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| Sujet: Melodia Callaghan Dim 13 Nov 2011 - 5:35 | |
| Melodia CALLAGHAN Sexe: féminin Lieu et date de naissance: Galway, 27 février 1984 Race: humaine Apparence physique: Dans tout autre pays, toute autre contrée, Melodia donnerait l'impression d'un subtile décalage par rapport à son époque. Mais pas à Galway, où elle a toujours vécu, et ce fait n'y est sans doute pas pour rien. En effet, lorsqu'on regarde simplement son style vestimentaire, l'on pourrait penser que la jeune femme est née pendant la période victorienne, ou bien plus loin encore. Elle porte des robes longues, parfois amples, aux couleurs atypiques, souvent neutres, brodées avec du fil d'or ou non. Ses cheveux roux ondulés lui tombent en cascade sur les épaules et une épaisse quoi que subtile frange vient se poser sur le côté de son oeil gauche, le plus souvent. Assortis à ses robes, des colliers et bracelets de perles, nacres blanches aux reflets miroitant, viennent orner son cou et ses poignets, et des boucles d'oreilles du même style pour ses oreilles.
Ses yeux, couleur de l'émeraude semblent vous transpercer, à la frontière entre l'amusement et la provocation. Son visage juvénile mais pas moins féminin, orné d'un sourire timide mais sincère, est son atout dans bien des situations. Son teint de pêche et sa douceur naturel est un appel à l'aventure pour plus d'un homme dans sa vie. De taille moyenne, mesurant 1,60m et de poids moyen, 53 kgs, Melodia est le parfait reflet de la féminité incarnée.
Ses parfums ? Des senteurs fruitées ou sucrées, selon son humeur du jour.
Mais derrière cette innocence et cette douceur que Melodia peut donner au monde, se cache une âme bien plus torturée que révèle son caractère en certains moment du jour... Signes distinctifsRien de particulier Il n'y a pas qu'au niveau physique que Melodia paraît ainsi décalée du 21ème siècle. En effet, la technologie, les téléphones portables, internet, et même les déplacements en voitures la laissent indifférente. Elle, ce qu'elle aime, se sont les voyages en calèches, marcher le long des trottoirs pour se rendre à sa boutique, envoyer des lettres et en recevoir, pour ne citer que cela. Chez elle, aucun appareil électrique, pas même un micro-ondes. Mais ne vous méprenez pas, elle sait tout de même se servir de tout cela et connait la fonction de chaque appareil. Cependant, ce qui caractérise le plus Melodia, c'est ce qu'elle pense d'elle-même et de sa famille : elle pense être maudite. Mais nous reviendront sur ce fait un peu plus loin (cf biographie).
En-dehors de cela, Melodie reste une jeune femme altruiste, agréable, avec qui il est possible d'avoir toute sorte de discussion sur n'importe quel sujet, tant elle a l'esprit ouvert et critique en même temps. Elle est cependant assez facilement manipulable du fait qu'elle fasse un peu trop confiance aux gens qu'elle ne connait pas.
Croyante et pratiquante, Melodia va à la messe tous les dimanches et se rend à confesse régulièrement.
Sa plus grande phobie : le noir et la nuit en particulier. Elle se débrouille toujours pour ne pas avoir à sortir la nuit sans être accompagnée par une ou un de ses amis, et garde autant que faire se peut au moins une bougie d'allumer dans son appartement. Par une nuit d'hiver... Tout a un début C'est en février 1984 que Melodia vit le jour. Malheureusement, pour une vie donnée, il en faut une sacrifiée, et ce jour-là, ce fut sa propre mère. Morte en couche à l'âge de 27 ans, Lili Callaghan laissa derrière elle un mari éploré, et deux enfants qui durent apprendre à vivre sans leur mère. Bryan Callaghan, le frère de Melodia n'avait que deux ans de plus que sa petite soeur. Les deux enfants devinrent rapidement fusionnels, puis inséparables. Aussi atypiques l'un que l'autre, ils semblaient tous deux sortis d'un conte de la Comtesse de Ségur. Les années passèrent et jamais le père ne se remaria, sombrant au fil des ans dans une déprime que ses enfants ne percevront que bien plus tard. En grandissant, Bryan différa de sa soeur et prit légèrement ses distances, commençant sa propre vie d'adolescent, sortant avec ses amis et commençant à fréquenter les filles. On était au 20ème siècles, le début des téléphones portables, internet, les cds puis les dvds... Et tout ceci était bien tentant pour un garçon de seize ans. Malgré le refus de Melodia pour tous ces gadgets, les deux enfants, n'en restèrent pas moins les meilleurs amis du monde.
Lorsque Melodia atteint elle-même l'âge de seize ans, ayant remarqué l'état de fatigue de M. Callaghan, elle décida de l'aider à l'affaire familiale pour soulager un peu la charge de travail de l'homme vieillissant. L'affaire familiale ? Une librairie d'occasion réputée dans la rue commerçante de Galway, ou toutes sortes de créatures passent à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, y chercher les ouvrages rares que propose le libraire. Par une nuit d'orage... Première attaque On aurait pu croire alors que M. Callaghan était devenu, sinon l'ami du moins connaisseur des créatures de la nuit. Connaisseur certes, parce qu'il savait à qui il avait affaire d'un simple coup d'oeil. Mais était-il vraiment prudent pour un simple humain de fricoter avec le diable sans impunité ? Et ce qui devait arriver arriva. Alors que Melodia venait de repartir avant que la nuit ne tombe et qu'un orage éclate sur l'Irlande, un homme pénétra dans la librairie, surprenant le commerçant qui était plongé dans la restauration d'un précieux ouvrage. Les deux hommes semblèrent se disputer. Le libraire reculait, effrayé, jusqu'à ce que l'autre se transforme en une bête féroce pour ne laisser aucune chance au pauvre libraire. Le laissant pour mort, l'autre repartit au moment où Melodia revenait, car elle avait oublié un livre qu'elle s'était mis de côté. Trouvant alors son père au sol, elle se précipita sur son corps ensanglanté et s'aperçut qu'il était encore en vie. Elle resta aux côtés de son père jusqu'à ce qu'il reprenne conscience et le ramena, clopa clopant jusqu'à leur appartement. Là, son frère et elle lui prodiguèrent des soins sommaires, craignant de le porter à l'hopital. Mais il n'eurent pas le choix, lorsque l'homme commença à présenter des signes de fièvre...
-Melodia... -Je suis là, papa. Ne parle pas. Repose toi. -Où est Brian ? -Je suis là aussi. Ecoute Mel et dors. Tu en as besoin. -Non. Ce dont j'ai besoin, c'est de vous parler et de vous faire promettre quelque chose à votre vieux père.
Les deux jeunes gens alors seulement âgés de dix-huit et vingt ans, échangèrent un regard inquiet mais ne dirent mot et écoutèrent le paternel.
-Lorsque la prochaine lune paraîtra, je me transformerais... -Non... Ne dis pas ça. -Melodia, laisse-moi t'expliquer. L'homme qui est venu cette nuit est un loup-garou, un lycanthrope. Je vous ai déjà parlé de ces créatures, ainsi que des vampires, des satyres ou des ondins. Ce ne sont pas des légendes. Ils sont bien réels et je sais que je vous parle de cela depuis longtemps et que vous ne me croyiez pas vraiment... mais cette fois, vous devez prendre la mesure de ce qui vient de m'arriver. J'ai été attaqué par un lycan et il m'a mordu. Mon sang a été en contact direct avec sa salive. Sa... malédiction coule en moi...
Alors que l'homme continuait d'expliquer à son fils ce qui se passerait lors de la pleine lune suivante, Melodia sanglotait dans un coin de la chambre d'hôpital. Quand les deux hommes eurent terminés, Melodia alla serrer fort son père dans ses bras, sachant pertinemment au fond d'elle-même que ce serait la dernière fois. Brian et elle rentrèrent à l'appartement, laissant leur père aux bons soins des médecins. Quelques heures plus tard, alors que Melodia s'était enfin endormie, son frère ressortie et alla accomplir la promesse qu'il avait faite à son père...
Quelques jours plus tard, le glas sonnait pour l'enterrement du libraire, recouvrant les pleurs et les larmes de la jeune Melodia et de Brian, désormais seuls au monde, simples humains au milieu des bêtes, dans une Galway secouée par d'étranges évènements passés et à venir... Par une nuit d'été... La malédiction Melodia ne sut jamais ce que son frère dut accomplir comme geste insupportable afin de les protéger, conformément à la volonté de son père. Mais au fond, elle savait que Brian y était pour quelque chose dans la disparition du libraire. Désormais forts de leurs connaissances sur les créatures de la nuit, grâce notamment aux ouvrages que M. Callaghan gardait en réserve à leur intention, ainsi que pour quelques initiés privilégiés, Melodia et Brian traversèrent les années un peu plus armés. Ne pas sortir la nuit, éviter les coins sombres et glauques de la ville, et bien d'autres mesures. L'eau bénite et l'argent entre autre. Cependant, Melodia développa une phobie incontrôlable pour le noir et la nuit en particulier. Si elle travaille le jour dans la boutique, elle ferme désormais avant que la nuit tombe et n'ouvre pas avant que le soleil ne soit complètement levé. Elle y a certes perdu quelques clients, mais sait qu'elle a gagné quelques années. Son frère a changé avec les années. Depuis la mort de leur père, il est devenu plus froid, plus distant, disparait pendant plusieurs jours sans donner de nouvelle. Il a perdu son job, ses amis, ne fréquentent plus ses lieux habituels. Il y a quelques mois à peine, Melodia reçut une lettre de Brian, une seule lettre qu'elle ne cesse de relire : - Brian Callaghan a écrit:
- Ma très chère soeur,
il y a presque dix ans de cela, notre père mourrait dans d'atroces circonstances. Il m'avait fait promettre une chose, une chose horrible, mais tu étais là ce jour-là et j'ignore si tu t'en souviens. Je crois que non. Je crois que ton esprit a préféré occulter toute cette horreur et j'aurai voulu que le mien en face autant. Ce n'est pas le cas. Tu dois sûrement te demander où je suis à l'heure actuelle et t'inquiéter pour moi. Je vais être honnête avec toi : tu as raison de t'inquiéter.
Le soir où notre père s'est fait attaqué par ce lycan, il m'a fait promettre de le tuer avant la pleine lune suivante. Je n'ai même pas attendu. Il m'a semblé que c'était le bon moment pour le faire. Il souffrait depuis la mort de notre mère et ne voulait plus se battre. Il nous savait suffisamment débrouillards. Je dois t'avouer qu'ôter la vie a été la plus belle chose que j'ai ressenti de toute ma vie. Non pas que j'ai tué notre père de sang-froid, mais parce que j'ai tué une de ces créatures. Il n'était déjà plus lui-même à ce moment-là, car il faut des années à un lycanthrope pour parvenir à se contrôler et encore...
A ce moment de ma lettre, je sais que tu as envie de la jeter ou de la brûler. Je te laisse le choix. Tu peux décider de ne pas continuer à lire et d'ignorer ce que j'ai à te dévoiler. Mais tu peux aussi choisir de poursuivre, et de savoir ce que je suis devenu et où je suis.
Si tu lis ces lignes, c'est que tu as fait un choix difficile et saches qu'il te met en danger. Mais je suis fière de toi et je te fais confiance. Tu trouveras toujours une solution.
Je suis à mon tour un lycan. C'était le seul moyen pour pouvoir tuer ces monstres. Pendant ces dix dernières années, je n'ai cessé de traquer les vampires et les lycantropes afin de les étudier de près, me mettant souvent en danger. Je me suis fait prendre à mon propre "jeu". J'ai été attaqué, comme notre père l'a été. Mais j'ai décidé de me battre. Je me battrais contre cette bête qui est en moi. Je me battrais aussi contre toutes les autres créatures qui se mettront sur ma route et sur la tienne. Je suis à Galway, quelque part, errant dans les coins sombres des rues. Il m'arrive de sortir la journée, car le soleil me manque aussi. Parfois, je t'aperçois. Je veille sur toi, petite soeur. Mais continue à avoir peur du noir... En effet, il arrive à Melodia de se sentir épier. Est-ce là son imagination qui lui joue des tours, ou réellement son frère qui veille sur elle ? Elle ne saurait le dire. Aujourd'hui elle a vingt-sept ans, bientôt vingt-huit et craint pour sa vie. Elle sent que sa fin est proche et redoute la souffrance et la mort. Alors, on la voit souvent passer devant l'église. S'y arrêter même pour prier, allumer un cierge pour ses parents et un autre pour son frère, priant de tout son coeur que tout ceci ne soit qu'un cauchemar et non la réalité dans laquelle elle vit depuis toujours... Comment avez-vous trouvé le forum ? Une petite musique m'a guidé jusqu'ici... *out*. Plus sérieusement, je ne me souviens plus où je l'ai connu la toute première fois, mais plus récemment, c'est grâce à l'Imaginarium où je suis modo (je suis Duncan). Le JDR et vous? Idylle récente ou vocation de longue durée? Une vocation de longue durée... Des questions / remarques avant de vous lancer ? Pas pour le moment.
Dernière édition par Melodia Callaghan le Lun 14 Nov 2011 - 15:02, édité 13 fois |
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