Voila ou était passé une partie de l'argent de Stasi. Il avait fait l’acquisition d'un immense hangar de type industriel, excentré et à proximité de la décharge.

Pour l'instant le bâtiment était vide, mais petit à petit, de manière très aléatoire le doc entreposait de mystérieux cartons à l'intérieur.


Le lieu est en cours d'évolution, mais cela va prendre du temps.

En provenance de la clinique

Le doc arriva dans son hangar, posant le carton qu’il avait prit dans la clinique l’instant d’avant.

Le hangar n’était plus vraiment vide, avec le temps, prudemment, en faisant bien attention de ne pas se faire prendre, le doc avait emmené des fournitures médicales ici. Pas de gros matériel, non pour ça Stasi avait profité de l’avancée faramineuse d’internet et des différents réseaux peu recommandable qui s’étaient développé. Non, le doc avait surtout récupéré des produits, des médicaments, ou autre solution chimique qui lui seraient nécessaires pour ses expériences. Il les avait entreposé dans un réfrigérateur, installé une fois qu’il avait pu installé du courant.

Sur une étagère, dans un coin des bâtiments il avait entreposé pas mal de livres, parlant tous de la lycanthropie et des créatures de la nuit.

Les différents artefacts qu’il avait récupérés sur des patients, ou lors de ses ballades dans les brocantes de la villes, ou encore sur internet étaient entreposé dans un coffre fort fermé. Pour l’instant Stasi ne savait pas vraiment s’ils avaient une quelconque utilité, ou si c’était simplement des attrapes touristes, de nombreux tests seraient nécessaires afin de déterminer leurs véritables fonctions.

Il y avait également plusieurs longues tables sur lequel on pouvait voir de nombreuses fioles, Erlenmeyer, ou autres verreries pour le parfait petit chimiste. De loin, on avait franchement l’impression d’être dans un laboratoire clandestin pour la création de substances illicites.
Mais il n’en était rien, Stasi n’avait pas décidé de se lancer dans la fabrication et la revente de diverses substances, non, ce laboratoire improvisé avait un tout autre but.

Le doc ouvrit le carton et sorti diverses fioles médicinales aux longue et complexe étiquètes. Il les entreposa dans l’entrepôt, certaines au froid, d’autre non, puis regarda satisfait son petit laboratoire. Cela commençait enfin à ressembler à quelque chose, le doc allait enfin pouvoir passer à la prochaine étape de son projet.

Stasi était d’assez bonne humeur, après des mois de mises en place et de recherche il touchait enfin au but.

Avec le temps son hangar désaffecté était devenue un vrai petit laboratoire privée. Enfin presque, seul ombre au tableau l’énorme cage qui prônait dans un coin du hangar. Une cage en argent enfin plaqué argent qui fermait avec un cadenas à code.
Au départ il avait pensé que trouvé une telle cage serait quasi impossible, mais pas à Galway, ce n’était pas finalement quelque chose de si original et introuvable. Apparemment beaucoup de lycans avaient a même idée, s'enfermer les jours de pleine lune.

Une fois équipé, le doc put commencer ses expériences. Avec les fin fragments de pierre rouge qu'il avait récolté sur le bague de sa femme, il avait commencé par une analyse poussée de tout les composant chimiques. Le but étant dans un premier temps de recomposer l'artefact, d'en faire une copie parfaite. Les premiers mois furent donc assez laborieux, expérience su expérience dans le but de recréer un sérum avec les même propriété que la pierre.
Il profitait également de sa cage pour continuer d'étudier son espèce. Plaçant une caméra devant il s'enregistré les soir de pleine lune afin de fair une étude comportementale de sa partie animale. Il observa alors une très grande intelligence de la part de sa bête. Une fois transformé, il n'avait même pas tenté de toucher les barreaux d'argents, un peu comme s'il savait, un peu comme s'il avait accès à la mémoire de l'humain. Idem, plusieurs fois le lycan observait la caméra, un peu comme s'il était conscient qu'il allait la visionner une fois retransformé.

Avec le temps et les échecs, Stasi comprit que la composition chimique n'était pas la seule chose qui rendait cette pierre rouge unique, qu'il y avait une chose que la science n'expliquait pas. Ainsi les sérums qu'il avait créé n'avait pas la même propriété que la pierre d'origine. A chaque fois qu'il s'injecté une de ses expérience, le doc se transformé immédiatement en bête, enragé, dénué de la moindre intelligence ou conscience. Il se réveillait souvent le lendemain avec des douleurs sur tout le corps, et en visionnant la caméra, les différences avec la transformation naturelles étaient impressionnante. Le lycan passait sa nuit a hurler et tentait de rompre les barreaux en argent par tous les moyens se blessant régulièrement, voir même gravement certaine fois.

Mais le but du doc n'était pas de recréer une pierre rouge, il voulait justement isoler le composé chimique qui provoquait la transformation, afin de fabriqué un composé ayant exactement les propriétés inverses.

Cela faisait maintenant plusieurs mois qu'il travaillait intensément dessus, aujourd'hui il allait pratiquer le 34ème test.

Enfermé dans sa cage, la seringue à la main, le piston rempli d'un liquide vert, le doc s'adressa machinalement à la caméra.

"Test du composé X3Z27, inoculation sur le patient 0"

Le doc avait codé le moindre de ces produits, la moindre étiquette afin que personne ne puisse savoir de quoi il ne retourné.

Stasi s'injecta la solution et attendit quelques instants. Pas de transformation cette fois-ci... Il n'y avait pas de changement... Ou presque, il avait l'impression que son ouïe se dégradait... Pareil pour son odorat... Et sa vue, qui se voilait légèrement... Le coeur du doc s'emballa, était-il en train de redevenir humain? Il ne devait pas s'emballer trop tôt, il devait faire plusieurs tests. Prudemment Stasi toucha alors un des barreaux plaqué argent... Rien... Il le saisit à pleine main, aucune brulure.

Il sortit alors de la cage, et se précipita sur une table, il en saisit un petit couteau et sa fit une très légère entaille sur son avant bras. Le sang coula...

"Pas de régénération... Pertes de mes facultés sensorielles hors-normes... plus de sensibilité à l'argent... J'ai réussis..."

Il l'avait dit à demie mot, puis de nouveau il le redit, en hurlant cette fois.

"J'AI REUSSIS"

Le doc rangea le sérum, enfila se veste et se précipita à l'extérieur, il était euphorique. Il fit plusieurs mètre perdu dans ses pensées, ayant du mal à imaginer, à réalisé qu'enfin il était guérit, qu'enfin il avait trouvé comment se soigner de la lycanthropie, quand soudain, sa main lui fit horriblement mal.
Il regarda le plat de celle-ci et une brulure importante commençait à apparaitre.

*Tu pensais t'être débarrassé de moi...*

La brulure avait exactement la forme du poteau en argent qu'il avait saisit quelques minutes auparavant. Et cette voix...
Affolé il regarda l'endroit de sa coupure, elle avait disparu!

*tu penses qu'il existe un traitement possible pour me faire disparaitre?*

Sa tête, il avait mal, très mal, et tout autour de lui d'un coup tout devenait plus fort, les bruits, les odeurs...

*Tu penses que je suis une maladie, un parasite?*

Le doc tomba à genou, se prenant la tête entre ses mains.

*Pauvre imbécile ignare, sais-tu pourquoi tu n'y arrivera jamais?*

Et cette douleur, il la connaissait que trop bien, le doc se tourna désespérément vers la direction de son hangar, la cage, il devait atteindre la cage.

*tout simplement parce que je suis TOI*

Se tordant de douleur le doc tomba sur le sol, alors que ses os se brisèrent, alors que sa chair se déchirait en même temps que sa peau, dévoilant un pelage sombre. Alors que ses ongles devenait griffe. Alors qu'il hurlait de douleurs, ses dents laissaient la place à des crocs, sa mâchoire se brisait afin de devenir gueule. Et le hurlement de douleur laissé la place à un rugissement de rage.

La transformation avait été forcé, ce n'était pas la première fois qu'il avait atteint cette état,  à l'inauguration du Zombillenium déjà, cela faisait quelques années mais il s'en souvenait très bien. Cette fois ci le doc n'était pas inconscient, il était encore là, comme un spectateur impuissant assistant au carnage que sa bête allait provoquer.

Le lycan se redressa, observant les lieux avec ses yeux or, puis il renifla, et sentit une piste, de la nourriture, il avait faim, très faim, le doc pouvait le ressentir... La bête s'engouffra dans les ruelle silencieusement et très rapidement, elle avait flairé une piste intéressante.

En direction du port