J'occupe fièrement le poste gratifiant de surveillante de file d'attente au Zombillnium, ce qui consiste majoritairement à s'em***** en regardant les touristes attendre pour faire un tour de manège.

Pour mon tout premier jour de boulot (à ce poste et dans toute ma vie, imaginez un peu l'évènement!) on m'avait assignée au Territoire du Kraken, la partie aquatique du parc. Tout se déroulait bien au début (sauf la fatigue, mais je voudrais bien vous y voir vous, à faire 21h-4h du mat!), enfin jusqu'à ce que je tombe sur THE casse-pieds qui allait me pourrir ma journée.

Je vous laisse deviner de quoi il s'agit (non, ce n'étaient pas mes règles...) Tin tin tin...
Un vampire!

Une espèce de saloperie qui a tout d'abord essayé de m'amadouer en engageant la conversation sur la pluie et le beau temps. Heureusement pour moi, je n'ai pas tardé à le démasquer, mais ça n'a pas suffit à ce qu'il me lâche la grappe, loin de là: ce fumier a même été jusqu'à me menacer de me balancer à mes supérieurs si je n'étais pas gentille avec lui, le tout en m'embobinant la cervelle comme savent si bien le faire ceux de son espèce...

Du coup je n'ai eu d'autre choix que de me tailler vite fait et d'aller tirer quelques balles en douce au blood ball, ça m'a détendue.

Alors comment dire… Une longue absence dès le démarrage d’un blog ce n’est jamais bon, mais promis cher lecteur j’ai une excuse en béton (non, mon chien n’a pas mangé ma box internet) : j’étais hospitalisée.

Pourquoi donc ? Tout simplement parce que j’ai subit ce que 90% des pauvres cons de ma condition humaine doivent affronter dans cette ville de  m*** : l’agression par un dent longue.
En allant faire tranquillement mes courses à l’épicerie, ce son of a b****, un lycan coincé du cul avec une coupe de cheveux qui ferait pâlir d’envie feu mon arrière grand père a été pris d’une sorte de pulsion meurtrière, et qu’avant de m’envoyer bouler dans une étagère cet enc*** a pris le soin de buter Fudge, mon chien !



Je ne me souviens plus de grand-chose après l’agression, juste que je me suis réveillée dans un lit d’hôpital ; apparemment des passants, me trouvant inconsciente, auraient vu mon badge d’employée au Zombillenium et m’auraient transporté à la clinique de l’uptown island… C’est donc comme ça que je me suis retrouvée hospitalisée pendant plusieurs semaines, le temps de résorber mes côtes cassées qui avaient perforé ma rate, mon genou démis et diverses contusions diverses et variées… Sympa non ?

Et le plus comique dans l’histoire, c’est que le toubib qui m’a soignée est une saloperie de touffu aussi, je suis cernée dans ce parc de fous !

Reprise du boulot pour bibi ! Et comme décidément, je suis une fille ultra vernie, j’ai eu droit à une petite surprise… Non, pas de surveillage de file d’attente, mais un séminaire obligatoire, soi-disant pour renforcer l’esprit d’équipe, blabla… Les conneries habituelles quoi, mais enfin je trouve que ça fait un peu secte sur le principe. Le truc flippant ça serait plutôt le chef de la secte… Klaüs, une espèce de squelette momifié ambulant, lui je ne sais pas où ils ont été le pêcher mais c’est du lourd de chez lourd !

Déjà, ça a bien commencé pour moi qui me suis tapé l’affiche à cause d’une connerie de miette de pain au chocolat qui m’est restée coincée dans le gosier ! Évidemment, ça ne pouvait arriver qu’à moi étant donné que les autres ne mangent pas ce genre de chose, les viennoiseries c’est juste pour les humains bas de gamme you see… Comme quoi, j'aurais du écouter ma maman quand elle me disait que la gourmandise était un vilain défaut!
Ensuite il a fallu remplir un questionnaire type portrait chinois afin que les autres devinent l’identité qui se cachait derrière, comme une impression de déjà vu. Ha oui, c’est normal, on faisait presque la même chose à l’école primaire !
Enfin jusque là ça allait, c’est après que les choses se sont corsées… Il a fallu descendre au SPA de l’hotel pour un atelier massage et… Enfer et damnation, je me suis retrouvée en binôme avec… Une saloperie de lycane ! ENCORE ! Mais c’est une malédiction ou quoi, ils me poursuivent ces foutus griffus ?
Du coup, c’était impossible pour moi de me faire masser par ce monstre, je me suis carapatée vite fait bien fait… Qui a dit que les massages avaient des vertus relaxantes ?

Un soir, j'ai été affectée à la surveillance d'une sorte d'évènement organisé par le parc parce que la ménagerie venait de recevoir une nouvelle bestiole immonde, mi plante-mi monstre qui avait à peu près cette tronche là:

Évidemment, comme tout ne pouvait décemment pas bien se passer, la chose a réduit son dresseur en purée et s'est fait la malle juste après nous avoir balancé un nuage de saloperies dans la tronche: on nous a ensuite expliqué gentiment que l'on était en isolement jusqu'à ce que la bête soit neutralisée et qu'on avait intérêt à la dézinguer fissa, parce qu'on allait incessamment sous peu être bouffés de l'intérieur par les choses qu'elle nous avait refilé par ses spores.

Je n'ai pas tout suivi du combat parce que je m'en suis mangé une sévère et que j'ai perdu connaissance, mais je soupçonne ce connard d'Emil Wolf ne pas être étranger à mes côtes cassées et à mes dents manquantes... Et hop, un nouveau séjour à la clinique, vous croyez qu'ils font des cartes de fidélité?

Après l’épisode du poireau-garou, je suis restée amochée suffisamment longtemps pour que mes supérieurs décident de me reclasser le temps que ça aille mieux : je me suis donc retrouvée affublée du job le plus chiant du monde : vendeuse dans la boutique souvenir, qui consistait principalement à essuyer les traces de bave laissées par les gamins sur les boules de neige, berk…
Heureusement, j’ai quand même trouvé une petite distraction au milieu de tout ça en jouant les grandes justicières et en mettant la main sur un vampire qui avait cassé un mug ! Plutôt sympa pour un vampire en tout cas, et le must c’est que j’ai réussi à lui caser une barrette Hello Kitty dans les cheveux, et ça, ça n’a pas de prix !

Il y a des jours comme ça où je me dis que le destin ne m’aime pas, ou que j’ai un karma de merde.
Quelques jours à peine après avoir retrouvé mon poste de surveillante de files d’attentes, devinez sur qui je suis tombée ? Je vous le donne en mille… EMILE !

Mais si, vous savez, le tordu qui m’a déjà envoyé 2 fois à l’hosto ! Tout naturellement, pour éviter le machin je me suis planquée dans l’Amazing Maze, le labyrinthe du parc à côté duquel je me trouvais, et là je fais la connaissance d’un charmant jeune homme nommé Léo : blond, la vingtaine, plutôt sympathique, bref une rencontre comme on aimerait à priori faire plus souvent…

Enfin, à priori seulement, car pour vous la faire courte il ne s’agissait pas ni d’un lycan, ni d’un vampire, mais quelque chose d’encore plus monstrueux : un humain paranormal représentant le fils de Mr. Patate et de Voldemort, l’ennemi juré de ce bon vieux Mimile ! Comme quoi, les ennemis de mes ennemis ne sont pas forcément mes amis, c’est des conneries ce truc, enfin bref…

Toujours est-il que ce cinglé survivait en mangeant les cœurs fraichement arrachés de la cage thoracique de ses victimes, ce qui lui permettait de stocker des vies supplémentaires qui l’empêchaient de mourir, un peu comme un horcruxe… Et que quand tu le déchiquètes en plusieurs morceaux, et ben ça repousse ! Franchement, je pensais que les créatures de la nuit arrivaient au sommet niveau aberrations de la nature, he ben je me suis bien plantée…


Toujours est-il que j’ai bien failli y passer cette fois aussi, et de façon bien gore, je peux dire merci à Klaüs et son intervention bullesque qui m’a gentiment sauvé les miches, sans quoi je ne serais pas à rédiger ce blog mais en train d’être digérée dans l’estomac d’un psychopathe.

Morale de l’histoire : pour éviter de passer connement l’arme à gauche, mieux vaut avoir une momie qui veille sur toi.

Merciiiiii Klaüs ♥♥♥

Après avoir échappé de peu à une fin atroce, j’ai été me refugier dans ce que je considérais être le seul endroit vraiment safe de Galway : l’Eglise. Pourquoi ça au lieu de rentrer me planquer chez moi ? Aucune idée, le stress post-traumatique sans doute, et puis l’encens, les bougies, ça donne une ambiance vraiment zen, et j’en avais carrément besoin !

J’ai alors pu faire la connaissance du père Filangieri, un nouveau curé que je ne connaissais pas et qui est gentiment venu tenir compagnie à la pauvre brebis égarée que j’étais. J’ai bien tenté de le prévenir qu’il ne fallait pas laisser son église ouverte comme ça, que Galway était une ville de psychopathes fous dangereux et qu’il devait se protéger, mais il ne m’a pas écoutée, prétendant que Dieu veillerait sur lui…

He ben Dieu n’a visiblement pas fait son taff, car à l’heure où je vous parle, le père est porté disparu, et l’église n’a plus de prêtre ! Encore…

Comme d’habitude, et ça ne devrait même plus me surprendre, mais il s’est encore passé un truc horrible : le parc a cramé, plein de gens sont morts et le dirlo et son spectre se sont fait la male.
What else ?

Heureusement, j’étais en congé ce soir là, sinon j’aurais fini en merguez, comme les autres ! Toujours est-il qu’il y a quand même un truc qui est mort pour moi ce soir-là : mon job.
Après que le parc a mis la clé sous la porte, tous les employés survivants se sont retrouvés dans mon cas, créant une grosse masse de chômage sur Galway. Alors vous pensez bien, une petite jeunette sans diplômes et avec une expérience dans le domaine des parcs d’attraction, on ne s’arrache pas son CV !

J’ai tout de même fini par trouver un job de vendeuse de nuit dans une librairie en faisant valoir mon expérience de Galwegian, et bizarrement, ça a bien fonctionné, j’ai été embauchée !
La proprio était sympa, bien qu’un peu coincée, mais en même temps vous savez, la pauvre, à vivre avec des bouquins pour seule compagnie, sa vie ne devait pas être bien fun…

Je me débrouillais plutôt pas mal, mais un soir une bande de loubards a attaqué la boutique pour récupérer des manuels d’ésotérisme que la patronne planquait dans une réserve spéciale, et Paf, un incendie, ENCORE ! La patronne a du fermer la boutique et me renvoyer à mon chômage, parce que le feu et les livres, fatalement ça ne pardonne pas…

Quand je vous dit que j’ai un karma tout pourri, vivement que le beau temps arrive, parce que la pluie là, j’en ai ras la casquette !

Pour une fois, j’ai décidé d’occuper ma St.Patrick de façon originale en participant à une sorte de chasse au trésor organisée par la ville.

J’avais un peu peur du traquenard, mais comme qui ne tente rien n’a rien, j’ai décidé de me lancer et j’ai donc eu rendez-vous à la ménagerie (sic) avec un binôme inconnu qui allait faire la route avec moi et là, surprise !

Je suis tombée sur Nadja, une grande russe blonde bâtie comme deux moi en hauteur et en largeur fanatique d’antiquités, un duo à priori assez improbable mais qui a quand même réussi à vaincre le terrible asticot géant de la ménagerie, à cueillir une botte de trèfles et à descendre des pintes de bières pour finalement GAGNER la course et remporter THE cadeau ultime de la blanche main de M’dame le Gouverneur… Mais chut, c’est un secret, je n’en dirais pas plus…


And the winner is… Me !

J’ai longtemps réfléchi à la possibilité de faire carrière dans la défense des causes perdues, c’est à dire des humains à Galway. C’est vrai quoi, je suis entraînée depuis ma plus tendre enfance à me battre, à repérer les ennemis les yeux fermés et à cloche-pied, je me trimballe sur un moi un tel arsenal qu’il me serait impossible de prendre l’avion…

J’ai donc décidé après mure réflexion de devenir professeur de self-défense appliquée à la ville de Galway pour humains, mais comme ceci impliquait implicitement de distribuer le l’armement il m’a fallu aller demander l’autorisation de la police.

Ne me demandez pas comment, mais après avoir croisé un vieux vampire moustachu et un commissaire tout frais promu addict à la clope me voici officiellement embauchée dans la police de Galway en tant que formatrice aux techniques de défense ! Moi je dis : ça s’arrose ! (Avec modération bien sur, maintenant que je suis passée du côté obscur de la force je suis obligée de dire ça)

Alors que je me recueillais tranquillement sur la tombe de mon défunt père, j'ai été perturbée par une rencontre étrange: un vieil anglais qui passait par là et qui a entamé la causette, soit-disant que ses parents aussi avaient été tués par des lycans, blablabla...

Le type avait l'air sincère et semblait regorger de haine envers ces créatures, moi en tant que bonne samaritaine toujours ok pour aider les newbies à en apprendre plus sur le sujet afin de leur éviter de se faire bouffer j'obtempère, je le suis même jusqu'au salon de thé pour continuer de papoter lorsque PAF! Le vieux fou commence à me cogner avec sa canne et à attaquer la serveuse avec, n'importe quoi...

Bref, je lui ai faussé compagnie pour éviter qu'il ne me la carre autre part, sa canne... Ma maman m'avait bien dit de ne pas parler aux inconnus!

La vie nous réserve parfois de drôles de surprises...

Alors qu'une vilaine insomnie m'empêchait de fermer l’œil, j'ai décidé d'aller trainer du côté du cinéma, histoire de profiter de la diffusion nocturne des vieilleries de la municipalité... Et alors que je m'attendais à côtoyer les loosers habituels - vampires et compagnie - j'ai eu la surprise de partager mon paquet de pop corn avec...
Une momie! Enfin pas une vraie en mode Ramsès, mais un humain fichu comme une momie... Qui a dit que les créatures de la nuit étaient les choses les plus bizarres de la ville?

Il y a des soirées qui sont destinées à ne ressembler à rien, mais alors à rien du tout. C’est le cas de celle-ci : pour commencer, la chienne Komondor de mon oncle, Fidji, qui était sur le point de mettre bas, s’est fait la malle. Pourtant, c’est un sacré morceau, du genre bien voyant et difficile à perdre, mais j’ai quand même réussi. Brillant !

C’est donc aidée de mon chien Rudolf que je me suis lancée sur ses traces, mais il faut savoir que ce chien est soit complètement crétin, soit atteint d’une sinusite sévère, car il m’a menée à peu près partout sauf sur les traces de la chienne.
Heureusement, j’ai croisé au Monster Park un vampire plutôt sympa sur ma route, Viggo, qui a accepté de m’aider dans cette quête du n’importe quoi… On a fini par ramper dans la bouche d’une statue pour tomber sur un vieux coffre pirate qui contenait du vieux rhum dégueulasse, et… Une carte, oui mais pas n’importe laquelle ! Une carte qui a tracé juste sous mon nez l’itinéraire menant jusqu’à… Fidji, ma chienne, qui était planquée dans un tas de vieux cartons à l'autre bout de la ville.

Oui, parfaitement monsieur, une carte magique qui te mène pile à ce que tu cherches… Et qui a finalement été mangée par mon abruti de Samoyède. Oui je sais, le coup du « C’est le chien qui a mangé ma copie » c’est nul, mais c’est la stricte vérité.
Voilà le résumé d’une nuit tellement surréaliste que je me demande parfois si je ne l’ai pas rêvée, mais l’important dans l’histoire, c’est que grâce à l’aide précieuse du vampire (qui a dit qu’ils ne servaient à rien ?) l’heureuse maman et ses serpillères vont bien. Comme quoi, même les histoires qui ne ressemblent à rien ont droit à leur happy end !

Ayé ! Le jour tant attendu est enfin arrivé, jouez hautbois résonnez musettes, je suis majeure !
Une journée qui se fête comme il se doit, on se sent le roi du monde, free as a bird, wild as the wind, en faisant toutes les conneries possibles et imaginables qui deviennent du jour au lendemain permises…

Un bon conseil : ne le faites pas, restez sagement à la maison à profiter de vos cadeaux, comme ça vous aurez une chance de survivre à votre anniversaire et de mener une vie longue et heureuse ! Pas d’alcool, de perte de contrôle et de comportements stupides qui peuvent mener à une IST, une grossesse non désirée, ou… La mort, si jamais on n’a pas de chance et qu’on tombe sur un vrai tordu.

La piraterie, ça a un parfum irrésistible de transgression, de liberté… Mais des lendemains qui déchantent à coup de sévère gueule de bois. Croyez-moi, c’est le petit marin pépère qui remonte sagement son filet sur le port tous les soirs qui a tout compris, pas l'andouille qui fait le singe sur la grand voile!

Oui je sais, vous, vous ne pouvez pas comprendre, mais moi, je me comprends…

De base, j'adore la St. Patrick, comme tous les irlandais d'ailleurs: c'est ma fête préférée!
L'année dernière, tout s'était parfaitement déroulé et j'avais même remportée la chasse au trésor organisée par la municipalité, c'est donc sous les meilleurs auspices que se profilait l'édition 2013...

J'avais dégoté un plan sympa pour la soirée: le patron du Bloody organisait une soirée à thème avec un jeu type "Rabbit Doubt" dont le but était de démasquer le loup au milieu des lapins... Très sympa sur le papier me direz-vous, seulement voilà, le plan d'enfer a vite viré au plan foireux!


Laissez-moi vous exposer la situation en quelques mots: Commissaire général Giacometti + Commissaire Nealson + Inspecteur Milligan + Killian = Gros moment de solitude... Surtout que pour désigner le loup présumé chaque participant avait un gage à effectuer, voici le mien:



Évidemment, je voulais me débarrasser d'un de mes supérieurs pour essayer de passer la soirée tranquille, mais comme Giacometti est un psychopathe et qu'il me fait peur, je n'ai pu que m'attaquer à Nealson... Allez trouver un prétexte crédible pour faire du pied à Mr.Tringle-à-rideaux-dans-le-derrière, franchement!
Bon, ça n'a pas été si horrible que ça finalement parce qu'il était presque de bonne humeur, il m'a même filé son cadeau qu'il avait remporté, un genre de pipe que j'ai du céder à un type donc j'avais ruiné la chemise, une longue histoire...

Je ne m'étends pas dessus car l'histoire ne s'arrête pas là: en plein milieu de la soirée Giacometti a mis un type en état d'arrestation et là, c'est complètement parti en cacahuète: ça c'est tapé dessus, le bar a volé en éclat, y a même eu un début d'incendie... Pour la faire courte, le malfrat s'est barré, m'a balancée sur Giacometti m'a ruiné le poignet en disant que si son plan avait foiré tout était de ma faute, ben tiens, elle a bon dos la nouvelle recrue aux cheveux roses!

Tout ça pour finir ma fête nationale à l'hosto...



Comme, c'est bien connu, un malheur n'arrive jamais seul, aux urgences les choses n'ont pas été en s'arrangeant.
Pour la faire courte je me suis retrouvée coincée entre un médecin soupe au lait, mon vampire de boss et une lycane complètement shootés tous les deux... Après une tentative de bouffage ratée de la part de Nealson et une seringue de je-ne-sais-quoi dans les fesses, j'ai finalement réussi à me carapater avant que ça finisse VRAIMENT mal pour moi...

Tout ça sans avoir soigné mon poignet, bien entendu!

En ce moment, c'est la fête du slip au commissariat, les vampires pètent les plombs! Après le coup d'éclat de Nealson aux urgences, c'est Giacometti qui s'y met...

A la base j'étais venue dans son bureau pour lui exposer mon projet de brigade cynophile (vous savez, les flics avec les toutous) et voilà qu'il se met à me parler de mes capacités spéciales, comme quoi c'est du gâchis de ne pas les exploiter, blablabla... Et vlà t'y pas qu'il essaye de m'embrocher avec sa lance, complètement barjot! Et, comme si ça suffisait pas, il se sert de mon papa décédé comme argument choc, n'importe quoi, je ne sais pas ce qu'ils leur servent à bouffer, mais ça va pas du tout en ce moment! Y a que Milligan qui se tient encore à peu près correctement, mais je me demande si ça va durer!

Bref, je suis sortie avec un accord de principe pour mon projet, mais là franchement j'ai plus envie de me mettre en arrêt maladie pour dépression que de retourner bosser, au secours!