siècles plus tôt et il retrouva ce calme en 1509 lorsqu'il entreprit de traverser l'Afrique. Des étendues de sable, de roche et de plate végétation sous une lune douloureusement lumineuse. Des peuples totalement différents de ce qu'il avait connu au-dessus de la Méditerranée. Ainsi qu'une forte concentration de phénomènes surnaturels. Il ne passa qu'une trentaine d'année sur ce continent qu'il trouva rapidement ennuyeux. Des conflits pathétiques, des combats sans envergure. Il ne retrouvait pas la majestueuse grandeur des carnages eurasiens.
Il retourna en Asie et participa, en 1644, à la bataille de Pékin. Pour le plaisir, contrairement à son habitude, il se rangea cette fois du côté des vainqueurs et apporta ainsi sa pierre au nouvel édifice de l'Empire du Grand Qing. Quand la guerre en Chine se calma, il reprit la route.
Les décennies passaient, il tissait parfois des relations avec des mortels qui finissaient par s'éteindre. Il traquait les lycans comme des animaux. Quant aux vampires, il n'avait rien contre eux mais sans chercher à complètement se l'expliquer, il ne les aimait pas. Il préférait les humains, il les trouvait stimulés par leur propre mortalité. À son goût, trop d'immortels devenaient passifs, larvaires, inactifs, se contentant d'exister sans véritable but. Les humains étaient beaucoup plus productifs, plus intéressants, ils accordaient moins d'importance à leur survie et avaient ce désir de laisser une trace avant de mourir. Un monde de vampires n'aurait jamais évolué aussi vite, il se serait contenté de la pierre et du feu pendant des millions d'années.
Il assista peu à peu à la montée de la science. À mesure que les siècles passaient, l'obscurantisme perdait de son influence. Les hommes de science imposaient de plus aux plus aux hommes de foi de fermer leurs grandes gueules d'ignares. Mais à mesure que le temps passait, l'humanité se calmait. Sigvald s'ennuya un temps. Il découvrit les plaisirs des armes à feu, il participa à la Guerre de Sécession, mais avait de plus en plus de mal à retrouver ses anciennes sensations. Il craignait la lassitude du combat et préféra voyager pacifiquement pendant plusieurs décennies.
Et alors vint le XXè siècle. L'apothéose de la violence. La guerre civile russe, la Première Guerre Mondiale, de véritables moments d'extase. Des guerres brèves mais intenses. L'humanité avait passé un cap, il n'était plus question que de vaincre ou de tuer. On parlait d'annihilation de l'ennemi. On faisait exploser, on utilisait des gaz, des lance-flammes bien plus mortels que le feu grégeois. La Première Guerre Mondiale lui redonna goût au massacre et il ressentit une grande colère en 1918 quand le cessez-le-feu retentit.
Il n'eut guère longtemps à attendre. Il n'avait encore rien vu. La Seconde Guerre Mondiale dépassa toutes ses espérances. Chaque jour il se prenait à sourire devant cette cruauté. La mort était devenue une industrie. Dans un monde qui tendait à l'économie internationale, il vit une Allemagne conquérante et élitiste monter en puissance et eut alors de nombreuses relations avec les nazis. Il avait beaucoup tué dans son existence mais c'est entre 1942 et 1945 qu'il tacha ses mains du plus sale des sangs, sans le moindre remords, dans une longue extase.
La défaite de Hitler le déçut mais il ne ressentit pas la même frustration qu'en 1918. C'était comme s'il avait eu sa dose pour quelque temps, ça lui allait. Il laissa filer quelques conflits dans le monde, comme l'Indochine, l'Algérie ou le Vietnam. Il se contenta de participer à la guerre de Yougoslavie. Il ne se rangea ni du côté des Serbes, ni des autres. Il rôdait en Bosnie, il tuait pour tuer, sans chercher de véritable combat. Il prit uniquement parti à Srebrenica ou, rejoignant les Serbes, il participa à l'un des plus grands massacres de l'Histoire.
Ce n’est que récemment, après ces mille ans d’errance, qu'il décida de retourner en Irlande. Clontarf avait changé, elle ne l'intéressait plus. Se concentrant sur la chasse au lycan, il se renseigna. Et ce n'était pas d'une ville fondée par son peuple qu'on lui parla quand il demanda où trouver des hommes-loups. Tant pis pour Clontarf, elle le dégoûtait, elle puait le 21è siècle. Après tous ces siècles de sang et de brutalité, c'étaient les ruelles humides et froides de Galway qui serviraient de point de départ au retour de Sigvald l'Inhumain en Irlande.
Comment avez-vous trouvé le forum ?Vous allez pas me croire, mais c'est un fumier de Rodien, à la base. Vous savez, ces mecs bizarres aux yeux globuleux.
Le JDR et vous? Idylle récente ou vocation de longue durée?Bah j'sais pas. Le JdR pur, ça fait longtemps. Le RP forum, j'crois que je m'y suis mis sérieusement en 2001 ou 2002. C'était le tout début du RP forum en fait, on commençait à poser les codes (narration en italiques, espacements entre paragraphes, etc.) Donc ouais, vocation de longue durée.
Des questions / remarques avant de vous lancer ?Ouais, ouais. En fait j'aurais voulu que cette rubrique soit en haut pour prévenir. Tant pis. Je voulais la mettre en haut quand même mais je me souviens que vous êtes des râleurs. :p
Je suis un ancien joueur de FDTH. J'ai joué Sigvald l'Inhumain après avoir incarné Ladra P. Sullivan. Le compte a été supprimé par la frénésie du ménage, mais dans le doute j'ai ressorti l'ancienne fiche. Je suis un flemmard, clairement. Pour ce genre de trucs semi-RP-HRP en tout cas. J'aime RP mais les fiches ça me fait chier même si je sais ce que ça représente pour un staff. Elle est déjà passée donc je retente, et si ça va pas bah... si vous êtes polis, j'pourrai peut-être envisager des changements, mais faudra le dire gentiment et me servir à boire.
NB :
L'avatar, je gère ça demain. La flemme. Je vais me coucher après avoir bu 1L de jus d'orange pour profiter de mon lit sans dormir. C'est trop cool, ça.