La détection inter-espèce

Une question qui revient à intervalle régulier est : est-ce qu’un vampire peut savoir qu’il a affaire à un loup-garou ? Est-ce qu’un lycan peut détecter la nature des personnes autour de lui ?
Voici donc un article qui s’efforcera de vous donner les pistes nécessaires pour aborder le sujet de la détection inter-espèce.

Les humains
Commençons par le plus facile : naturellement, un humain n’est pas du tout équipé pour détecter les autres espèces.

Même en touchant la main ou le visage d’un vampire, il pourra difficilement se prononcer car ces parties anatomiques exposées à l’extérieur sont souvent naturellement fraîches chez les humains. Par contre, en le touchant à des endroits plus « intimes » la différence peut être notable et mettre notre humain sur la bonne piste.

Les humains doivent donc faire preuve d’ingéniosité et essayer de tirer profit des caractéristiques des autres espèces pour pouvoir les identifier.

Les vampires
Comme mentionné dans l’article sur les 5 sens du vampire, , les vampires réussissent instinctivement à discerner les vampires (= leurs semblables) des humains (= leur nourriture) des autres espèces qui ne leur servent à rien (= les lycans et les ondins).
Le mécanisme de cette perception qui n’est pas forcément consciente est un mélange de sensibilité à la température et de l’odorat.

Citation :

De manière générale, le sens du toucher d'un vampire est le même que celui des humains, excepté sur un point: la thermosensibilité.
Le vampire est un animal "à sang froid", c'est à dire qu'il ne régule pas sa température corporelle et qu'il se trouve donc à la même température que son environnement. De ce fait, il est extrêmement sensible aux variations thermiques: si le vampire n'a jamais "chaud" ou "froid" comme peuvent le ressentir les humains, il ressent par contre très bien les différences de température.

Ainsi, il saura différencier les différentes races sans même avoir besoin de contact physique: les vampires seront à la même température que lui, les humains à 37°C et les lycans aux alentours de 45°C.
Attention, cette capacité n'est pas innée, elle se travaille avec le temps et demande un minimum d'expérience. Le vampire pourra par exemple différencier un lycan d'un humain grippé en couplant cette capacité avec son odorat (les sécrétions d'un humain et d'un lycan sont sensiblement différentes voyez-vous...)

Les ondins quant à eux ont une température corporelle plus basse que celle des humains, entre 30 et 33°C, héritage de leur forme métamorphosée qui est elle aussi à sang froid (comme la plupart des animaux marins).

Pour réussir à déterminer la nature de son interlocuteur, le vampire a besoin d’être relativement proche de lui (moins de 2 mètres), sans quoi il ne réussira pas à percevoir les signaux nécessaires à l’identification.

Chez le vampire, la perception est un art qui se travaille : un spécimen fraichement transformé aura du mal à percevoir quoi que ce soit, mais il réussira rapidement à repérer ses collègues et sa nourriture pour sa survie.
Pour les lycans et les ondins, il réussira de prime abord à discerner qu’il ne s’agit ni de l’un ni de l’autre, mais ne saura instinctivement pas à quoi il a affaire avant de l’avoir appris et intégré.

Les lycans
Chez le lycan, c’est une histoire de truffe.
Mécanisme dont il n’est pas forcément conscient, son odorat est suffisamment développé pour capter les différences d’odeurs et de phéromones des différentes espèces, car les sécrétions des humains, des vampires, des lycans et des ondins sont relativement différentes.

Un lycan sous forme humaine a besoin, comme le vampire, d’être à proximité d’un individu (moins de 2 mètres) pour réussir à l’identifier.
Un lycan sous forme métamorphosée pourra lui détecter les odeurs à une plus grande distance, jusqu’à une dizaine de mètres.

La détection est également le fruit de l’apprentissage chez le lycan : un tout jeune lycan réussira à discerner les différentes odeurs, probablement à identifier celle de ses semblables, mais ne saura pas à quoi correspondent les autres s’il ne l’a pas déjà recontrées.

Les ondins
L’ondin, sous sa forme humaine, est aussi bien servi que les humains sur le sujet : il ne bénéficie d’aucun sens lui permettant de détecter les différentes races.

En revanche, sous sa forme métamorphosée, même partielle, les ondins deviennent comme leurs cousins les poissons extrêmement sensibles aux vibrations et peuvent détecter les différences de rythmes cardiaques des personnes se trouvant à proximité, ce qui est assez intéressant pour identifier les vampires.

Toujours sous forme métamorphosée, même partielle, leur système olfactif se développe également et leur permet de capter différentes hormones venant compléter les vibrations et leur permettant de différencier les différentes espèces, pour peu qu’ils les aient déjà croisées; là encore, l’apprentissage joue un rôle : si l’instinct permet de reconnaître ses semblables, il ne permet pas de déterminer la nature des espèces inconnues.