Sexe: M.

Lieu et date de naissance: 13 Novembre 1976, Royal Children Hostpital, Melbourne, Australie.

Race: Humain.


Apparence physique:

Dans l'ensemble, il faudrait être d'une sacré mauvaise fois pour dire que Dan a une sale gueule (ou d'une mauvaise fois laïque si vous n'êtes pas prêtre). Grand, plutôt bien bâtit de sa personne, une tignasse d'un noir de jai au moins aussi profond que l'éclat de ses yeux verts d'émeraude - et bien sûr, que sa barbe -, un visage aux proportions validées selon le cahier des charges en vigueur dans 80 % des pays du monde. A 33 ans, on peut dire que le gaillard est sacrément conservé, et c'est une chance. Non, en fait, c'est un miracle. Un miracle car les ravalements de façade ne sont pas la meilleure idée lorsque le chirurgien est un gros balourd qui opère avec une batte de baseball et que vous avez perdu un pari, les poches déjà vides. Un miracle aussi car la cigarette à des vertus contre la vie mais pas pour le teint et parce que, jusqu'à preuve du contraire, Jack Daniel's n'est pas le nom d'un produit hydratant pour le visage.

Alors oui, Dan porte les marques du temps, mais c'est ce qui fait tout son charme et lorsqu'on le lui demande, il aime à répondre qu'il est comme un single cask : abonni avec l'âge et corsé ; surtout corsé.

Son look est à l'image de son caractère, pourquoi en serait-il autrement ? Veste en cuire, jeans, ranger, lunettes de soleil, colliers, bagues... bref, vous aurez compris, la panoplie quoi. Mais, surtout lorsqu'il travaille, Dan sait rester sobre, aussi vous ne le verrez jamais arborer de bracelets à pointes ou de choses voyantes du même acabit. Les tatouages par contre, c'est autre chose. Vous voyez ; si, dans la vraie vie, la télévision régissait le monde, notre bonhomme serait interdit aux moins de 18 ans et incapable de savoir s'il a pris un coup de soleil tellement son corps serait noyé sous les pixels (liste exhaustive décrite dans les signes distinctifs). Heureusement, on a peu de chance d'attraper des coups de soleil en Irlande.

Signes distinctifs

Outre un piercing au lobe de l'oreille droite, Dan ce distingue de la plupart de ses concitoyens par une panoplie de tatouages. Oh, bien sûr, on en est pas non plus au point de la chapelle Sixtine, Mais certains endroits de son corps sont similaires à des codes barres ou des prisons non américaines : à peu prêt autant de noir que de blanc :

• Une toile d'araignée sur le coude gauche.
  
• Une pinup sur le biceps droit, en tenue d'Adam, mais sans la feuille de vigne.
  
• Une autre pinup sur le dos. Celle-ci a dû prendre froid puisqu'elle est habillée d'un short et d'un bikini en prenant la pose.
  
• "Justice" écrit sur le torse en lettres gothiques.
  
• "Face" écrit sur les phalanges de la main gauche.
  
• Et enfin la seule, l'unique, l'indispensable et ô combien incontournable tête de mort sur le dos de la main droite.

Il lui reste juste assez de place pour la liste de course finalement.


Difficile serait l'entreprise de connaître lequel possède le plus fort caractère entre Dan et un bon vieux camembert du Massif Central. Mais autant mettre les choses au point immédiatement et une bonne fois pour toute : Dan n'est pas le gros dur qu'il paraît. Enfin, si, c'est un gros dur ; ou un dur à cuire plutôt. Mais il tient plus du jeune impertinent que du viking taciturne. Parlant normalement, comme tout un chacun (mais tout de même de sa voix rauque de fumeur et buveur aguerri), il est parfois de mauvaise humeur, parfois de bonne humeur ; et jamais sans raison. La plupart du temps (euphémisme pour dire en toute condition) il est extrêmement sarcastique et, dans la limite du possible, cynique. Il comporte juste ce qu'il faut d'agaçant pour le gros de la lie - tout du moins ceux qui ne sont pas arrêtés par son aspect un peu abrupt - ne se mêle pas d'amitié avec lui et juste ce qu'il faut supportable pour ne pas avoir de contrat sur sa tête... Pas à une somme respectable tout du moins.

Du genre obstiné, si vous cherchez une métaphore pour lui faire son portrait chinois, regardez plutôt au niveau du bitume... Oui ! Là ! Le chewing-gum là. Dan est exactement comme un chewing-gum un jour d'été : quand quelqu'un fait l'erreur de lui marcher dessus, il lui colle aux basque, ne le lâche pas un seul instant et, concrètement, devient son pire cauchemar. A part cela, c'est plutôt un type cool ; du genre rock 'n' roll, aime rire, fond devant un bébé panda et vouant un culte frôlant l'obscénité à sa Harley Davidson. Si vous avez besoin de quelqu'un, appelez-le, il est serviable en plus. Par contre, il ne sait pas faire la cuisine.



Avril 1976, Japon. Le Konaki Sumo est une cérémonie se déroulant au temple Sensoki de Tokyo. La culture japonaise, voyez vous, veut qu'un enfant qui crit est bien portant et, par conséquent, qu'il grandit correctement. Alors, des sumos prennent chacun un bébé qui lui convient, qui leur donne une bonne prise, aérodynamique, etc. Et ils se rendent par deux devant un arbitre. Ce dernier rivalise de cabrioles et de regards étranges afin de faire cirer les bébés. Bien évidemment, son rôle est inutile, puisque les sumos sont autrement plus effrayant que lui. Un être humain qui fait un tour complet s'il se penche est toujours effrayant. Et ensuite ? Ensuite le premier bébé qui cri/pleure ou celui qui le fait le plus fort... A gagné.
Tout ceci n'ayant pas là moindre espèce de rapport avec l'affaire qui nous concerne.

Avançons donc un peu dans le temps.
13 novembre 1976, Royal Children Hostpital, Melbourne, Australie. La scène de l'accouchement vous sera épargnée, vous savez comment ça se passe, vous êtes tous passés par là - à moins que vous ne soyez un xénomorphe - et nous savons tous que ça n'est agréable, ni pour la mère, ni pour l'enfant, ni pour le père qui mettra un sacré bout de temps avant d'arrêter de se ruer dans un coin à la simple vue du vagin de sa femme. Tout ce que vous devez savoir, c'est que la mère était anglaise et le père italien, que les deux s'aimaient comme des fous comme des soldats et qu'ils habitaient à Melbourne, donc, par conséquent, le couple pouvait en déduire que le chauffeur de taxi ne les avait pas arnaqué lorsqu'ils lui avaient demandés de les conduire à l'hôpital le plus proche.

Le père de Dan s'appelait Gavino. Et il était cool. Le fait qu'il soit cool était très important parce que de ce fait, dans la tête de Dan, il était encore plus que cool : c'était le papa le plus cool du monde ! Un homme juste, qui ne se laissait pas faire, qui protégeait sa famille bec et ongle et qui lui faisait toujours un clin d'oeil lorsqu'il lui achetait un hamburger dans le dos de maman qui avait fait à manger alors faut pas vous goinfrer comme ça avant le repas bon sang ! Dan admirait son père et ça paraissait dur à croire, mais à l'époque Dan n'avait pas de tatouage ni de barbe. En fait, quand il est né, il n'avait même pas de cheveux. Et Gavino était, vraiment, trop cool !

Le temps passe et le marmot devient un môme, qui devient un mioche qui lui-même se transforme en une espèce de gosse (spéciale dédicace aux québécois qui sont parmi nous). Et l'enfant ne grandit pas grâce à alimentation riche en protéines. Non ; il grandit à la force des poings. Bagarreur, il se mesure un peu trop souvent à plus gros que lui et finit par acquérir plus rapidement que ses contemporains quelque chose de bien pratique dans la vie : du jugement et surtout une capacité d'adaptation mentale.

Lorsque sa mère meurt du cancer à l'âge de ses cinq ans, il est imperturbable et surmonte l'épreuve. Bien sûr à cet âge là, une petite larme ou deux à la faveur de ces circonstances n'est pas une preuve de faiblesse, pas plus qu'à n'importe quel autre âge d'ailleurs. Mais lui mettait un point d'honneur à rester comme un bloc.

Nourrit au polar comme un cycliste aux amphétamines, il se passionne pour la police et veut devenir un représentant de la loi. En fait, il veut même devenir La Loi, rien que ça. Alors que la plupart de son âge passaient leurs journées devant MTV ou à essayer d'attraper des MSTs, lui tapait. Sur un sac, sur son professeur de karaté, celui de boxe ou encore sur les délinquants qui rackettaient ses amis (ou toute autre personne). Non pas qu'aucune fille ne fut séduite par son physique alors au plus haut de sa forme, c'est juste qu'il était bien trop égoïste pour tomber amoureux. Les nuits oubliables dans une caravane ou une soirée arrosée remplaçaient donc une vraie relation.

Puis vint la majorité et le service militaire qui va avec comme un pack fidélité, un acheté, un gratuit. Et comme on s'était rendu compte qu'il touchait déjà bien sa bille à peine il était rentré, on lui proposa un poste plus spécifique. "Hey, troufion d'mes deux, ça te dirait d'aller cramer la tronche à des créatures surnaturelle ?". On le lui avait dit comme ça. Il lui fallut une journée pour comprendre que ça n'était pas une métaphore, une autre pour comprendre que le sergent instructeur ne se foutait pas de sa gueule et trois bons mois de formation pour comprendre qu'il n'était pas aussi fou qu'il en avait l'air. Cela dit, il ne devait pas avoir toute sa tête ; car chasser des lycantrhopes et des vampires avec un minimum de matériel et espérer qu'être futé et doué en système D ferait l'affaire relevait quand même de la déficience. Mais une déficience qui leur réussit. Puis, cinq ans à apprendre tout les moyens possibles et imaginables pour liquider une bestiole qui n'avait pas respecté les lois en vigueur. Cinq ans dans l'aridité du Queensland du Sud Ouest où les meurtriers - non en puissance mais puissance dix - allaient se réfugier. Quelques fois, ils arrivaient à en arrêter vivants.

Désirant retrouver son père et ses quelques amis qui se battaient en duel, Dan quitta l'armée pour s'installer à Melbourne, où il rencontra enfin l'amour. Une Harley Davidson modèle EL, de 1940. Pas en parfait état mais son coeur avait déjà décidé envers et contre tout sentiment de rationalité. Dans la même lancée, il intégra la police et fut placé à la tête d'une équipe spécialisée dans la gestion des créatures de la nuit, où son savoir - que l'armée semblait garder jalousement - s'avéra des plus utiles.

Mais un jour il fit une terrible découverte. Une découverte qui, à vrai dire, changea sa vie et façonna le Dan que l'on connaît aujourd'hui. Un soir, alors qu'il venait de boucler une affaire particulièrement coriace, il avait décidé de fêter ça en surprise avec son géniteur. A ce point du récit, il nous faut mentionner que Gavino était mécanicien et qu'il avait beaucoup de relations, pouvant lui offrir des services, dont certains étaient la vente de produits interdits, comme le GHB par exemple. Ce n'est donc pas une fête qui suivi l'irruption surprise dans le garage de son père, en plein ébat avec une fille - peut être majeure, peut être pas - qui ne semblait pas en possession de toutes ses capacités cognitives. A ce moment là, Dan se sentait comme un petit japonais porté par un bibendum de combat : il avait envie de crier, de pleurer. Mais il ne fit que tirer. Oh là ! Je vous vois venir. Non ! Il n'avait pas tué son père. Enfin pas physiquement. Ce tir de dissuasion des plus inutiles n'avait en tout et pour tout tué qu'un pneu de 4x4. Mais il fut si salvateur pour Dan.

Ne pouvant plus rester dans cette ville, il décida de s'en aller loin. C'est peu dire s'il coupa les pont avec l'Australie. Il les coupa tellement qu'en réalité il alla trop loin pour que l'on puisse relier les deux endroits par un pont ; de fait, il n'avait pas besoin de les couper. Il avait bien essayé l'Angleterre, qui l'avait toujours attiré, mais il n'y avait rien à faire ; l'administration avait décidé que, non, il ne serait jamais apte à boire le thé avec After Eight à l'heure du goûté, qu'il ne méritait pas d'être anglais. Il décida donc de changer d'air jusqu'à ce qu'il prenne racine quelque part. Irlande, Galway. Avec toutes les lettres de recommandation qu'il pouvait espérer, il trouva quelques petits boulots qu'il menait sans grande conviction jusqu'à ce qu'il fusse naturalisé et qu'il puisse s'engager dans les forces de l'ordre, ainsi qu'était sa vocation. Mais là encore les choses ne semblaient pas faites pour bien tourner. Au court d'une altercation quelconque, une course poursuite s'engagea. Un accident tout bête, tout simple. Son corps fit connaissance avec Newton et son corps avec un pare-choc de camping car, puis un lit d'hôpital.

Trois ans plus tard. Un rayon de soleil transperce, des paupières frémissent ; un corps se redresse d'un coup sec en s'écriant "L'enfoiré !!!" .


Comment avez-vous trouvé le forum ? C'est mon premier compte qui m'a soufflé l'info.

Le JDR et vous? Idylle récente ou vocation de longue durée? Compte principal : Kelly.

Des questions / remarques avant de vous lancer ? Comme vous aurez pu le constater, j'avais l'intention de jouer un personnage appartenant à la police, au rang d'Inspecteur, si possible.

Une fiche vraiment sympa à lire (à part les quelques petites fautes d'orthographe que tu vas bien évidemment vite corriger hein hein hein ?) qui m'a bien faire rire en tout cas ^^.

Je pense qu'il faudra préciser pourquoi Galway et pas Londres ou Dublin ou Trifouillis les oies par contre !

Bonsoir, je vois que vous n'avez pas perdu de temps!

Je remarque avec plaisir que vous avez retenu nos conseils sur l'accessibilité du texte car votre fiche est étonnamment facile à lire et claire, et comme tout me semble correct je vous ouvre les portes de la cité, bienvenue (à nouveau) !

En ce qui concerne votre rôle dans la police ce n'est pas tout à fait de mon ressort, je vous laisse donc contacter Andrea et Kieran pour organiser tout cela, car si j'ai bien compris votre personnage se réveille après 3 ans de coma, il faudrait donc le réintégrer mais je vous laisser voir cela avec vos futurs patrons