Petits Fours et Arsenic

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Situation initiale

Avril 1491, par une belle nuit de printemps, la demeure De Luca se pare de ses plus beaux atours pour recevoir des invités de la plus haute importance lors d'un banquet secret regorgeant des mets et des boissons les plus raffinés.

En effet, ce banquet clandestin a pour but avoué de réunir le gratin de Galway dans le but de trouver un arrangement destiné à apaiser les conflits ravageant la ville: Giuseppe de Luca, chef du clan De Luca, l'un des clans vampiriques les plus influents de la ville, Enos Mc Loughlin, humain à la position éminemment stratégique, responsable de la corporation des marins de Galway qui régit les autorisations et le trafic maritime du port, poumon économique de la ville, et Gwenola Burke, épouse du général Marwin Burke, militaire haut placé dans la hiérarchie de la meute lycane.

Derrière cette noble aspiration se cachent de plus vils desseins, que chacun garde, comme la tenue de cette réunion, totalement secrets...

Informations HRP

Ce pitch est une sorte de murder party, chaque personnage a pour but d'éliminer quelqu'un, la cible devant bien évidemment rester secrète.
Il vous appartient d'arriver à votre but sans vous faire repérer Cool

L'ordre de post est laissé libre pour commencer, la scène commence à l'arrivée des convives dans la salle de banquet.
La table est déjà recouverte de toutes sortes de plats, incluant des carpaccios de viande crue et des pichets de sang humain frais. De nombreux domestiques humains circulent pour assurer le service.

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Giuseppe De Luca

Sexe : M

Lieu et date de naissance : Venise, 1005

Race : Vampire

Aspect physique
Giuseppe De Luca mesure environ 1m80 et apparemment âgé de 25 ans maximum, son corps est long et élancé et peut paraître frêle. Il a les cheveux longs et noirs comme l'ébène et la peau blanche comme la neige. Il est un très bel homme, beaucoup de femmes ont succombé à ses charmes. Mais ces yeux sont bleus, mais un bleu froid et sans vie. On peut deviner à travers ces yeux un mépris pour la vie humaine et de toutes les formes de vie.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Giuseppe a une haute estime de lui. Vampire de sang pur, chef d'un des clans vampiriques les plus puissants, plutôt bel homme, il a toujours eu l'habitude d'être admiré, craint, et obéit.
Pour cet homme orgueilleux, les apparences sont primordiales, aussi il met à point d'honneur à soigner chaque détail de son existence: vêtements faits dans les plus belles étoffes, demeure richement décorée, il est important que tout un chacun sache à qui il a affaire! Il ne tolère bien évidemment aucune forme de résistance, n'hésitant pas à donner la mort à tous ceux qui oseraient lui manquer de respect. Pitié et compassion ne font pas franchement partie de son vocabulaire.

Giuseppe De Luca est un vampire de sang pur, né dans dans années 1000 à Venise.
De par son éducation, il croit à la suprématie de la race vampirique et considère les autres races comme largement inférieures: les humains ne servent qu'à nourrir et servir les siens, les lycans de gardes et de main d'oeuvre.

Ce fut un des premiers vampires à flairer la bonne affaire lors de la prise de Galway par l'armée lycane, convaincu que cette ville était un eldorado à conquérir pour étendre la gloire et la puissance des vampires.
Depuis son installation à Galway, le clan De Luca règne d'une main de fer sur la ville, et leur influence est aussi réputée que leur cruauté, c'est pourquoi il a décidé d'organiser ce banquet afin de conclure une entente avec les principaux partis de la ville afin de s'assurer de conserver sa position dominante.

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Enos Mc Loughlin

Sexe : M

Lieu et date de naissance : Galway - 1444

Race : Humain

Aspect physique
Enos est un homme imposant, du haut de ses presque deux mètres, le marin inspire le respect. Ses immenses mains témoignent du caractère travaillant de l'homme : pleines de cicatrices, calleuses, mais toujours puissantes et d'une poigne de fer. Enos à les yeux bleu acier, ce qui lui confère un regard des plus perçant. Encadré d'une longue chevelure poivre et sel, son visage est assez ridé par l'âge, mais quelque peu brûlé par le sel également. Cette odeur le suit partout où qu'il aille.

Enos est un battant, un homme dur et âpre qui n'a pas eu la vie facile, comme beaucoup de ses semblables à l'époque. Homme de conviction, il ne se laisse jamais intimider par quoi que ce soit et change rarement d'avis: quand son opinion est faite, elle est gravée dans le marbre. Sa ténacité et son goût de l'effort l'ont bien servis car il occupe aujourd'hui une des plus hautes fonction de la ville: responsable de la corporation des marins de Galway, il contrôle l'activité du port, et ne compte laisser sa place durement acquise à personne. Plutôt mourir!

Enos est né à Galway, fils de pêcheur il a grandi dans le dénuement, mais cette pauvreté n'a jamais été un frein à son ambition: malgré son manque de ressources et son appartenance à la race "faible" de la ville, il s'est battu bec et ongles toute sa vie pour gravir les échelons: après avoir repris le bateau de son père, puis racheté l'épave du voisin dans le but de la retaper, il réussit à se constituer une petite flottille et à embaucher du monde.

De fil en aiguille, il décida de fédérer pêcheurs et marins au sein d'une même corporation dans le but de défendre leurs intérêts communs, et c'est tout naturellement qu'il fut nommé à sa tête.

Le début de la guerre civile avait été rude pour lui, car les membres de la corporation ne partageaient pas tous les mêmes opinions et se déchiraient régulièrement. Lassé des affrontements, Enos aimerait bien rétablir le calme et apaiser la situation.

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Gwenola Burke

Sexe : F

Lieu et date de naissance : Printemps 1460

Race : Lycan

Aspect physique

Sa beauté, sa principale arme en ce monde. Elle a rapidement compris que les meilleurs arguments qu’elle pourrait mettre en avant n’étaient pas ses propos, sa logique ou sa stratégie, non c’était tout simplement son physique. Même si la nature l’avait généreusement comblée, la lycane usait de tout les artifice possible et connu afin de conserver ses atouts. Bain au lait d’ânesse afin de maintenir sa peau douce au toucher, corset savamment étudié afin de donner une forme encore plus rebondie à sa poitrine déjà généreuse, robe en soie, venant souligner la courbure de ses hanches, chaussure au talons impressionnant, amplifiant la courbure de ses reins et provoquant chez les hommes la regardant marcher un léger filet de bave.
Des tenues aussi sensuelles que complexes. Pour Gwenola le jeu ne s’arrêtait pas à la simple séduction. Elle adorait lire sur le visage de tout individus, homme ou femme qui désirerait s’amuser avec elle, l’impatience et l’émoi que provoquait la difficulté à la dénuder.
Gwenola avait compris que le pouvoir était dans les détails, et surtout dans le contrôle le plus absolu.
Gwenola avait rapidement compris que son physique, son attitude, ce qu’elle provoquait chez les autres en était la clef.

Derrière chaque grand homme se cache une grande femme, c'est ainsi que l'on pourrait résumer la philosophie de Gwenola.
Sachant qu'être femme en ce monde serait un obstacle majeur à son ambition démesurée, elle prit le parti de mettre sa grande beauté à son service en se faisant épouser par un homme puissant mais laid sur lequel elle aurait un ascendant majeur.
Le général Burke était un candidat parfait, et depuis leur union elle n'a de cesse que de mener son mari par le bout du nez, le bougeant tel un pion stratégique sur l'échiquier de Galway, son terrain de jeu favori.

Gwenola est née fille de servante au service des vampires. Pendant toute sa jeunesse, elle n'a eut de cesse que d'envier les richesses et le pouvoir de ces êtres immortels alors qu'elle, pauvre petite fille, n'était rien.

Une fois devenue femme, elle décida de se servir de ses atouts pour séduire un homme haut placé, le général Burke, militaire lycan à l'influence importante sur sa meute. En l'épousant, elle fit d'une pierre deux coups: elle adopta la condition lycane, bien plus puissante que son ancienne race humaine, et bénéficiait des biens matériels de son époux, qu'elle pouvait manipuler à sa guise.

Dans les hautes sphères de Galway, personne ne s'y trompait: tout le monde savait qui des deux Burke portait la culotte, aussi quand il fallut convier une personne influente à un banquet secret, le choix fut vite fait et Gwenola reçut son invitation.

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Giuseppe De Luca

Le vampire arriva en trombe dans la salle à manger. Il s'était longuement préparé pour cette entrevue très importante. Il était richement habillé avec des vêtements amples, bleus et rouge, cousus d'or. Tous ses doigts portaient une bague plus magnifique les unes que les autres. Sa coiffure avait été aussi travaillée pour qu'elle soit la plus éclatante possible aux reflets des bougies. Il laissait tomber ses cheveux longs dans le dos et ils étaient reliés avec une corde rouge et or pratiquement à leur extrémité.

- J'espère que tout est prêt ! dit-il d'un ton ferme et dédaigneux aux servants se trouvant là

- Oui maître, tout a été fait. Répondit le servant le moins mal habillé de la salle.

Giuseppe fit le tour de la salle pour voir si rien ne manquait. Il passa alors devant le miroir et s'admira. Il eut un sourire satisfait et tourna la tête brusquement quand une des servantes jeta un oeil vers lui. Il lui flanqua alors un coup de pied qui la fit tomber à terre.

- Que je ne te reprenne plus à m'observer de cette façon, pouilleuse. Je ne tolère aucunement les gens qui ne restent pas à leur place. Dépêche toi de te relever. J'entends les pas lourds de notre premier convive. Ouvrez-lui la porte ! Dit-il d'un ton autoritaire.

Il attendait maintenant son premier invité en croisant ses mains de manière délicate devant lui.

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Enos Mc Loughlin

Ses pas lourds résonnaient dans le corridor à mesure qu'ils approchaient de la salle où aurait lieu la réunion clandestine de ce soir. Suivant les servants qui le guidaient dans cet immense manoir, Enos ruminait tout en observant le faste des lieux. Les servants s'écartèrent pour le laisser entrer dans la salle, mais au moment où il allait se saisir de la poignée de porte, cette dernière s'ouvrit d'elle-même, comme s'il avait été annoncé. Fichu suceurs de sang, si on en croyait ce que racontaient les soudards du coin, ces êtres étaient apparemment doués d'une fine ouïe en plus des canines acérées, rien à son avantage à lui, l'humain.

Quoi qu'il en soit, il ne fut pas déstabilisé pour si peu, plantant son regard dur dans celui de De Luca, il salua ce dernier de sa voix râpeuse et profonde.

- De Luca. Vous ne m'en voudrez pas si je suis accompagné n'est-ce pas, mais il ne fait pas bon sortir seul ces derniers temps, pour nous du moins. Fit-il en en pointant par-dessus son épaule les deux gaillards, presque aussi grands que lui, qui lui collaient aux basques.

Ils étaient tous habillés bien humblement à comparer le maître des lieux, tous trois dans des matières pauvres et sans réel éclats, c'était risible de voir à quel point ils n'avaient rien à foutre dans cet endroit et avec pareil hôte, mais aux grands maux, les grands moyens et il fallait que cette réunion soit productive et réussie, il en valait du mince équilibre qui régnait encore dans les rues de la ville.

Sans demander son reste, Enos et ses hommes se dirigèrent vers la grande table de banquet et se positionnèrent stratégiquement en son centre, Mc Loughlin paré de chaque côté de ses deux lascars.

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Gwenola Burke

Gwenola était légèrement en retard, comme à son habitude. La lycane aimait se faire désirer, et elle avait consacré pas mal de temps à choisir sa tenue et se préparer. Le corset qu’elle avait choisit était peu confortable, et relativement difficile à mettre ou défaire, mais le prix à payer n’était pas si important que ça, tant l’habit la mettait en valeur. Il s’agissait d’un corset en soie bleu, fortement échancré.

De la dentelle venait terminer le décolleté, surlignant une poitrine encore plus généreuse que d’habitude car très compressée. Petite hanche, poitrine généreuse, coiffure travaillée, rien n’était laissé au hasard. La jeune femme avait même poudré chaque partie de sa peau dénudée cachant ainsi sa légère pâleur. Elle portait également une longue et impressionnante robe également en soie et de couleur sombre tombant jusqu'au talons. La robe était tellement grande qu’elle aimait à dire qu’elle pourrait y cacher son amant sans difficulté.
Ses main étaient gantés, des gants de velours bien entendu, et ornée de nombreuses bagues, dont certaines relativement imposantes.

Lorsqu’elle entra, elle put déjà observer certaines tensions provenant des convives déjà sur place. Aussi elle entra directement dans son rôle, celui de l’épouse parfaite mais désiré qui venait apporté un peu de douceur dans ce monde de brut. Une apparence futile pour des paroles dont le moindre mot, dont les moindres propos étaient savamment réfléchis.

« Allons allons messieurs, comme vous semblez alertes, je suis sur que cette petite réunion sera des plus exaltantes. »

Le regard était pétillant alors que la jeune femme s’approcha de Guiseppe.

« Comme à votre habitude, mon cher Giuseppe vous êtes remarquable, et très en beauté. »

Elle tendit la main afin de recevoir un baisemain et s’inclina légèrement, autant pour le saluer que pour lui laisser le loisir de contempler la dentelle de son corset.

« Et vous mon cher Enos, toujours si bien entouré, que dois je faire pour avoir le délicieux plaisir de partager un moment avec vous en toute intimité ?

Souriant elle lui fit un petit signe, une invitation pour venir se joindre à elle et Giuseppe.

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Giuseppe De Luca

Le gros balourd était arrivé. Il n'avait même pas la décence de saluer son hôte. Un véritable rustre mal habillé et en plus il est venu avec deux cul-terreux. Ces humains manquaient de distinction et ne reconnaissaient même pas les êtres qui leur sont supérieurs. Giuseppe ne répondit pas à la remarque d'Enos. Notre autre invité arriva, mais que voilà une bien belle surprise. Enfin quelqu'un qui avait un tant soit peu de classe et savait présenté parfaitement.

- Bien le bonsoir dame Burke, je suis ravi que vous ayez pu nous honorer de votre présence. Il lui fit le baisemain. Merci du compliment et je vous le retourne. Il y a certaines personnes capables d'avoir du goût finalement dans cette ville, sans me prendre en compte bien entendu. Je vous prie, allons-nous mettre à table. Il tendit le bras à la lycane. Installez-vous ici, je me mettrais en bout de table évidemment.

Il avait placer la lycane en face d'Enos et il alla s'asseoir pendant qu'un serviteur lui tira la chaise, il fit ensuite un geste pour signifier que les autres convives pouvaient s'asseoir.

- Enos je vous propose un vin rouge d'Italie pour que nous puissions trinquer et bien commencer cette réunion dans de bonnes conditions. Dame Burke, que prendrez-vous ? Du vin ou du sang ? Je vais commencer avec un peu de sang moi-même.

Il fit un signe aux serviteurs pour qu'ils servent les convives.

- Et bien trinquons ! Il se leva. Que cette entrevue puisse apporter une fin à cette guerre stupide.

Il attendait maintenant que les autres disent quelque chose ou boivent leur coupe.

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Enos Mc Loughlin

Le vampire ne semblait pas ravi, était-ce à cause de la présence de ses deux hommes, ou bien parce qu'Enos ne lui avait pas baisé ses godasses comme tout le monde semblaient le faire ici ? Cela amusait le vieux Mc Loughlin, mais mieux valait garder ce petit amusement à l'intérieur, caché par ses traits durs et son regard froid.

Sans qu'il ait le temps de se pencher un peu plus sur la question, la dame Burke fit son entrée remarquée. On vantait sa beauté et Enos fut forcé d'avouer, encore une fois, que tout ce que l'on racontait sur elle était fondé. Le vieux marin se contenta d'un signe de tête pour la saluer, pas du tout dans l'humeur flafla des salutations élaborées.

- M'dame Burke. Pas certain que votre mari apprécierait, m'dame.

Il n'avait qu'une seule envie présentement, c'était que cette réunion ce passe bien et qu'il réussisse à gagner un peu de terrain pour les humains qui se faisaient massacrés de tous côté, là dehors.

Dame Burke s'installa juste en face des marins et le vampire au bout de la table. Les deux gaillards qui l'accompagnaient ne pouvaient s'empêcher d'admirer la beauté singulière de la femme du général, juste devant eux, un petit coup de coude de la part d'Enos les fit rapidement se ressaisir, ce n'était définitivement pas le moment. De Luca proposa alors un toast, Mc Loughlin se leva et trinqua silencieusement avec les autres, mouillant à peine ses lèvres dans le contenu de sa coupe. C'est que le vieux marin n'était pas spécialement fan de vin, mais bon, il fallait donner du sien un peu et ne pas offenser personne en demandant une bonne choppe de bière et surtout, faire abstraction qu'il y avait du sang à table. La grimace de ses deux comparses étaient parlante, mais ils se ressaisirent rapidement, la réunion allait pouvoir débuter sous peu, les protagonistes étant finalement tous présent.

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Gwenola Burke

Gwenola esquissa un petit sourire à chacune des remarques des deux individus. Le narcissisme du premier et l’absence d’ardeur du second, il n’y avait pas à dire, les deux convives qui allaient partager sa soirée n’avaient vraiment rien en commun. Une soirée qui serait donc des plus intéressantes, surtout vu les conséquences que pouvaient avoir ce genre de réunion.

« Allons mon cher ami, vous interprétez mal mes propos voyons, je parle d’intimité de proximité, qu’allez vous donc imaginer ? Serait-ce un moyen détourné de me montrer l’intérêt que vous me portez mon cher Enos ? »

Elle lui fit un petit clin d’œil avant de s’asseoir, et s’adressa de nouveau au vampire.

« Giuseppe, après la description que vous venez de faire de ce vin, je crois que je vais me laisser tenter, voyez-vous la gourmandise est mon péché préféré. »

Elle adressa un petit sourire à Enos. Puis Gwenola se servit de son verre, et effleura de ses lèvres le liquide rouge.

« Bien messieurs, j’avoue que j’adore me retrouver avec vous, me retrouver entourée de deux si beau individus pour une partie de la nuit me laisse rêveuse, cependant je suis sure que cette invitation n’a pas que pour but que nous nous amusions tout les trois n’est-il pas ? Du moins qui sait, peut-être un peu plus tard dans la nuit. »

Pour l’instant, la lycane avait décidé de maintenir son jeu, apparaissant comme une femme frivole certes, mais pas non plus dénuée de logique ou de réflexion.

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Giuseppe De Luca

Ils burent tous plus ou moins avec envie le vin et le sang qu'on leur avait servi. Dame Burke faisait de drôle de déclaration se dit Giuseppe, elle était très proche d'une prostituée dans ses propos. Le vampire espérait que ce n'était qu'une façade et qu'elle était aussi intelligente que belle. Quant à Mc Loughlin, il était égal à lui-même un vrai paysan sans aucun intérêt. Mais il fallait passer par là si Guiseppe voulait rétablir un semblant d'ordre et profiter du pouvoir qu'il avait mis en place.

- Nous allons commencer dans le vif du sujet si vous le voulez bien. Mais que ça ne vous empêche pas de vous servir de ses délicieux mets que je mets à votre disposition. Dit-il en leur montrant d'un geste ample les plats devant eux.

Il croisa ses jambes et s'enfonça dans son fauteuil, il attendit que ses deux invités se servent. Il y avait dans son attitude une arrogance certaine qui signifiait qu'il n'était pas du même rang que lui mais qu'il avait accepté de partager son fastueux repas avec eux.

- Tout d'abord, la question qu'il nous faut aborder c'est le pourquoi de cette guerre civile. Nous avons beaucoup de mort dans tous les camps, mais avons-nous les mêmes visions et les mêmes attentes ? Je ne pense pas bien entendu, mais il serait intéressant de se pencher sur la question si nous voulons essayer d'arrondir les angles. Pourriez-vous l'un après l'autre, sans s'interrompre, m'expliquer les ressentiments que vous avez vis-à-vis des deux camps adverses et que faut-il faire pour régler la situation.

Il laissa aux autres convives le soin d'apporter la vision sur cette guerre et en profita pour manger quelques foies de poulets crus et bien saignants.

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Enos Mc Loughlin

Enos marmonna quelque chose pour lui-même lorsque Dame Burke lui souligna la subtilité de ses propos. Mc Loughlin et ses hommes avaient une façon bien plus rudimentaire de s'exprimer, moins de jolis mots à plusieurs sens, moins de deuxième degrés. C'est pourquoi le vieux marin n'était pas ravi de s'être fait avoir de la sorte, mais ce n'était pas la première fois bien malheureusement. Alors, hors de question d'en faire tout un plat, mais Enos se promit de faire bien attention lors de cette réunion afin d'éviter tous les quiproquos possible en ces heures importantes.

Dame Burke s'assit et se mit encore à insinuer des propos tendancieux. Les hommes de Mc Loughlin lui lancèrent des regards en coin, le vieux marin partageait leur trouble, cette fois il n'y avait pas de raison de se m'éprendre. Mc Loughlin n'était pas du genre a apprécier ce genre de choses, étant un bonhomme très droite, il dérogeait rarement, quoi que quasiment jamais de ses principes. La perversion suggérée n'était pas pour lui plaire, non du tout et Mc Loughlin espérait que la Dame Burke n'était pas sérieuse, sinon cette réunion pour essayer d'enrailler la guerre civile serait bien vaine. Il ne dit pourtant mot, ne répondant ou ne réprouvant rien pour l'instant et heureusement, De Luca enchaîna.

Ses deux molosses ne se firent pas prier pour poser leurs pattes sur le petit festin posé sous leur yeux depuis leur arrivée. Enos, lui se contenta d'un peu de pain et d'un petit morceau de viande bien cuite. Le marin n'avait pas spécialement faim et n'était pas venu pour se restaurer de toute façon. Il patientait pour le début des débats ce que De Luca entreprit de lancer du même coup.

- Des attentes ? Nous en avons tous. Pour nous, humains, ce serait de ne pas être le dommage collatérales de vos affrontements, ni les victimes de vos deux camps. Autrement dit, nous aimerions retrouver un semblant de sécurité, ne pas finir dans vos estomacs. Il me répugne de le dire, mais les Hommes sont moins avantagés que vous, nous sommes le camps avec le plus de perte dans toute cette histoire.

Il fit une pause, se raclant la gorge.

- Bref, déjà ma corporation aide grandement l'économie de cette ville, logiquement je m'attends à ce que nous ne soyons plus des cibles. Pour l'instant nous ne faisons que nous défendre du mieux que nous pouvons, mais je pense qu'il serait profitable pour cette ville, que les humains soient un peu plus épargnés. Après, ce que les lycans et les vampires ont à régler entre eux... Qui dirige la ville m'importe peut, du moment qu'à l'intérieur des murs ce ne soit pas un carnage.

Si Enos ne portait pas dans son coeur les créatures qui avaient envahi leur ville, il s'était inévitablement fait à l'idée qu'il était peu probable que les humains ne reprennent jamais le pouvoir, ou du moins pour l'instant. Les vampires et les lycans avaient des atouts majeurs et les humains paraissaient bien faibles à comparer. Le vieux Mc Loughlin ne perdait cependant pas espoir, si les humains ne se faisaient pas trop décimé, ils pourraient certainement un jour revenir en force et en nombre. Cependant, trêve de rêvasseries, la réunion de ce soir consistait à essayer d'améliorer leur sort dans l'immédiat, de protéger la corporation et le plus d'humains possible.

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Gwenola Burke

Comme l’avait demandé la jeune vampire, des sujets plus sérieux furent abordés. La jeune femme écouta avec attention les deux hommes exposé leurs points de vue. Deux individus, deux espèces très différentes, et pourtant des propos assez similaires, chacun déplorant les pertes dans ses propres camps.

« Comme vous êtes sage messieurs, et vos parole pleine de sens, je suis totalement d’accord. »

Elle esquissait un joli petit sourire, se redressant, mettant son buste en avant afin de montrer son enthousiasme à ses partenaires masculins.

« Voilà ce que je vous propose, on stoppe la guerre immédiatement, on va expliquer aux familles amis des lycans humains et vampires qui sont mort durant ces affrontements, que finalement tout est finis, et qu’ils n’ont plus le droit de se venger. Les vampires et les lycans ne mangeront plus d’humain, et les humains pourront les accueillir à bras ouvert et ils finiront tous ensemble chacun dans les bras de l’autre, qu’elle merveilleuse idée. »

Son sourire disparut instantanément, et son ton de voix se fit glaciale.

« Comment voulez vous stopper ce que nous avons commencé, comment voulez vous que les humains, n’y soient pas mêlés ? Cette ville est baignée dans la haine que cette guerre a apporté, les lycans et les vampires se battent depuis des décénies afin de la conquérir, les humains sont leurs garde-manger et donc bien entendu les dégats collatéraux de ce conflit. Vous désirez vraiment que ça cesse, je suis bien d’accord, maintenant dites moi comment vous allez convaincre les gens autour de nous de stopper ça ? »

Gwenola, fixa ses deux interlocuteurs avant de reprendre.

« Laissez moi illustrer mes propos. Que pensez-vous donc de ce banquet organisé en l’honneur d’une éventuelle paix, mon cher Enos ? Attendez, laissez moi donc vous servir une coupe de ce sang qui à l’air délicieux, en cet honneur. Il sent très bon, sans doute à-t-il appartenu à un jeune homme ou une jeune femme peut être quoiqu’il en soit pas plus de 30 ans je pense, notre cher ami Guiseppe ne fait pas les choses à moitié, la qualité est une priorité. J’ai mieux, et si nous trinquions à la paix avec ce sang, qu’en pensez vous donc Enos ? »

Gwenolla esquissa un petit sourire. Elle se saisit de la coupe et la remplit du sang avant de la tendre à Enos.

« Tous ceci n’est qu’une vaste mascarade, vous ne supprimerez pas des années de guerre et d’habitude par une simple décision prise autour d’un diner, si vous le pensez vraiment c’est que vous êtes comme mon mari, une personne inutile qui d’ailleurs n’est même pas convié ici. »

Gwenola reposa le verre.

« Si vous voulez que cela cesse, il va falloir me prouver que ce ne sont pas que des mots lancé comme ça autour d’un petit banquet, mais que vous avez des idées, un plan qui permettrait de rendre votre douce utopie réalisable. »

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Giuseppe De Luca

Le vampire laissa parler les deux parties sans les interrompre. Il resta impassible telle une statue de marbre. Il réfléchissait. Qu'ils étaient ennuyeux. Le balourd d'humain pleurait qu'ils étaient des pauvres humains qu'il fallait les épargner. Et la lycane réagissait comme une enfant avec violence comme le font les gens de sa race. Giuseppe avait cru qu'elle était différente, mais en fin de compte les lycans sont des animaux stupides et enragés. Il prit alors la parole en se tournant vers Gwenola et parla d'un ton calme et professoral .

- Ma très chère madame Burke, si c'est pour vous emportez et réagir stupidement vous pouvez retourner avec votre cher mari. Vous ne répondez pas à ma question et en plus vous essayez de mettre de l'huile sur le feu. Vous ne connaissez rien à la politique à ce que je vois. Vous restez prisonnière de votre état. C'est bien dommage, moi qui espérais que vous fussiez d'un autre niveau, on ne peut pas attendre grand-chose des lupus finalement. Alors, soit vous faites des efforts pour répondre à l'attente de ma réunion, soit la porte est juste derrière vous et je ne vous retiendrais pas.

Il se tourna ensuite calmement vers Mc Loughlin et lui fit part de sa réflexion.

- Monsieur Loughlin, je tiens à vous signaler tout de même que ce sont les trois camps qui sont en guerre. Les humains se sont aussi soulevés envers mon autorité. Je tiens à vous rappeler que sans moi la ville serait en train de pourrir dans le caniveau dans lequel je l'ai sorti. Pour mémoire, je tiens à vous signaler que l'économie est prospère uniquement parce que je suis venu dans cette ville pour la redresser. Avant vous n'étiez qu'un petit port miséreux où les Loups-garous se sont installés pour vous oppresser et le chaos était le maître en ce temps-là. Je suis arrivé ici et j'ai redressé l'économie à grand frais et c'est de cette manière que vous me remerciez ?

Il fit une pause pour boire du sang et que son interlocuteur comprenne son point de vue. Il laissa du temps à ces faibles d'esprit pour comprendre la situation et voir par eux-mêmes qu'il est nettement supèrieur à eux et que sans lui la ville n'est rien.

- Comprenez que Guiseppe De Luca est venu dans cette ville pour qu'elle s'épanouisse, et que vous, Monsieur Loughlin, vous me devez la prospérité de votre entreprise. Il fit une autre pause avant de reprendre. Je tenais à préciser quelques points qui me semblaient importants. De mon côté, je tiens à préciser que je ne fais que me défendre envers les lycans qui veulent reprendre le pouvoir, ce qui serait détestable pour la ville puisque ce ne sont que des brutes dirigées par leurs émotions et leur goût pour le combat, et les humains voudraient chasser les vampires qui leur ont apporté la richesse. J'espère que vous comprenez mon point de vue. J'attends vos réflexions sur ce que je viens de dire.

Il ne faisait maintenant aucun doute pour De Luca, après son exposé, que les deux parties se rendraient vite compte de leurs erreurs et qu'ils allaient simplement se rendre à l'évidence de la justesse de ses propos. Il se réinstalla au fond de sa chaise avec un sourire satisfait et attendit les réactions des deux autres protagonistes de cette réunion.

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Enos Mc Loughlin

Enos écouta sans broncher le petit discours de la dame Burke. Un visage de marbre accueillait chacune de ses piques, méditant des réponses plus sages et posées que les propos de son interlocutrice. Une fois le petit laïus haineux terminé, ce fut au tour de De Luca de s'exprimer, Mc Loughlin était d'accord avec ce que le vampire avait à dire et même si cela lui coutait de se l'avouer, De Luca avait aussi raison en ce qui concernait son apport financier à la ville. Bien qu'Enos se soit battu bec et ongles pour arriver où il était maintenant, les vampires avaient ouvert des voies marchandes vers d'autres pays environnant, propulsant le port de Galway et sa corporation maritime sur le plan international, ce qui avait fait fort de flatter l'ambition du vieux marin. Seulement, la richesse apportée par les vampires était intrinsèquement liée à la mort qu'ils propageaient chez les habitants humains de Galway. Un mal pour un bien qui était dur à accepter...

Le marin planta donc son regard dur dans celui de la lycanne devant lui, avant de prendre la parole d'un ton calme et posé.

- M'dame Burke, vous critiquez beaucoup, mais je ne pense pas avoir entendu la moindre idée pour trouver une solution. J'ai avancé mes attentes, mes ressentiments, mais nous sommes ici pour débattre et essayer de trouver ce qui sera le plus profitable à chacun. Je ne m'attends pas à repartir d'ici avec tout ce que j'aurai demandé, mais c'est le propre des négociations, ce qui d'ailleurs ne se règlera pas en un seul tour de table.

Enos se retourna vers l'hôte de la soirée qui avait soulevé un point non négligeable.

- Certes m'sieur De Luca, je me suis sans doute mal exprimé, il est vrai que vous avez apporté avec vous richesses et développement pour ma corporation, mais les vampires ont aussi apporté la mort pour mes hommes. Il ne faut pas oublier que sans mains d'œuvre, il vous serait difficile de mener seul cette barque, puisque le travail de marin ce fait à toute heure de la nuit, mais aussi du jour. Ce que je tentais de démontrer, c'est qu'en pigeant trop dans ''le garde-manger'', comme l'a si bien souligné m'dame Burke, les humains risquent de se révolter si trop de leurs proches disparaissent ou bien vous n'aurez plus assez de mains d'œuvre si les hommes qualifiés finissent dans vos estomacs. À moins que les lycans se portent volontaires pour naviguer sur mer et océan, même par nuit de pleine lune.

Un bateau emplit de lycans sur la mer pendant des semaines voir des mois, pour Enos c'était inimaginable, tout simplement.

- Nous sommes encore loin de ce compte, mais si cette guerre continue, nous pourrions voir ce jour arriver plus tôt que prévu. Alors, voilà pourquoi les humains se sont soulevés, du moins en partie, après je vous avoue que le reste, ce sont les gens de l'église qui veulent purger la terre, je ne suis pas très croyant, enfin plus maintenant, mais si c'est pour une cohabitation plus harmonieuse que nous débattons ce soir, il faudra également trouver une solution pour ces croyants qui veulent laver la ville de ce qu'ils considèrent être des créatures du diable.

Voilà un autre point à ne pas négliger, mais qui était malheureusement un peu hors de leur portée à tous : Le vampire, la lycanne et le vieux marin.

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Gwenola Burke

Voilà qui était parfait, les deux hommes avaient rapidement réagis à ses propos. Au moins la discussion pourrait être plus franches, plus directs, sans tout ces rond de jambes pompeux. Peut être qu’en jouant franc jeu ils arriveraient à quelque chose.

Au moins elle avait pu voir le véritable comportement de chacun des personnages avec qui elle discutait. Le coté hautain et prétentieux du vampire, et le coté plutôt désespéré et sanguin de l’humain. Sanguin, a coté d’un vampire, la lycane sourit intérieurement à cette pensée.

Elle attendit calmement que la discussion se termine souriante avant de répondre.

« Mon cher Enos, si je suis ici c’est pour trouver une solution, justement, mais une vrai. Ces paroles ont pour but de faire avancé les choses puissent-elles se montré un peu trop franche pour certains. Mais pour pouvoir avancé il faut déjà que les trois dirigeant de nos castes soit d’avis a une entente. Et a en entendre vos réponses, nous ne sommes pas trois à juger une trêve voir la fin de la guerre importante. A la réponse de mes propos offusquant dirons nous, vous êtes le seul à orienté la discussion sur une solution possible. »

Gwenola en profita pour se saisir d’un des mets sur la table.

« Mon cher Guisseppe mis à part nous parler de votre grandeur, de vos succès commerciaux ou encore de tenter de me déstabiliser par quelques allusions aussi pitoyable qu’inefficace au sujet de ma couche, et enfin de nous servir du sang humain un soir ou on est censé parler de trêve, je n’ai rien entendu dans vos propos qui parlent d’une quelconque solution, ou des principales difficultés à en trouver une. »

La lycanne coupa un morceau du met choisit.

« Contrairement à ce que vous insinuez mon cher Guiseppe je suis suffisamment habitué à la politique pour constater que ce genre de réunion est inefficace tant que tous le monde fait des courbettes et ne va pas au fond de sa pensée. Voilà pourquoi c’est dans l’ombre que tous ce joue. Alors Guiseppe, pourrions-nous discuter réellement ou allez vous continuez de nous décrire votre biographie ? »

Elle lui adressa un ultime clin d’œil.

« Messieurs et si nous étions un peu plus franc. Les lycans sont incontrôlables une nuit par mois, les vampire sont incroyablement prétentieux et se sentent supérieurs de par leurs immortalités, et les humains incroyablement faibles. Voilà la vérité, et si nous voulons stopper cette guerre il faut déjà tenir compte de ce point. Il est impossible pour un lycan transformé de discerner la proie qu’il a en face de lui, il est impossible de dire à un vampire qu’il est l’égal d’un lycan qu’il prend pour un animal, ou un humain qu’il sert comme cocktail en soirée, et enfin il est impossible de dire à un humain qu’il n’est qu’une nourriture aux yeux des autres. Si vous voulez vraiment avancer, chacune de nos races doit faire des sacrifices, ce que je veux savoir c’est si vous êtes prêt à en faire. Je pense que nous pourrons avancer que si nous admettons ce fait et que nous travaillons sur les défauts de notre propre race afin de trouver une vrai solution, une solution durable. »

Elle avala une bouchée, et sourit.

« Guiseppe vos plat sont divins, il n’y pas a dire vous accueillez comme personne dans cette ville. »

Guiseppe était celui qui avait répondu avec le plus de violence à ces propos, elle avait donc décidé de le taquiner, histoire de voir comment il réagirait.

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Giuseppe De Luca

Ces pauvres mortels ne comprenaient pas bien vite. Ils ne voyaient pas qu'il leur avait démontré sa supériorité et qu'ils n'étaient rien sans lui. Pauvre ville, il fallait qu'il s'occupe de tout.

- Monsieur Mc Loughlin vous avez soulevé un point important à propos des gens de l'église. Je dirais d'ailleurs que plus précisément c'est ce maudit prêtre qui pose le plus de problèmes. Le dénommé Tomas O Néill. Je me suis permis alors de réunir ma caste et nous avons convenu que ce personnage était inapproprié pour la prospérité de la cité. Au vu de cette réflexion, nous avons dû malheureusement employé une méthode radicale qui est en train de faire office en ce moment même. Vous voyez que je prends à coeur les affaires de ma ville et que j'essaye de régler au mieux les affaires difficiles.

Giuseppe se resservit à manger content de l'annonce qu'il venait de faire. Ils devaient certainement lui être reconnaissant de s'occuper ainsi des problèmes de la cité. Il laissa Gwenola finir sa tirade. Il ne la quittait pas des yeux, ses yeux glacial et intemporel. Il commençait à ne plus trop la supporter.

- Madame Burke, je vous prie d'arrêter ses familiarités. Vous pouvez faire cela avec vos courtisans mais pas avec moi. Un peu de tenu, je vous prie, nous ne sommes pas dans une maison close ici, dit-il avec fermeté. Et que proposez-vous pour combattre vos défauts ? Vous lancez des phrases, mais pas de solution. Montrez nous l'exemple voulez-vous ? Mais je doute que vous ayez assez de pouvoir au sein de votre clan pour imposer un tel changement.

Il lui fit un sourire glacial. Guiseppe commençait à apprécier un peu plus le marin que la Lycane ce qui était paradoxale. Il attendait leurs réactions maintenant, mais la discussion n'allait pas s'arrêter là...

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Enos Mc Loughlin

Enos écouta patiemment les babillages de la lycanne, une fois de plus. Toujours aucune solution à l'horizon, mais la dame Burke s'en prenait encore une fois aux deux autres hommes. Le marin était à la fois amusé et perplexe en voyant le petit stratagème de l'invitée face à lui.

- Faire avancer les choses... En vous en prenant à tout le monde ici sans rien proposer, une fois de plus ?

Le vieux marin grommela pour ponctuer sa phrase, vraiment il ne trouvait pas la technique de madame Burke très au point, toutefois De Luca attira toute son attention lorsqu'il dévoila une partie de son jeu. Un peu offusqué de ne pas avoir été convié à délibérer à propos d'une telle décision, Enos changea bien rapidement d'humeur toutefois, le vampire avait su agir en tentant de leur retirer à tous une épine bien malvenue du pied. Ne restait plus qu'à espérer que le plan du suceur de sang serait fructueux, sans quoi il risquait d'y avoir des représailles, une fois de plus.

Le marin se leva de son siège, puis fit quelques pas, parcourant la pièce du regard tout en réfléchissant. Enos n'était pas le genre d'homme a rester en place les bras croisés, aussi d'être assis ainsi, sans rien faire, lui devenait rapidement pénible. Ses deux malabars restèrent sagement en place, mangeant et buvant, grand bien leur fasse. Mc Louglhin cessa sa petite méditation et se retourna vers De Luca, se plaçant à côté de ce dernier.

- Voilà un point en votre faveur De Luca, il me coûte de le dire, mais vous avez une longueur d'avance sur nous. Ce sera un problème en moins.

Faisant le tour de la table, Enos alla se placer derrière la lycanne.

- Par contre, nous devrions suivre son exemple, m'dame Burke. Il faut agir et cesser de tourner autour du pot.

Sans avertissement, Mc Loughlin fit glisser une lame en argent contre son avant bras, précédemment habillement caché par les manches de son long manteau en loque, et attrapa fermement Gwenola Burke par les cheveux, avant de lui faire glisser ladite lame sur sa fine gorge dans l'intention de l'égorger sur place, comptant sur l'effet de surprise. Accompagnant son geste brutal de sa voix râpeuse, il ajouta hargneux :

- Et voilà, je vais donc commencer par suivre le bon exemple ! Ce sera une bonne chose de faite pour nous tous !

Son plan était un peu simpliste, mais il comptait sur ses informateurs en ce qui concernait l'effet de l'argent sur ces sales monstres et sur l'effet de surprise pour réussir à tuer cette chienne. S'il réussissait, il aurait finalement vengé sa défunte femme et faciliterait les choses pour De Luca, bien que sur ce dernier point, Enos n'en avait plus rien à faire de ce qu'il pouvait bien arriver à cette ville, ce ne serait jamais pire que d'avoir perdu sa femme aux mains de ces damnées bêtes de lycans.

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Gwenola Burke

Tout se déroulait à la perfection. Petit à petit la lycane posait ses pions à travers ses discours.
Jusqu’à présent les deux hommes présents à la table réagissaient comme prévus. Le vampire narcissique et égocentrique tenait des propos de plus en plus méprisables, et l’humain semblait perdu. L’humain, une parfaite marionnette pour son plan, l’aiderait à en finir avec les vampires et surtout à se venger.
Pour son peuple, sa race ? Oui, non, c’était également personnel pas besoin de le nier. De toute façon cela permettrait sans doute d’en finir avec cette guerre, et son âme torturée serait en paix après ce soir elle en était sure.
La lycane avait sortit de sa poche un couteau criblé de signe religieux. Elle le tenait sous la table, à l’abri des regards indiscrets, le serrant fort dans sa main. Si Enos comprenait où elle voulait en venir il l’aiderait à en finir avec le vampire, elle serait vengée et la guerre serait terminée. Les lycans et les humains pourraient coexister, après tout l’humain n’était pas la seule nourriture envisageable.
Voilà sa solution, finalement éliminer les vampires et cesser cette guerre. Mais seul contre Guiseppe elle n’aurait aucune chance, pour l’assassiner elle avait besoin de l’aide d’Enos.

Alors que la jeune femme allait se lancer dans son dernier réquisitoire, en venir au fait, elle n’avait pas fait attention à Enos, et fut surprise. Une de ses deux mains étant sous la table, elle ne put pas se défendre et sentit une vive douleur envahir son coup. Elle comprit trop tard qu’elle n’était pas la seule à venir à cette invitation avec de funestes desseins.

« Idiot… »

Le sang coulait abondement, et la jeune femme avait du mal à s’exprimer. Pas de régénération, la lame devait être en argent. Elle plaça sa main sur la plaie afin d’en diminuer l’effusion.

« Tu… as … signé ton… arrêt... de mort… »

Gwenola ne put terminer sa phrase elle sentait ses forces la quitter. La lycane esquissa un sourire. Au moins elle ne s’était pas trompé sur une chose, ce soir son âme d’habitude si tourmentée ne l’était plus.

Spoiler:

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Giuseppe De Luca

Mac Loughlin était d'accord avec lui. Comment pouvait-il en être autrement ? Guiseppe était ravi et se laissa même allait à un petit rire de satisfaction. Puis Le marin se leva fit quelques commentaires passa derrière lui, ce qui déplu fortement au vampire, mais il ne s'en offusqua point puis une chose étrange se produisit. L'humain venait d'égorger proprement la lycane. Guiseppe en fut totalement surpris. Il se leva alors en prenant son verre qu'il renversa par terre.

- Mon cher Mac Loughlin, je ne vous savais pas si susceptible, ironisât-il. Vous m'offrez un petit digestif, je vous en suis fort reconnaissant.

Il mit la coupe alors sous la gorge de Gwenola et remplit son verre avec et but aussitôt le liquide avant qu'il ne coagule.

- Vous avez un goût exquis ma chère et vous êtes bien plus à votre avantage comme ça.

Il alla ensuite vers le marin et l'invita à aller s'asseoir plus loin de la scène du crime en lui posant doucement la main sur l'épaule.

- Je vous en prie assaillez-vous là Enos. Puis-je vous appeler Enos ? Vous m'avez fort surpris par votre geste. Il est vrai qu'elle était pénible, mais de là à la tuer. Donc si vous pouvez m'expliquer votre action, j'en serais ravi.

Il attendit qu'il s'explique avant de mettre son nouveau plan à exécution, la donne avait changé, il fallait redistribuer les cartes.

- Je ne suis pas contre votre geste mon bon Enos, mais nous risquons d'avoir des représailles bientôt. Vous avez tué la femme du chef des lycans tout de même et les rues risquent de se teinter encore plus de rouge. Je pense que nous sommes mal engagés dans la situation actuelle, il faut que je réfléchisse pour que nous sortions de ce mauvais pas. Servez à monsieur Mac Loughlin un peu de vin, le temps que je réfléchisse, dit-il aux deux humains du marin.

Il fit mine de réfléchir tel un mauvais acteur, se mettant les doigts sur le menton et levant la tête au plafond. Il trouva bien vite la solution qu'il n'avait jamais eue à chercher.

- J'ai trouvé comment nous sortir de là. Dans un premier temps il va falloir temporiser et cacher la mort de madame Burke à son mari en lui faisant parvenir une lettre qui dira qu'elle est partie pour affaire urgente et qu'elle reviendra bien vite. Je m'occupe de ça, vous n'avez pas à vous en soucier. Il nous faut ensuite des renforts pour terminer cette guerre et éliminer au plus vite les loups-garous. Je peux faire arriver des renforts si vous consentez à m'appareiller quelques-uns de vos navires. Mes hommes se trouveront dans le port de Lille en France et vous pourrez les ramener rapidement et nous pourrons assurer notre sécurité et en finir avec tout ça. Qu'en pensez-vous Enos ? N'est-ce pas une excellente idée ?

Il pouvait faire d'une pierre deux coups en essayant de s'attacher les faveurs du marin en le protégeant des Lycans qui ne manqueraient pas de l'exterminer à la moindre occasion et d'amener des hommes supplémentaires pour éradiquer l'opposition dans la ville.

HJ:

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Enos Mc Loughlin

Son plan avait fonctionné ! Ses deux hommes étaient restés sur le qui-vive tout au long de l’opération, prêt à venir en aide à leur chef, inutile de dire qu’ils furent soulagés lorsque tout fut terminé sans que le vieux marin n’ait une seule égratignure.

La suite des événements n’était pas pour leur plaire toutefois. Eux n’étaient pas d’avis de laisser les vampires tranquille, bien au contraire, de plus ils ne partageaient pas les idéaux abandonnés de Mc Loughlin, les deux malabars espéraient réellement mettre un terme à cette guerre et se souciaient encore de la fin de toute cette histoire.

Enos lui… Enos s’en fichait, il se doutait même qu’il finirait aux mains des lycans, ou des vampires aussi, surtout après ce qu’il avait fait ce soir. Pendant que le vampire lui faisait une espèce d’éloge et l’emmenait à l’écart, Mc Loughlin se surprit à penser à Dieu, mais il lui raconta tout de même comment Erin, sa femme était morte dans un attentat purement gratuit des lycans visant à démontrer leur force brute à quiconque voudrait les chercher.

Rapidement toutefois, il revint à ses pensées, n’ayant pas besoin de tergiversé pendant des heures sur l’attentat et la perte de l’être le plus cher dans sa vie. Est-ce que le père tout puissant lui accorderait son pardon ? Il avait vengé la mort de sa femme, un péché de vengeance, tuer un autre être vivant, mais en l’occurrence, c’était un démon envoyé sur terre pour tester la foi des Hommes, il n’avait donc pas tué une brebis de Dieu, est-ce que le Père lui pardonnerait ? Rejoindrait-il Erin au paradis ? Reverrait-il sa chère épouse, son amour, un jour dans l’autre vie ?

De Luca le tira de ses réflexions sur la damnation éternelle, lui rappelant qu’il y aurait surement vendetta et que la ville serait de nouveau teintée du rouge des innocents et des créatures, tout en ordonnant à ses hommes à lui de lui emporter du vin. Visiblement, De Luca avait déjà un plan… Enos ne s’en formalisa pas, il n’en avait que faire ayant que très peu d’attachement au reste de l’humanité désormais, craignant bien plus la justice divine. Il écouta tout de même ce que le vampire avait a proposer, si cela pouvait réduire un peu les dommages que la ville allait subir.

- Vous avez visiblement un plan, qu’il en soit ainsi, de toute façon, je doute survivre bien longtemps après ce que j’ai fait, vous aurez vos bateaux.

Que ce soit de la main des lycans ou des vampires, Mc Loughlin était lasse et déjà résigné depuis un long moment , bien avant de venir à cette réunion.

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Giuseppe De Luca

Le vieux marin expliqua son geste à Guiseppe et le vampire essaya de paraître compatissant. Une seule chose comptait, c'était l'arrivée des renforts dans la ville pour maîtriser le chaos qui y régnait.

- Je vois que vous êtes un homme raisonnable Enos. Vous avez fait le bon choix. Quand j'aurais récupéré la ville sous mon autorité, les affaires pourront reprendre de façon normal.

Il se leva ensuite et alla vers une des fenêtres et contempla la ville qui s'étendait sous son regard.

- Je suis particulièrement content de cette entrevue. J'ai réglé quelques problèmes gênants et en plus la ville pourra me remercier d'avoir ramené le calme grâce à mes calculs avisés. Je suis vraiment exceptionnel vous ne trouvez pas mon cher Enos, dit-il en se retournant vers son dernier invité avec un sourire de satisfaction non dissimulé. Mais je vous en prie, profitez du reste du repas, il ne faut pas que toute cette agitation ne vous perturbe.

Il tapa alors dans les mains et trois serviteurs vinrent dans la pièce. Il leur ordonna d'enlever le corps sans vie de Gwenola Burke, ce qu'ils firent le plus rapidement possible. Guiseppe alla devant l'un des miroirs de la pièce pour s'y contempler.

- Guiseppe, en plus d'être magnifiquement beau, tu es d'une intelligence rare, dit le vampire à son reflet, puis il se retourna et parla au marin. Enos, je pense que ce fut une soirée admirable, mais je vais devoir vous quitter. Je vous en prie, restez autant de temps que vous voulez, je dois rédiger quelques courriers et m'occuper d'autres affaires qui requiert toute mon attention. Vous m'avez, en plus de me distraire, permit de régler bientôt le problème de la ville. Vous avez fait des choix judicieux. Vous pouvez faire appareiller les bateaux dans les plus brefs délais, je vais faire le nécessaire de mon côté.

Il s'en alla ensuite par une petite porte opposée à celle qu'avait pris ses invités.

HJ:

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Enos Mc Loughlin

Visiblement, la petite réunion était terminée, Enos fit signe à ses deux homes de mains de laisser le vin sur la table, inutile de s’attarder plus longtemps que nécessaire chez le vampire. Ce dernier était d’ailleurs occupé à se lancer des fleurs, alors qu’Enos se relevait de son siège, près de l’âtre de cheminé. Le marin ne l’interrompit pourtant pas, songeant simplement à quel point les êtres de son espèce étaient vains et prétentieux.

Quoi qu’il en soit, lorsque De Luca s’en fut, le marin fit signe aux deux hommes de le suivre, hors de question de rester plus longtemps. Il était venu dans un but précis, ce dernier achevé, il ne lui restait plus qu’à rentrer chez lui s’occuper des affaires de la corporation, préparer les bateaux pour De Luca et attendre son heure qui arriverait probablement plus tôt que prévu après ce soir. Avant de sortir de la pièce, Mc Loughlin coula un regard à ses malabars leur faisant comprendre que tout ce qui s’était réellement déroulé ce soir ici devait rester entre eux et ne jamais sortir des murs de ce sanglant manoir.

Rajustant son vieux manteau en loque, passant une dernière fois en revue la salle, le regard d’Enos s’attarda un peu sur l’énorme tâche de sang qu’avait laissé Burke, la vengeance était enfin accomplie, mais cela n’apaisait guère la plaie qu’il avait au cœur. Ils tournèrent finalement les talons, laissant tout ceci derrière eux, toutes les machinations qui avaient été à l’œuvre ce soir, se préparant pour les possibles représailles.

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Et voici, en épilogue, les parties des fiches tenues secrètes pour vous dévoiler les réelles motivations de ces personnages:

Giuseppe De Luca a écrit:: Depuis le début de la guerre civile, les vampires sont mis à mal.
Giuseppe sait qu'il pourrait bénéficier du soutien de ses semblables restés en Italie, mais il ne pourrait les faire venir qu'en bateau, les cales étant le seul moyen de transport fiable pour ceux de sa race.
Malheureusement, il est tout à fait conscient qu'Enos Mc Loughlin ne lui cèdera jamais le moindre petit morceau de son sacro-saint port de Galway, surtout pas pour rameuter des soutiens qui iront exterminer les humains!
C'est pourquoi son but réel ce soir est d'assassiner Enos afin de prendre le contrôle du port et de ses embarcations.
Gwenola? Il n'a invité cette pimbêche que pour lui servir de couverture et faire en sorte que cette invitation n'ait pas l'air d'un traquenard...

Enos Mc Loughlin a écrit:: En réalité, les motivations d'Enos sont tout autres: au fond peu lui importe la corporation et son ramassis d'imbéciles belliqueux, l'opportunité qu'il compte saisir lors de ce banquet est tout autre...

En effet, au début de la guerre civile, un groupuscule lycan a attaqué le marché de Galway pour montrer son envie d'en découdre, tuant dans le lot Erin, sa femme bien aimée.
Dévasté par la mort tragique et totalement injustifiée de l'être aimé, Enos se montre fort aux yeux du monde extérieur, mais ne nourrit intérieurement qu'un seul but: se venger, et quoi de mieux pour cela que de tuer Gwenola, la femme du général Burke, instigateur de l'attaque?

Gwenola Burke a écrit:: En réalité, Gwenola ne se rend pas à ce banquet pour faire jouer son influence, car les petites guéguerres l'amusent bien au fond. Non, elle a un vieux compte à régler avec Giuseppe De Luca.

En effet, c'est chez lui que sa mère travaillait quand elle était petite, et à cause d'un accroc qu'elle avait causé par inadvertance sur une des vestes de son maître, ce dernier lui avait cruellement ôté la vie.
Gwenola n'a jamais oublié à qui elle devait le fait d'être orpheline, et avait attendu toute sa vie l'occasion de se venger... Ce soir était donc une occasion en or pour ôter la vie à ce sale vampire.

Merci à tous pour votre participation, et bravo à Enos qui a réussi à accomplir son méfait!