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Auteur | Message |
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Llylewin
| Sujet: Re: Les bords de mer Sam 2 Nov 2013 - 23:09 | |
| Toujours vivant ? Ça baigne alors !
Oui, Llylewin se sentait d’humeur taquine ce soir, mais avant qu’elle ait le temps de dire autre chose Magda s’illustra dans un nouvel exploit : le visage maculé de sable, la diablesse avait maintenant décidé de se jeter à l’eau, avant de se faire réceptionner par le phoque garou.
Ho, vous pouvez la laisser hein, elle se noiera pas, vous pouvez me croire sur parole, j’ai déjà testé ! Que celui ayant donné un bain à un nourrisson en mode sirène d’alarme et n’y ayant jamais pensé lui jette la première pierre…
Vous la tenez votre coupable, c’est elle la maîtresse de l’immonde bestiole qui vous a attaqué, fit-elle en désignant la chienne qu’elle tenait toujours sous le bras, mais j’ai beau lui dire de s’en occuper mieux que ça rien n’y fait, c’est une maîtresse pitoyable, et voilà, résultat je me retrouve à devoir gérer un danger public de 500 grammes…
La vampire regardait cet émouvant tableau en soupirant, se disant qu’en plus du buffet de pâtés de sable maintenant la couche allait être imbibée d’eau salée et sablonneuse, un vrai carnage qu’elle devrait nettoyer au jet d’eau dans le jardin pour ne pas ruiner les tapis de l’entrée.
Dites, je sais pas exactement ce que vous êtes ni comment vous fonctionnez, mais si vous êtes capable de sortir de là ça vous dérangerait de me ramener mon boulet qui va avoir besoin d’une bonne douche ?
Si ça vous dit je peux même vous inviter à prendre un verre chez moi pour me faire pardonner du dérangement et de l'agression canine, enfin si ça ne vous dérange pas de vous montrer dans la rue… Dans cet état quoi… conclut-elle le moins délicatement du monde, retenant tout juste sa pensée première qui était « Avec votre tronche de sardine ». A bien y réfléchir, une telle proposition de la part d’un maquereau était tout à fait cohérente, non? |
| | | Elliot Broekheart
| Sujet: Re: Les bords de mer Sam 9 Nov 2013 - 5:58 | |
| Elliot écoutait la jeune femme tout en empêchant la petite de s'échapper de ses bras pour voir comme c'était trop cool d'aller plonger la tête sous l'eau. Il se fit la remarque qu'il était normal qu'un si jeune bébé n'arrive pas à s'occuper du monstre canin, et que sa mère était quand même bien dure avec elle, la pauvre, mais il préféra garder ses pensées pour lui-même, on sait jamais...
A la demande de la mère, qui semblait être bien blasée par les bêtises de sa fille, l'ondin se rapprocha du rivage et lui rendit sa fille. Elle se mit à quatre pattes pour trottiner vers sa mère avec un grand sourire, fière d'elle. Puis, la jeune maman l'invita à prendre un café. Il n'avait pas l'habitude de faire confiance immédiatement à un inconnu, mais la jeune femme semblait sympathique, et il devait avouer qu'il anxieux qu'elle décide de révéler son secret, il préférait donc s'assurer qu'elle ne dira rien.- Mes vêtements sont là-bas dans les rochers. J'ai cru comprend que l'exhibitionnisme ce n'était pas trop votre truc, laissez moi cinq minutes le temps de me sécher et de me changer et je vous suis.Sans attendre de réponse, et après avoir vérifié que la petite était bien en sécurité sur le sol, il s'écarta, plongea et nagea rapidement vers les rochers. Monter dessus fut assez compliqué, quand on a pas de jambes c'est un vrai défi ! Il réussit cependant, en se tortillant comme une sardine, mais il y parvint. L'ondin sortit son sac de sa cachette et en sortit une serviette qu'il utilisa pour se sécher. Il le fit frénétiquement jusqu'à ce qu'enfin, son corps reprenne une forme humaine tout à fait banale. Il s'habilla ensuite, rangea la serviette dans le sac, et revint vers la plage.
Heureusement, malgré l'obscurité, Elliot réussit à trouver la jeune femme. Il lui fit un petit sourire timide.- Bon, je suis prêt. Je vous suis.Vers le Quality Street |
| | | Mary Read
| Sujet: Re: Les bords de mer Ven 21 Mar 2014 - 21:51 | |
| La journée était presque terminée, le soleil commençait à s’enfoncer à l’horizon pour céder sa place à la nuit, les braves gens rentraient chez eux après une bonne journée de labeur tandis que les créatures nocturnes se préparaient à sortir mais ne pouvaient pas encore mettre le nez dehors.
Entre chien et loup, la ville semblait flotter entre deux mondes : c’était le moment favori de Mary, qui avait l’impression que cet instant n’appartenait qu’à elle. Il lui était difficile de trouver une place définie dans cette ville : elle n’était pas humaine, donc n’appartenait pas à la population du jour, mais elle n’était pas non plus une créature de la nuit : où était-elle censée se positionner ?
Finalement, elle aimait bien être à califourchon sur ces deux univers : ni tout à fait dans l’un ni tout à fait dans l’autre, elle avait l’impression excitante d’être une sorte d’agent double. C’est pourquoi l’ondine choisissait souvent le crépuscule pour son $ immersion quotidienne, c’était son petit moment rien qu’à elle, où elle pouvait ressentir cette plénitude que seule la mer pouvait lui procurer.
Comme à son habitude, Mary s’était trouvé un petit bout de plage désert pour se dévêtir : elle planqua son vieux jean, ses chaussures et son pull sous un rocher, et ainsi délestée de ses entraves terrestres elle courut vers les flots, sentant avec délectation le sel embrasser ses membres. |
| | | Elliot Broekheart
| Sujet: Re: Les bords de mer Dim 23 Mar 2014 - 8:51 | |
| Elliot n'était pas allé se baigner depuis l'accident au Casino, et ça commençait à faire un bail ! D'ailleurs, il n'avait plus de nouvelle d'Anne-Eloïse non plus... Enfin, pour en revenir aux baignades, ça commençait à devenir urgent. Il choisit donc son jour de congé, et attendit que la nuit tombe pour se rendre à la plage.
En arrivant, il l'examina, vérifiant surtout qu'il n'y avait pas de vampire teneuse de bordel dans le coin. Pas de Llylewin ni de sa tarée de gosse ? Ouf, sauvé. Il se détendit et se dirigea vers son groupe de rocher habituel. Il se déshabilla et planqua ses vêtements à leur place habituel. L'ondin observa son torse et ses bras: la peau semblait s'écailler, comme de la vieille peinture. Ce n'était pas bon signe, un bain de mer était vraiment plus que nécessaire.
Après avoir vérifier encore une fois qu'il n'y avait personne, Elliot se dirigea vers l'eau, et y entra pas à pas. A chaque centimètre d'eau qui le recouvrait, son sourire s'agrandissait, et quand il finit par plonger, l'extase se voyait sur son visage. Comme c'était bon ! De l'eau ! L'océan !
Ses jambes devinrent queue de poisson, des écailles recouvrirent son corps, ses mains se palmèrent et devinrent griffes, des branchies poussèrent sur son cou, ses canines grandirent, la pupille de ses yeux disparut... Il devenait enfin lui-même.
S'amusant comme un enfant, il ne remarqua qu'à la dernière seconde que quelqu'un entrait dans l'eau... Surprit, il se redressa en poussant un cri de surprise, se mettant le torse hors de l'eau. |
| | | Mary Read
| Sujet: Re: Les bords de mer Lun 24 Mar 2014 - 21:17 | |
| A peine l’ondine était-elle rentrée dans l’eau qu’un cri se fit entendre.
*He merde !* jura-t-elle intérieurement, que venait fiche cet importun alors qu’il lui avait semblé que la plage était déserte ?
Par réflexe, elle s’immergea complètement dans l’eau afin que l’inconnu ne puisse rien voir de sa peau grisâtre et de ses yeux luisants. La nuit était en train de tomber, il faisait suffisamment sombre pour ne pas discerner de la surface ce qui se passait sous les flots.
Mary était contrariée, n’appréciant pas que son petit quart d’heure détente soit troublé. Elle aurait pu partir au large pour profiter d’un peu de tranquillité, mais elle ne pouvait pas prendre le risque de laisser cet amateur de bains de minuit être là à son retour, d’autant qu’elle avait caché ses vêtements sur cette plage et qu’elle ne pouvait pas se permettre de refaire surface ailleurs. En effet, elle n’avait pas l’intention de finir au poste pour attentat à la pudeur !
Elle ne voyait qu’une seule solution : faire peur à l’individu de manière à ce qu’il file sans demander son reste. Elle discernait au loin une paire de jambes qui représentait une cible parfaite. S’approchant de lui en faisant un arc de cercle pour ne pas trop s’approcher, les yeux mi-clos pour ne pas émettre trop de lumière, elle déploya un de ses plus longs tentacules pour aller lui frôler le mollet.
Ainsi, l’empêcher de nager en rond serait quitte pour une belle frousse et une bonne crise d’urticaire sur la jambe à cause de son mucus urticant, de quoi lui faire passer pour de bon l’envie de se baigner dans le coin. Personne ne lui avait dit que le coin était infesté de méduses ? |
| | | Elliot Broekheart
| Sujet: Re: Les bords de mer Mar 25 Mar 2014 - 14:33 | |
| Elliot regarda autour de lui, inquiet. Il avait bien vu quelqu'un, il n'était pas fou ! Alors pourquoi se retrouvait-il seul, debout au bord de l'eau ?! Il commençait à devenir cinglé, c'est pas possible... Il allait se détendre quand il sentit soudain une vive douleur a sa jambe qui se transformait. Il cria à nouveau et plongea, prêt à engueuler la méduse qui le prenait pour un ennemi.
Mais ce n'était pas une méduse... C'était une sirène. Une sirène-pieuvre, une espèce qu'il n'avait jamais croisé, mais il n'y avait aucun doute, c'était une sirène. Une autre ondine...lui qui pensait être seul ! Il devait avoir l'air idiot par contre, à la regarder avec des yeux de merlants frits. Il secoua la tête pour se ressaisir, et observa sa queue de poisson, où une trace rouge commençait à apparaître sur ses écailles.
- T'étais pas obligé de me piquer...
Lui qui était venu se détendre et soigner sa peau.. Mais il venait de rencontrer un être de son espèce, ce qu'il n'avait pas fait depuis longtemps ! Il se détendit et lui sourit, s'approchant, ses nageoires faisant danser un peu de sable.
- Tu...tu es du coin ? Tu habites en ville ?
Il devait avouer qu'il était curieux ! Il n'avait jamais vu d'ondine-pieuvre, il était donc curieux de cette apparence. |
| | | Mary Read
| Sujet: Re: Les bords de mer Mer 26 Mar 2014 - 21:26 | |
| Alors qu’elle s’attendait en toute logique voir l’intrus décamper sans demander son reste, l’ondine vit avec effarement l’individu plonger sous l’eau et commencer à lui parler – sous l’eau. Comment était-ce possible ? Ça ne lui était plus jamais arrivé depuis que sa communauté avait été taillée en sashimis !
Et, chose plus étrange encore, elle ne remarqua pas immédiatement qu’elle n’avait pas à faire à un humain, mais à un humanoïde aquatique comme elle. Seulement, il ne ressemblait en rien à ce qu’elle avait connu, car dans sa communauté les ondins étaient tous poulpoïdes : soit façon sirène comme elle, soit façon Davy Jones, mais elle n’avait encore jamais rien vu de pareil. L’individu ressemblait à un gros poisson tout bleu, genre maquereau géant.
Mary ne s’attendait tellement pas à ça qu’elle resta immobile, quasiment bouche bée, sans rien dire le temps que son petit cerveau lui transmette l’information : elle était sans doute en présence de quelqu’un de son espèce, quelqu’un comme elle… Mais elle avait tellement fantasmé cet instant que là, maintenant, tout de suite, elle ne s’y était absolument pas préparée et peinait à comprendre ce qui lui arrivait, et la seule réponse qu’elle fut capable de fournir dans un premier temps fut un très spirituel :
Heu…
La créature se rapprochait, et dans son esprit tourmenté l’ondine ne savait pas encore si elle devait la traiter en amie ou en ennemie, aussi elle eut un mouvement de recul, et, dardant ses tentacules vers l’avant, elle menaça :
Pas un battement de nageoire de plus, ou bien je te fais un soin du visage maison !
L’instinct de préservation avait pris le dessus, car après tout elle ne connaissait rien de ses intentions. La mer était pleine de gros poissons qui mangeaient les petits, alors pourquoi serait-ce différent chez les ondins ?
T’es quoi, et qu’est ce que tu fais ici, sur MA plage ? demanda-t-elle sur un ton hostile. |
| | | Elliot Broekheart
| Sujet: Re: Les bords de mer Ven 28 Mar 2014 - 6:37 | |
| Elliot fut surpris par cette réaction de méfiance qu'eut l'autre créature envers lui. Peut-être, comme lui, qu'elle n'avait pas vu d'ondins depuis très longtemps, et qu'elle s'en méfiait donc ? C'était plutôt logique, mais il n'y avait vraiment rien à craindre !
Il s'arrêta cependant, et leva ses mains palmées en signe de paix. Il lui fit un sourire doux, apaisant, et parla avec tout autant de douceur, pour essayer de la rassurer.
- Du calme, je ne te veux aucun mal...On fait partit de la même espèce après tout. Tu n'a rien à craindre de moi...
Voulant montrer qu'il était inoffensif, il se laissa doucement descendre pour s'assoir sur le sable, sa queue de poisson pliée sur le coté, comme on le voit sur beaucoup d'images d'enfant. Il continuait de sourire avec douceur, et répondit calmement aux questions angoissées de l'autre sirène.
- Je suis un ondin, comme toi, croisé avec un poisson-chirurgien. En fait, je vis à Galway, la ville où se trouve cette plage, c'est pour ça que je viens me baigner ici. Mais et toi ? Tu vis aussi à Galway ? D'où tu viens ?
Il n'avait jamais vu d'ondine-pieuvre, la race la plus étrange qu'il avait pu croisé jusqu'à aujourd'hui, c'était un ondin hippocampe ! Mais Elliot se retint de poser trop de questions, l'autre avait l'air assez effrayé comme ça... |
| | | Mary Read
| Sujet: Re: Les bords de mer Lun 31 Mar 2014 - 19:29 | |
| Lui vouloir aucun mal ? Elle était bien bonne celle-là, et elle était obligée de le croire sur parole ? Surtout que les poissons chirurgiens étaient de sales bêtes, bardées de scalpels tranchants comme des rasoirs…
Mais d’un autre côté, mis à part ses lames ces bestioles étaient plutôt faiblardes, enfin comparées à elle, semi-poulpe tout en muscle. Si la créature se montrait trop incisive, elle aurait tôt fait de lui tordre le cou !
Tu m’excuseras, mais le coup de « nous sommes de la même espèce » c’est un peu surfait, ici tout le monde bouffe tout le monde, pas de racisme de ce côté-là ! rétorqua-t-elle en référence au climat si particulier de la ville tout en prenant un peu de recul par rapport à l’individu qui venait de se poser sur son séant écailleux.
Je viens d’une autre île bien loin au sud, où ma colonie n’a pas exactement coulé des jours heureux… De vieux marins m’ont dit qu’à Galway on trouvait toutes sortes de monstres bizarres, et je dois dire que de ce côté-là je n’ai pas été déçue… Tu es originaire d’ici ? Il y a une colonie native du coin ou bien es-tu comme moi, un simple fragment d’écume déporté par les flots ?
Mary avait déjà une vague idée de la réponse : les poissons-chirurgiens ce n’était pas très local comme poiscaille. Elle s’était toujours imaginé l’ondin irish version homme-cabillaud ou homme-saumon, pas très sexy mais plutôt cohérent avec la faune locale. |
| | | Elliot Broekheart
| Sujet: Re: Les bords de mer Dim 6 Avr 2014 - 6:36 | |
| Elliot grimaça quand l'ondine évoqua la loi du plus fort qui régnait en maître absolu dans le coin, et elle n'avait absolument pas tord. Il n'y avait qu'à prendre l'exemple de l'accident au Casino, survenu quelques jours plus tôt. Le jeune homme en faisait des cauchemars tellement le massacre qu'il avait vu avait été violent. Oh, bien sûr, c'était la réputation de Galway, la violence et les combats entre clans/gangs/un peu tout ce qui peut avoir une raison de se taper dessus, mais là, c'était la première fois qu'il y assistait, et il avait trouvé cela terrifiant...
Il chassa ces pensées, ce n'était pas trop le moment, et se concentra à nouveau sur l'histoire de l'ondine. Pas très joyeuse à vrai dire...mais Elliot n'était pas étonné. Pendant son voyage pour retrouver son meilleur ami, il avait croisé plusieurs autres sirènes qui avaient choisi de vivre sur terre plutôt que de rester en mer. L'océan, et les humains que le parcourent, sont devenus très dangereux pour leur espèce qui s'éteint à petit feux. C'était triste, mais que pouvaient-ils y faire ?
- A l'origine, mon clan vient de bien plus au Sud, mais on a dû migrer pour notre survie. Je me suis détaché du groupe pour certaines raisons, et suit arrivés à Galway un peu par hasard.
Il sourit, essayant de se montrer amical face à la méfiance toujours aussi présente de l'ondine pieuvre, et lui tendit la main, au risque de se faire piquer.
- Au fait, je m'appelle Elliot, et toi ? |
| | | Mary Read
| Sujet: Re: Les bords de mer Mar 29 Avr 2014 - 20:27 | |
| Elle avait donc affaire à un petit poisson égaré, comme elle, séparé de son banc pour des raisons plus ou moins obscures. Etait-ce là le lot de tous les ondins, finir disséminés au gré des flots ? Mary ne put s’empêcher de se questionner à propos de la survie de son espèce : comment avaient-ils réussi à perpétrer leur race en se faisant systématiquement éliminer ou disséminer ? Non pas qu’elle envisage de se reproduire avec cette jeune créature, mais à force de vivre seule et isolée elle avait fini par croire qu’elle devait être le dernier spécimen de sa race, mais ce n’était visiblement pas le cas : il en restait bien d’autres, mais d’autres bien cachés.
Enchantée Elliot, moi c’est Grace, répondit-elle sans réfléchir. Après tout, Mary n’était pas son vrai nom non plus, et elle devait se rendre la plus difficile à tracer possible, alors elle pouvait bien se faire appeler Grace, Julia, Micheline, ça n’avait guère d’importance du moment que sa vraie identité restait bien au chaud dans ses souvenirs.
Bien, les présentations étaient faites. S’ils avaient été sur la terre ferme, elle aurait pu l’inviter à prendre du thé avec du Porter cake, comme avec la blonde citadine qu’elle avait croisé en arrivant, mais là ce n’était pas approprié, elle se verrait mal jouer à la dinette avec des coquillages.
Tu es à Galway depuis longtemps ? Peut-être connais-tu quelques coins sympas à explorer aux alentours, j’ai trouvé une ou deux épaves sympas, mais pas de quoi en faire une bouillabaisse, quand tu fais trempette dans le coin, quel est ton spot préféré ?
Elle avait un peu l’impression d’être une gonzesse en train de rechercher la meilleure adresse de manucure du coin, mais après tout, pour une fois qu’elle tenait quelqu’un susceptible de lui donner de vrais bons plans sous-marins, pourquoi se priverait-elle ? |
| | | Elliot Broekheart
| Sujet: Re: Les bords de mer Jeu 1 Mai 2014 - 8:12 | |
| Elliot était soulagé que l'ambiance entre eux deux se détende un peu, ça n'avait pas été simple au début. Mais, c'était drôle, Grace ça lui disait quelque chose.... La réponse lui vint comme un éclair de génie. Grace, l'étrange jeune femme qui accompagnait le pâtissier à la cérémonie d'ouverture du Centre Commercial ! Il écarquilla les yeux, vraiment surpris d'apprendre qu'elle était une ondine, comme lui.
- Je...Je vous connais ! Nous nous sommes rencontrés au Centre Commercial, lors de l'ouverture ! Je suis l'ami du pâtissier !
Il espérait qu'elle le replacerait, il était plutôt discret en société.... La mi-pieuvre lui demanda si il connaissait quelques endroits sympas à visiter, dans le style épave avec option richesses à dépouiller. Les ondins étaient friands d'or et de pierres précieuses, même lui, il connaissait donc l'endroit parfait à lui montrer.
- Oui, il y a une épave bien cachée, qui devrait te plaire. Suis moi !
D'un coup de nageoire, il s'éloigna de la plage pour aller vers les profondeurs. Il vérifiait que Grace pouvait le suivre, qu'il n'allait pas trop vite, et l'entraina ainsi pendant une dizaine de minute jusqu'à une grotte sous-marine. Il lui montra un passage, un peu étroit, mais il réussit à passer en se tortillant un peu. Il aida Grace à entrer, puis lui montra le navire qui était emprisonné. Plutôt bien conservé, il paraissait encore très imposant.
- Je n'ai pris que le strict minimum pour survivre en ville, mais il y a encore pas mal de richesses à récupérer. Par contre, c'est infesté de méduse, alors il faut être prudent. |
| | | Mary Read
| Sujet: Re: Les bords de mer Lun 5 Mai 2014 - 20:27 | |
| L’ami du pâtissier ? Mary ne voyait pas bien de qui il pouvait s’agir, car elle se souvenait bien de William, le dandy addict des chemises parfaites, mais elle avait du mal à remettre les autres visages de la soirée… Qui s’était révélée riche en rebondissements, et il fallait bien avouer qu’elle s’était plus concentrée sur le fait de mettre le butin en lieu sur que de maintenir son agenda mondain à jour.
Hmm, pour être honnête j’ai du mal à te situer, mais bon, faut dire que tu devais avoir une tête différente ce soir-là, plaisanta-t-elle en essayant d’imaginer l’ondin sous sa forme marine au beau milieu du casino. Au moins, il n’y aurait pas eu de problème pour faire diversion !
Elliot ne sembla pas se formaliser de son manque d’analyse physionomiste, et l’invita à la suivre vers une épave du coin. Après avoir nagé un instant et avoir fait un peu de stretching dans des passages exigus – ce qui ne lui posait aucun problème, les poulpes ayant l’avantage de n’avoir quasiment aucune partie solide – ils arrivèrent devant une carcasse imposante. D’où venait-elle ? Difficile à dire, car la nuit était désormais tombée et il était difficile, même pour ses yeux luminescents de la voir dans son intégralité. A en juger par l’implantation des algues et des coraux, elle devait mariner là depuis au moins quinze ans.
Pas mal ta planque, lança-t-elle à son compagnon d’exploration, en plus tu as su te montrer raisonnable, si j’étais tombée dessus en premier j’en aurais exploité le moindre centimètre carré ! Ne te fais pas de soucis hein, s’empressa-t-elle de le rassurer, c’est ta trouvaille, je ne me permettrais pas de te voler tes biens…
Mary était peut-être une criminelle, mais elle ne volait pas n’importe quoi ou n’importe qui. De plus, elle n’était pas suffisamment dans le besoin pour être dans la nécessité de spolier un de ses semblables. Les ondins avaient suffisamment tendance à s’en prendre plein les écailles par le reste du monde, ils n’avaient pas besoin de se tirer dans les nageoires entre eux. Une méduse passa par là, et l’ondine l’intercepta à l’aide d’une de ses tentacules. La créature gélatineuse s’immobilisa, empoisonnée par le mucus toxique dont elle était recouverte, ce qui lui permit de s’en emparer et de croquer à pleine dents dedans.
Percho j’ai aucun problème avec les médujes, articula-t-elle la bouche pleine, cha rechemble beaucoup aux jellybeans !
Tout en continuant sa petite collation, mais en ayant pris soin d’avaler avant à cause des doutes l’assaillant sur le fait de parler la bouche pleine sous l’eau, elle continua : Ca me fait penser que j’ai emménagé dans mon appart il y a peu, et que pour le moment c’est un peu… Spartiate. Tu crois que je pourrais te piquer un peu de vaisselle, ou de la déco sympa, bref de quoi faire en sorte que ma piaule ait un semblant d’âme…
Oui, elle avait dit qu'elle ne le volerait pas, pas qu'elle ne lui demanderait pas la permission de lui taxer un ou deux trucs! La sémantique, c'est important. |
| | | Elliot Broekheart
| Sujet: Re: Les bords de mer Jeu 8 Mai 2014 - 9:44 | |
| Elliot se sentait quand même assez fier de pouvoir montrer sa trouvaille à sa camarade poisson. C'est vrai que l'épave était superbe, et surtout, la grotte qui l'entourait l'avait protégé des humains et elle gardait ainsi encore toute ses richesses. L'ondin n'était pas vénale, il ne courrait pas après l'argent, mais tout les ondins sont attirés par ce qui brille, un peu comme des corneilles. Il aimait les pierres précieuses, l'or, l'argent, mais pas pour s'en servir ou se sentir riche, il les aimait pour les contempler, c'est pourquoi il avait laisser les trésors de l'épave à leur place.
Sortant de sa contemplation, il se tourna vers Grace et grimaça en la voyant dévoré une méduse. Heurk...
- Hm...Je suis plus plancton et coraux personnellement...Mais bon appétit !
La pauvre bête gélatineuse se fit dévorer rapidement, et Elliot eut bien du mal à ne pas grimacer encore plus. Non, vraiment, ça ne le tentait pas....
Grace lui demanda si elle pouvait aller se servir en déco d'appartement, et Elliot acquiesa.
- Bien sûr, je t'en prie ! Je suis partageur, alors sers-toi.
Il la suivit dans les entrailles de la bête de bois, esquivant les méduses qui étaient rassemblés en nombre. Elliot connaissait très bien cette cachette et il put guider son amie jusqu'à la calle, où il avait rassembler tout les trésors qu'il avait trouvé dans le bateau et aux alentours. Laissant la femme-poulpe explorer et chercher son bonheur, Elliot s'approcha des bijoux en pierre précieuses, et s'amusa à les trier, à les admirer, à les essayer. Sous sa forme ondine, il avait tendance à être bien plus coquet qu'en humain. |
| | | Mary Read
| Sujet: Re: Les bords de mer Ven 9 Mai 2014 - 21:57 | |
| Plancton ? Baaah ! grimaça l’ondine, accompagnant sa remarque d’une petite moue dégoûtée. Pour elle, manger du plancton revenait à faire le ramasse-miette de l’océan, à se contenter d’absorber ce qu’il renfermait de moins appétissant, un peu comme les adeptes du régime macrobiotique sur terre. Enfin, chacun ses goûts, s’il n’aimait pas les méduses ça en ferait plus pour elle ! Après avoir fini son petit encas, Mary se lança donc dans l’exploration de l’épave. Sa conscience fut mise à rude épreuve, car elle voyait autour d’elle de nombreuses richesses qui se seraient revendues littéralement à prix d’or sur le littoral. Malheureusement pour elle, elle avait promis de ne rien subtiliser, et regrettait de ne pas être plutôt tombée sur une carcasse moins attrayante, comme des transporteurs de boîtes de sardines – là, elle aurait pu tout laisser en l’état les doigts dans le nez et sans l’once d’une tentation. Des bijoux ? Nan, ça ne marchait pas pour la déco, en plus même sous l’eau elle doutait de pouvoir se faire passer pour une poulette du style à porter ce genre de fanfreluches clinquantes, car les ornements transportés par ce bateau n’étaient pas du genre minimalistes. De la vaisselle ? Bof, elle n’était pas vraiment du genre à cuisiner, pour se nourrir elle préférait largement venir faire son marché sous l’eau, tout était plus frais, plus sain, et surtout ne nécessitait aucun nettoyage! Au détour de l’exploration de ce qui semblait avoir jadis été une pièce réservée à la préparation des repas, elle remarqua une petite carafe qui, malgré la couche d’algues qui l’encrassait réussissait toujours à luire d’un éclat bleuté. * Haaa, pas mal ça, ça ferait une super bouteille à whisky ! * se dit-elle en l’enroulant en sécurité au creux d’un de ses tentacules. La pièce suivante était trop abîmée pour qu’on puisse déterminer son ancienne fonction, mais Mary l’explora tout de même avec soin – l’habit ne fait pas le moine, disait le proverbe, et on trouvait souvent les plus beaux trésors dans les réceptacles les plus moches. Un petit coffre en bois attira son attention. L’extérieur était un peu vermoulu, mais il avait l’air hermétiquement scellé, ce qui signifiait qu’il devait renfermer quelque chose de grande valeur. Elle prit donc tout naturellement l’initiative, déformation professionnelle oblige, de fracturer la serrure rouillée à l’aide de ses tentacules, car tout ce qui était susceptible de l’intéresser (bijoux, gemmes, pièces de monnaie, armes) ne craignait pas l’eau, contrairement aux vieux documents et aux vieux billets qui n’avaient pas plus de valeur que le papier hygiénique dont les terrestres se servaient aux toilettes. Ce qu’elle y découvrit la laissa pour le moins perplexe. Hey, Elliot ! Ramène tes écailles ici, j’ai besoin du propriétaire des lieux, je suis tombée sur un truc bizarre…La malle contenait deux fioles dont l’étiquette était assez délavée par l’eau, cependant on pouvait tout de même nettement voir quelques indications spécifiques qui lui faisaient penser qu’il ne devait pas s’agit de rhum. |
| | | Elliot Broekheart
| Sujet: Re: Les bords de mer Dim 11 Mai 2014 - 11:42 | |
| Elliot s'amusait tranquillement avec son tas de bijoux quand il entendit sa camarade poisson l'appeler. Intrigué, il retira les bijoux qu'il s'était mis, et se dirigea vers sa voie pour la retrouver. Il la trouva dans une salle tellement abimé qu'on ne savait plus trop à quoi elle devait servir, mais Elliot aurait parié que c'était une salle où étaient stockés les vivres.
Grace tenait dans ses tentacules deux fioles étranges, qu'elle montra à l'ondin masculin. Il les examina, et fut un peu étonné par les dessins et les écritures à moitié effacé.
- C'est pas facile à lire, mais on dirait des runes.... Ca devait être des potions d'alchimiste ou de sorcière. Et vu les dessins dessus, je pense pas que c'était pour soigner le mal de mer...
C'était même plutôt inquiétant. Une tête de chat noir d'un coté, un crâne de l'autre. Brr. Les runes étaient trop effacés pour qu'Elliot puisse les lire, mais il avait clairement un mauvais pressentiment rien qu'à les regarder. Il rendit les deux fioles à sa camarade.
- En tout cas, elles ne m'inspirent pas confiance. Tu devrais les remettre dans leur coffre, et les enterrer où tu peux... Ca sent le truc dangereux...
C'était même peut-être des poisons ! En tout cas, l'ondin ne se risquerait pas en boire ne serait-ce qu'une gorgée ! |
| | | Mary Read
| Sujet: Re: Les bords de mer Dim 1 Juin 2014 - 19:56 | |
| Ha bon ? fit l’ondine d’un air déçu, en regardant sa trouvaille. Elle qui était toute contente d’avoir peut-être mis la main sur des potions aux pouvoirs mystiques, qui pouvaient peut-être fabriquer des chats-garous ou faire pousser de plus belles canines aux lycans sentit sa liesse immédiatement étouffée dans l’œuf par la réaction excessivement craintive de son compatriote. Normalement, elle les aurait embarquées pour les refourguer à un antiquaire quelconque qui aurait payé très cher pour les avoir dans sa collection, mais elle avait promis de ne rien lui subtiliser, aussi allait-elle tenir parole.
Si tu y tiens, répondit-elle en rangeant les fioles à regret bien au chaud dans leur petit coffret du fond des mers, mais si jamais quelqu’un t’embête un jour tu sauras quoi lui verser dans son verre en douce, ça lui fera les pieds !
L’ondine continua à explorer un moment les divers recoins de l’épave, trouvant divers bibelots décoratifs et pas mal d’objets de valeur qu’elle ne toucha pas, telle Aladin dans la caverne de la lampe.
Elle choisit enfin de présenter ses hommages à son compatriote à l’orée de l’épave afin d’éviter la phase gênante « Tu te transformes, je me transforme, tu es à poil, je suis à poil, ha tiens c’est à ça que tu ressembles sous forme humaine ? Au moins je sais que tu es une vraie blonde » en se promettant de revenir se croiser sous l’eau de temps à autres. Allaient-ils se revoir ? Rien n’était moins sur, car les ondins étaient aussi changeants que les courants marins, impossibles à canaliser et à retenir quand ils avaient décidés de prendre le large. |
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