Tamara Brooke
Sexe: Féminin
Lieu et date de naissance: le 16 août 1977 en Pennsylvanie, près de Philadelphie
Race: Humain
Apparence physique:
On peut avoir trente-cinq ans et une silhouette idéale. Quand on donne la priorité à sa carrière et que celle-ci fait faire du sport, on converse la ligne. Ce sport consiste certes à beaucoup marcher, à porter quelques charges et surtout à rester des heures et des heures debout... Il n'empêche que ça entretient : poitrine ferme, ventre plat, jambes fines et sculptées,... Du coup, du haut de ses 1m70, Tamara fait tourner des têtes (et énerve aussi...).
De plus, son visage est avenant ; il présente une mâchoire un peu carrée que ses pommettes rondes adoucissent. Les yeux marrons, les sourcils fins, la bouche souriante, voilà de quoi compléter le portrait. Ses cheveux sont longs et volumineux, d'un brun chaud ; elle les attache en une queue de cheval haute et serrée lorsqu'elle travaille afin d'être gênée le moins possible en baissant la tête. Note d'enthousiasme pour les demoiselles jalouses, elle est obligée de mettre des lunettes lorsqu'elle lit ou qu'elle travaille trop longtemps sur des ossements. Oui, je vous vois ravies, avouez !!
Malgré un travail parfois salissant, autrement dit régulièrement les pieds dans la boue, Tamara sait rester féminine ; une touche de maquillage ça n'a jamais tué personne et ça donne bonne mine même après une nuit blanche à examiner des squelettes. Elle préfère les boucles d'oreille et les colliers aux bracelets mais c'est encore une question pratique ; des bracelets qui tintent contre les os, c'est pas une bonne idée... En « intervention », elle chausse des lourdes chaussures de chantier et revêt un sweet ou un blouson épais par dessus une salopette défraîchie ou un pantalon de sport qu'elle ne craint pas de tacher ou de déchirer. Au quotidien, elle porte essentiellement des pantalons, laissant aux jupes et robes l'apanage des soirées.
C'est une femme qui a tendance à agacer, ou tout du moins qui ne laisse pas indifférent. Sa spécialité professionnelle lui ouvre un large champ de connaissances de manière à ce qu'elle puise avoir un avis ou une remarque à faire sur à peu près n'importe quoi. Tamara est une scientifique reconnue ; elle le sait et n'hésite pas à le rappeler.
Précise et méticuleuse quand il s'agit de son travail, elle ne laisse pas distraire de son objectif et n'hésitera pas à contourner quelques règles pour arriver à percer le mystère qui l'occupe.
Elle aime expérimenter des mises en situation socioculturels pour en comprendre le processus et les aboutissants ; les phénomènes naturels l'intéressant également pour résoudre les affaires sur lesquelles elle travaille, elle n'a pas hésité par exemple à observer un ouragan au plus près. Elle s'interroge sur beaucoup de choses dans le monde qui l'entoure. Très terre à terre et rationnelle, elle ne comprend pas toujours les symboliques spirituelles de la société moderne alors qu'elle accepte volontiers celles des populations qui nous ont précédés. Dans un monde où la science est à ce point précise, pourquoi s'attacher encore à des superstitions ?
D'un point de vue « vie sociale », Tamara peut donc froisser les sensibilités, se montrer sèche et directe quand elle a un commentaire à faire, curieuse à la limite de la politesse... Comme si elle vivait dans un monde où tout le monde agit comme elle, avec détachement. Elle a cependant des amis et est tout à fait en mesure de s'en faire de nouveaux. Après tout, c'est une femme intéressante, d'un abord agréable et n'ayant aucun mal à aller vers les autres.
Le mail disait ceci :
« Docteur Brooke,
Si nous prenons la peine de vous écrire, c'est que nous sollicitons vos services et votre grande expertise. Nous effectuons actuellement des fouilles à côté de Galway en Irlande sur une nécropole du paléolithique supérieur. Nous attendons les datations carbone 14 pour fixer la période avec plus de précision. Votre aide nous serait très précieuse pour l'analyse des nombreux squelettes mis au jour.
Si vous êtes intéressée, rappelez-moi au (00 353)... » Il n'avait pas fallu longtemps pour que Tamara réserve le premier avion en partance pour l'Irlande. C'était toujours une expérience très enrichissante que de travailler sur des époques aussi anciennes. Il y avait tant et tant de choses à découvrir sur ces hommes et femmes d'un autre temps. Les squelettes étaient de vraies mines d'or pour celui -celle en l’occurrence- qui savait en décrypter les moindres détails.
Mais pourquoi faire venir une anthropologue américaine pour une nécropole irlandaise, pourquoi cette anthropologue-ci en particulier ? Parce qu'elle était la meilleure dans son domaine évidemment !
Sauf qu'on ne devient pas la meilleure du jour au lendemain...
A priori, rien ne prédestinait cette petite fille à devenir scientifique. Elle n'a pas baigné dans cet univers, dès sa prime jeunesse, loin de là ; son père était menuisier et sa mère professeur de piano dans une petite ville de la banlieue de Philadelphie. Ils n'en étaient pas moins bêtes car leur nature les poussait à aller vers les autres et à se renseigner s'ils ne connaissaient pas quelque chose. Mais l'enfant Tamara posait des questions sur tout et toutes choses si bien que ses parents furent ravis qu'elle apprenne enfin à lire pour qu'elle cherche par elle-même. Ses jeux d'enfant unique consistaient à résoudre des enquêtes, des mystères : de « qui a laissé cette empreinte sur la terre ? » à « la légende de la vieille sorcière de Nash Road ? ». Bien évidemment, les réponses n'étaient alors pas toujours très réalistes, parfois même très extravagantes mais l'idée était ancrée quelque part en elle que tout s'explique. Rappelons qu'à 7 ou 9 ans, les explications sont plus magiques que pragmatiques. Mais ça viendra...
Ce fut à l'adolescence que se révéla sa voie. Les cours la passionnaient ; surtout ceux où le concret était presque palpable. Ses notes se révélèrent immédiatement excellentes dans toutes les matières mais elle avait une préférence nette pour la science. Pour ouvrir son champ d'horizon, selon ses propres termes, elle suivait également un cursus optionnel sur les cultures et histoires du monde. Ses parents laissèrent faire même s'ils s'inquiétaient de la voir travailler autant : avait-elle des amis ? prenait-elle du temps pour discuter avec d'autres gens ? était-ce normal si jeune de savoir déjà ce qu'elle voulait faire ? Car après des heures à la bibliothèque, l'adolescente de 14 ans était rentrée en exposant, ravie, qu'elle avait trouvé son futur métier : elle serait anthropologue. Sur le coup, elle avait compris que ni son père, ni sa mère ne savaient en quoi cela consistait ; elle les avait fait asseoir dans le salon et pendant plus d'une heure, elle leur avait expliqué avec passion les tenants et aboutissants de ce métier. Elle leur dit qu'elle savait déjà quel cursus elle devait suivre à la fac et que si financièrement ils ne pouvaient pas suivre, il y avait toujours des bourses qu'elle allait décrocher. Oui, elle était sure d'elle et sure d'arriver à son objectif.
Une fois son diplôme obtenu, Tamara partit donc, sa bourse au mérite en poche, dans l'université qu'elle souhaitait : Princeton. Elle y suivit évidemment tous les cours dispensés dans le département d'Anthropologie : biologie et culture étaient étroitement liés. La jeune femme se spécialisa rapidement dans l'étude des ossements visant à déterminer l'ensemble des caractéristiques essentielles à une identification de l'individu et des causes de sa mort. Ses premiers stages pratiques se déroulèrent sur des chantiers archéologiques où elle eut pour mission de reconstituer les squelettes. Ne sachant pas forcement garder sa place de « stagiaire », elle se fit remarquer pour ses connaissances et son sens du raisonnement par son supérieur qui la pistonna pour son premier emploi rémunéré sur un autre chantier.
Petit à petit, elle emmagasina des connaissances complémentaires, en travaillant sur des cas pas toujours très évidents. En parallèle de ces chantiers, elle travaillait comme assistante à l'université tout en préparant sa thèse (sur le phénomène de trépanation, visées spirituelles et culturelles d'après étude de crânes avec reconstruction ou non datant de plusieurs époques et de plusieurs civilisations différentes) ; elle obtint une mention Très Bien et les félicitations du jury.
A la suite de cela, on lui demanda si une place de professeur l'intéressait mais elle refusa, préférant se laisser la possibilité de voyager aux quatre coins du monde pour assouvir son métier avec passion. Les archéologues se passèrent le mot et son nom circula à travers les chantiers de la planète. Ses analyses étaient toujours très précises et permettaient de lever quelques-uns des mystères qui entouraient ces morts. Aux questions « qui étaient-ils ? », « comment vivaient-ils ? », « comment étaient-ils morts ? », elle apportait des réponses claires et précises. Les modes d'inhumation, les caractéristiques physiques des peuples de toutes les civilisations,... n'eurent bientôt plus de secret pour elle. Voilà pourquoi on l'appela pour étudier cette nécropole galwegiane.
Comment avez-vous trouvé le forum ? J'y suis déjà inscrite : Juliet ^^
Le JDR et vous? Idylle récente ou vocation de longue durée? Idylle, oh belle idyllle...
Des questions / remarques avant de vous lancer ? Je me suis basée sur l'histoire racontée par le Retro Speed Dating pour trouver une raison à l'arrivée de Tamara. J'espère que ça sera bon...