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 Amy & Emmy

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Amy & Emmy
Humain
Amy & Emmy

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MessageSujet: Amy & Emmy   Amy & Emmy Icon_minitimeJeu 14 Juin 2012 - 14:11


Amy & Emmy

Sexe: Féminin.

Lieu et date de naissance: États-Unis, Albany, Oregon. Le 4 Juillet 1990.

Race: Humaines.

Amy & Emmy Barre_14

Apparence physique:

Il convient de dire que la ressemblance des deux jumelles, qui est sans nul doute bien plus mathématiquement prononcée qu'on ne saurait l'avouer, ne frappe pas tant par la parfaite ressemblance de la coupe fine et pour beaucoup harmonieuse de leur faciès, mais au contraire par sa limite : Amy, à la blondeur platine séraphique et débonnaire, dégage de ce fait une constante impression de fraîcheur et de naïveté, tandis qu'Emmy, d'origine exact reflet de sa grande sœur, safrane depuis longtemps maintenant sa chevelure dans toutes les déclinaisons possibles de la rousseur artistique que la vision esthétique idéale de son ascendant letton la conduit à arborer : Roux brun, flamboyant, tangerin ou abricot, elle est la part d'inconstance du duo et par conséquent son versant épicé et adolescent. Néanmoins, une observation méthodique conduira le plus fin observateur à un match nul ; leur ressemblance est authentique sans être impersonnelle.

Leur visage, car il n'est indispensable d'en décrire deux, correspond exactement à la fragilité morbide et toute raffinée qui fait l'apanage de ces princesses lyriques dans leur tour d'ivoire, aseptisées. La bouche est fine et les joues ténues, la mâchoire ovoïde remarquable - semblable à celles de certains pédérastes androgynes aux canons angéliques -, les oreilles petites et veloutées, le front puéril, les sourcils artistiques (bien qu'ils parviennent à conserver leur touche de naturel), le nez irréprochable et mignon - quoiqu'il ne transcende pas sa fonction principale d'être au milieu du visage - et, pour finir, des yeux aussi menus que l'est le reste de la face, dont le pinacle azuré dégorge autant d'innocence que tout le reste du corps réuni.

Leur corps, quant à lui, suit avec autant de logique l'implacable gémellité. L'héritage maternel se fait on ne peut plus sentir dans cette frêle structure où l'immaturité des formes - en bourgeons plus qu'en courbes - concourent d'une sensualité spontanée pour ne pas dire minérale qui attise l'appétence avant même d'attirer le regard. Longilignes, diaphanes et uniformes, leurs silhouettes se meuvent souvent de façon léthargique, les mouvements voluptueux, les manières affectées, comme en prises à des rêves opiacés tant et si bien qu'il conviendrait de les décrire avec leur caractère. Caractère qui concorde assez bien avec leur style vestimentaire : là encore, l'essence dyadique se manifeste à plein cœur. Les ensembles sont parfois les mêmes mais, bien souvent, c'est la carte de l'antagonisme qui est jouée. Telle un Dopplegänger domestique, Emmy privilégie parfois le sombre, le noir, fard à paupières et eye-liner intense, ce qui autrefois exaspérait sa sœur qui, elle, préfère la vie palpitante d'un rouge à lèvre carmin et la pureté d'un visage aux artifices les plus réduits possibles. Mais dans tous les cas, ce sont de simples étoffes dont elles se vêtent, et non d'ornements infinis. L'esthétique est tronqué à sa plus pure expression de chemisettes en flanelle, de robes de soie ou de coton, caches-cœur, jupes et, dans les grands moments d'extatiques fantasmagories, de corsets à dentelles. Ce ne sont pas des succubes pulpeuses et populaires de cabaret, ni des femmes fatales et burlesques avec leurs tours de prestidigitation. Pas de poudre aux yeux. D'ailleurs, il ne s'agirait même pas de femmes aux sens figuré mais plutôt de demoiselles ; deux filles d'Ève. Leur manie collectionneuse de femmes se décline surtout dans les petits bijoux, peu précieux mais fort nombreux qu'elles possèdent : épingles à cheveux, torques, je-ne-baise-plus, lestovka, sautoir, boucles d'oreilles etc. Les deux sœurs trouvent toujours le moyen de paraître différentes en changeant de petits riens.

Signes distinctifs

Pas de signe distinctif. Aucune cicatrice, aucun tatouage, pas de piercing, ni cornes, ailes de chauves-souries ou autres tentacules dont les humains sont quotidiennement dotés.

Amy & Emmy Barre_15

Que dire de ces deux êtres des plus étranges. Car oui, leur singularité n'a d'égal que leur hermétisme et s'il est bien une caractéristique qui défini jumelles, c'est l'aura de mystère qui les entoure. Une enfance les a poussée au silence, à cette résignation existentielle mélancolique qu'on ne trouve que dans les yeux de réfugiés politiques lorsque, assis sur leur rocking-chair, le regard se perd dans le lointain, vide de s'être trop représenté les images des paysages champêtres natals, photographies mentales. Ces photographies, Amy et Emmy n'en possèdent même pas ; apatrides spirituelles, la détresse affective dans laquelle elles ont grandies les empêche même d'éprouver du remord. Du remord pour avoir abandonnées leurs parents, du remord pour ne pas leur avoir dit le poids de leur existence superflue, du remord pour ne pas avoir eues le courage de se dresser contre une passion déchirante et douloureuse qui n'était pas la leur.

Alors, les deux petites filles savent que chacune d'entre elles ne possède plus dans sa vie que l'autre. Un attachement pathologique, malsain naît entre les sœurs. Un soupir au diapason, des regards qui se cherchent constamment, même lorsqu'ils se trouvent. Amy, cependant, est la voix de la raison. Tout en elle est douceur, fatalisme et responsabilité prosaïque. Elle aime à penser qu'elle dirige le ménage bien que sa sœur ait une plus forte personnalité, plus dominante, qu'elle régule au mieux. Emmy, quant à elle, et peut-être parce qu'elle est la plus jeune des deux (ce qui est un argument absolument décisif dans les relations entre les deux jeunes femmes), est la face solaire de leur monde. Sans être un pur principe de destruction ou de rébellion, Emmy aime à se démarquer, parfois à prendre des initiatives étranges suscitées par le goût du risque, ou tout du moins cette force, ce vecteur qui la conduit à lutter contre la monotonie de la vie, force que sa sœur - autant par lâcheté que par sagesse - ne possède pas, mais qu'elle arrive à apprécier de sa cadette malgré l'agacement ou l'inquiétude que cela provoque occasionnellement chez elle.

Les deux filles n'en sont pas pour autant rivales. Parfaitement à l'unisson, elles concourent dans leurs tâches, se vouant un amour désespéré et véritable. La sororité est bien souvent dépassée par des douceurs amoureuses et la tendresse tend parfois au physique. Cela dit, il serait exagéré de dire que les demoiselles sont amantes ; c'est juste que leur conception de l'amour familial ne s'est pas forgé dans un terreau convenable.


Amy & Emmy Barre_16

Albany, Oregon, 04 juillet 1990, 22 h 45, Albany Medical Center. La fièvre suintait des murs ; un été chaud, suffocant, avait submergé la côte Ouest. Un été rare pour un événement non moins rare. Lui, officier de l'école navale d'Annapolis, elle, célèbre ex-danseuse étoile du ballet national de Lettonie. Tout deux, que nous ne nommerons pas par pudeur, étaient heureux comme le sont tous les jeunes couples sur le point de recevoir un enfant. Et comme tous les couples heureux d'avoir un enfant, ils ne l'avaient pas toujours étés. Dans l'obligation de mettre sa carrière à fort ascendant en suspend, elle et sa taille de naïade avaient côtoyées le déni de grossesse et, quoiqu'en dit le mari, quoique purent en dire les membres pédants de la famille et de la belle famille, toujours unie lorsqu'il s'agissait de critiquer les décisions du couple, l'enfant était là depuis bien longtemps lorsque les rondeurs devinrent fatalement révélatrices et que le corps de maman se mit soudain à faire comme s'il venait d'accepter son rôle, par abnégation, ou peut être comme s'il avait sentit que la blague était consumée et qu'à rien ne servirait de la prolonger plus avant. Mais les meilleurs blagues sont les plus courtes et elle avait toujours eu du mal à se faire à l'humour américain, même lorsque son jeune mari dépensait des trésors de didactique pour lui expliquer que si les Français mettaient des cravates jaunes, c'était pour aller avec leurs dents. Aussi prit-elle la nouvelle avec son enthousiasme de star : un comprimé de benzodiazépine tous les deux jours, un comprimé de Vicodin ES par jour et bientôt notre gracieuseté prit les contours électriques d'une hystérie purement féminine. Assez tard, les jeunes parents franchirent le pas de l'amertume sablier qui venait de faucher leur jeunesse pour s'épandre en tendresses responsables : psalmodies monastiques chantées à soi-même.

Ce serait pourtant exagérer les choses que dire que les enfants n'étaient pas aimés. Ils étaient au contraire terriblement, affreusement, monstrueusement aimés. Aimés comme la pièce fétiche d'un amour perdu, aimés comme le désespoir lui-même. Aussi, lorsqu'elle poussa - subissant des douleurs dont elle n'aurait jamais cru qu'on ferait l'insulte à son corps vénérable - ce ne fut pas un, mais bien deux petits poupons de chaire fripée qui en sortirent. Voyait-on alors double ? Si le ventre pouvait mentir, les yeux non. Simultanément surpris, inquiets et comblés dans ce moment de ravissement, ils nommèrent la première Amy, la seconde Emmy. Ils étaient heureux et pour l'instant un bel été embaumait la côte Ouest.

C'est donc le rôle qu'on leur attribua sans leur demander - en la traduisant de leur gazouillis éveillés - leur autorisation. Elles furent, et ce pendant les deux premières années de leur vie, l'étain qui soudait les deux métaux inaptes qu'étaient leurs parents. Puis, le devoir rappela la mère, qui avait une vie professionnelle bien plus active que son fonctionnaire de mari (faite d'exercices physiques éreintants et d'une rigueur toute slave qu'elle tenait à conserver, le ballet du comté de Lynn étant trop flegmatique à son goût), mais d'une activité inquiète de femme mature, une énergie comme compensatrice. Le couple fut agité de vieilles passions et de rivalités professionnelles comparatives. L'orgueil et la fureur de vivre agitait le pavillon familial. Disputes bourgeoises, réconciliations torrides, re-disputes et bien sûr, au milieu de tout cela, l'oubli presque total des enfants. Seules subsistaient encore les intentions motivées par la nécessité biologique, la nourriture et l'hygiène ; les jumelles furent l'étain froid du couple, elle en étaient à présent l'instinct de survie.

Été 1994, on avait enfin 'reconnu' le travail de l'officier qui fut promu et put ainsi prendre sa retraite militaire, à laquelle il comptait bien ajouter un salaire d'entrepreneur. Il ne lui fallut qu'une demi-douzaine de parties de poker avec des amis du voisinage et un été passé chez sa sœur avec sa femme et ses enfants dans une petite ferme de l'Iowa - durant lequel il devait rencontrer et passablement se lier avec des amis businessmen de son beau-frère à l'occasion d'un brunch organisé par ce dernier - pour l'en convaincre. La situation changea alors. La figure paternelle reprit les rennes du ménage avec la résolution de partir à la conquête du cœur de ses deux petites filles. Résolution de bien faible haleine puisque son succès dans le privé - en réalité l'aide tombant à point de ses diverses relations - lui valut une nouvelle occasion de se mesurer à sa moitié afin de se disputer et de se rabibocher selon un rituel continu, avec plus de fougue encore qu'avant. En hystérique éperdue, il ne fallut pas plus de trois disputes/réconciliation à l'étoile lettone pour suivre avec une loyauté zélé son mari qui balada toute la petite famille aux quatre coins du Nouveau Monde, dont les couleurs défilaient sous les yeux de la paire de demoiselles avec un arrière-goût de vieilles diapositives jamais heureuses déjà souvenir avant l'heure, diapositives tachetés par le temps avant même que leur scène ne fut immortalisée. Et cette solitude ! Elle prit une intensité particulièrement sombre et inexorable alors qu'un automne les engloutissait pour lequel une feuille rouge sang comptait pour une année et une goutte de pluie pour un ami oublié. Perdant tout espoir quant à leurs besoins affectifs et aussi parce qu'elles avaient germées comme sous le destin d'un treillis d'indifférence, Amy et Emmy se réfugièrent l'une vers l'autre avec le même désespoir poétique qu'avait connus Chuck Noland et Wilson.

L'hiver 1994, ils avaient quitté leur très cher domicile pour Scottsdale, Arizona, où ils jouirent du conformisme américain dans toute sa splendeur ainsi que d'un soleil franc qui semblait ne pas vouloir laisser son témoignage sur le velours des femmes de la famille, mais où ils ne restèrent pas longtemps, la mère devenant irritable, se plaignant du manque de structure lui permettant de pratiquer son art correctement - sans avouer toutefois que la réalité prenait plutôt racine dans cette crainte des petites villes 'de peu d'importance' qui lui rappelaient son enfance. Ils déménagèrent l'été 1995 vers Houston, Texas, près du Hermann Park, ce qui enchanta madame, bien que son mari fut souvent absent, parfois pendant des semaines entières, parti dans le Middle pour affaire, régulièrement avec sa belle famille. Déménagements successifs en 1997, 2000 et deux fois en 2001 où les touristes découvriraient à la fois les charmes du Nord (Fargo, Dakota du Nord), le folklore irlandais de Chicago, l'agitation New-yorkaise ainsi que les cauchemars rampants palpables lovecraftiens de Providence dans le Petit Rodhy.

Durant cette tortueuse épopée, les deux soeurs se soudèrent l'une à l'autre, de plus en plus, jusqu'au point d'orgue - un certain automne 2000 - après quoi Emmy rompit brutalement la symétrie gémellaire, combustion spontané d'une crise d'adolescence qui était venue plus tôt pour cause d'urgence. S'habillant sombre, jusqu'à en flirter avec le gothique (2003), provoquant, revendiquant une soif de savoir (sorte de Renaissance intérieure) que son aînée satisfaisait déjà silencieusement depuis deux ans, elle fut la source de conflit au sein de la fratrie. Mais celle-ci fut rapidement replongée dans son amour ivre pour Amy. Leur complicité millénaire s'était, au fil du temps, muée en sixième sens. Leurs lacunes affectives ainsi que leur dépendance mutuelle les avaient déterminés à explorer les chaleurs de l'adolescence à deux - couple de prédatrices amazones - et leur capacité à déceler la constitution érotique de tout un chacun par une observation aussi minutieuse que brève, à créer chirurgicalement un désir aveugle chez n'importe qui et à l'exploiter jusqu'à la prise de contrôle de cette forteresse mentale qu'était l'envie - tant charnelle que sociale - faisait d'elles de redoutables mangeuses d'hommes.

Puis - en 2003 -, un nouveau tournant, en forme de ligne droite pourtant. L'avenir traversera l'océan. Leur entrepreneur de père s'exporte et bien sûr, l'espoir de revoir son pays natal soulève un vif assentiment au projet de la part de sa compagne. Les adolescentes, pour leur part, ne sont pas consultées. Ce sera direction l'Italie tout d'abord, à Milan, où la barrière de la langue rendra l'intégration un peu plus compliquée que précédemment, puis Rome en 2006. 2007 est la date à laquelle la femme du ménage parvient à traîner son monde à Riga, où ils vivront pendant près de six mois en compagnie d'une famille aux airs éloignés car inconnue au bataillon, si ce n'est dans certaines anecdotes que maman soufflait à l'intention de son officier, qui n'avait rien contre cette culture, du moment où elle restait à l'intérieur de ses frontières.

Enfin vint le temps où ce ne fut plus possible. Vint le temps où, fortes de leur dualité et à fortiori de leur âge, elles s'étaient senties capables d'affronter le monde sans le fardeau insurmontable et outrageusement handicapant qu'était l'inconstance - devenue sordide qui plus est - de leurs géniteurs. Brève et sans appel, l'annonce avait un goût d'acrimonie irréversible aux oreilles de l'ex-officier, rentier routinier et oisif, ainsi qu'à celles de la ballerine, sibylline à l'autisme ; et cependant, ils comprirent immédiatement l'irrévocabilité de la décision, comme si, par un travail magique, ils s'étaient soudain débarrassés des couches successives qui avaient occultées leur vision parentale et - tel des pèlerins - s'étaient agenouillés devant la logique monolithique de la conclusion des événements présents. À Dublin ! Elles voulaient aller à Dublin ! Qu'est-ce que leurs nouveaux amis peu fréquentables avaient pu leur raconter, quelles galéjades avait-il donc insinués dans l'esprit faible et farouche de leurs pauvres enfants ? Mais n'étaient ce pas de leur faute si elles étaient depuis bien trop longtemps maintenant (bien trop tard !) réduites à la fréquentation d'individus non recommandables ? Mais qu'avaient donc t-ils fait de travers pour que pareil fantasmes ne corrompent leur jugement ? Était-il encore temps de se poser la question ? C'est un dialogue de sourd de la sorte qui fit trembler la rue au nom improbable pour un anglophone (dont nous tairons le nom également). Quoi qu'il en soit, le départ suivit l'annonce tel le tonnerre la foudre.

C'est à Dublin (en septembre 2008), donc, que commença leur véritable vie. Sans affirmer que le marché de leur chair était l'objectif le plus élevé que leurs rêves agités espéraient atteindre, elles ne choisirent pas pour autant cette voie par dépit. En réalité, les formes sylphides et chétives de leur carnation éprouvaient une facilité sans doute primale à reconnaître dans tout autre incarnat perlant de vibrations transies l'épicentre d'un égrégore de turpitudes lascives. Alors escort-girls de talent, leur virtuosité dans l'art - vieux comme le monde - des hautes sphères de sophistication de la séduction leur vaudra une renommé certaine dans le milieu ; milieu intransigeant à mesure d'un cabaret pour la clientèle dont elles s'occupaient. Mais il est des lois de la physique édictant le postulat selon lequel, lorsque deux courtisanes de génie voulaient changer d'air - en l'occurence l'air étouffant de leur agence qui les imposait d'une commission scandaleuse et avaient mouillés dans des affaires de détournement de biens publiques plutôt nocives pour l'image (iconoclastes pour ainsi parler) -, il ne fallait pas acter dans la demi-mesure. Jouant de relations qu'elles avaient tissés au cours de ces quatre années de bons et loyaux services, on leur indiqua une charmante ville dans laquelle se trouvait une maison close qui tenait oligopole du marché et était plutôt raisonnable quand au partage des gains. De plus, elles n'auraient pas à se déplacer constamment, l'hôtellerie comprise constituait donc un compromit alléchant qui acheva de les décider dans leur hésitation d'entreprendre cette infime redirection professionnelle.

C'est par cet enchevêtrement archaïque mais non aléatoire de causalités que, d'un été chaleureux Ouest-américain, deux petites poupées de porcelaine en étaient arrivées dans cette ville pleine de surprises et de dangers.

Amy & Emmy Barre_18

Comment avez-vous trouvé le forum ? Double compte : Kelly.

Le JDR et vous? Idylle récente ou vocation de longue durée? Longue Date.

Des questions / remarques avant de vous lancer ? Désolé pour les fautes, j'ai essayé d'en éliminer le plus possible (je me suis relu trois fois et ai tous passé sous le crible de Bon Patron donc je pense que le plus gros devrait être partit). Ah oui et il me faudrait aussi un accès à la zone honteuse, on sait jamais Smile
Merci pour votre attention ^^


Dernière édition par Amy & Emmy le Mer 20 Juin 2012 - 21:43, édité 1 fois
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Kain
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Kain

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MessageSujet: Re: Amy & Emmy   Amy & Emmy Icon_minitimeJeu 14 Juin 2012 - 18:59

Des jumelles avec le potentiel de Kelly... Moi je dis Galway est foutu :p


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Milicent
Humain
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MessageSujet: Re: Amy & Emmy   Amy & Emmy Icon_minitimeJeu 14 Juin 2012 - 20:40

*jette des cailloux sur les jumelles*

Tu m'as fait frire le cerveau avec tes mots d'une rare complexitude (oui ce mot n'existe pas, je sais Very Happy).
Si on passe le coté mots trop compliqués, la fiche est intéressante, l'histoire cohérente et tout. Les jumelles seront surement très intéressantes à voir jouer je pense ^^.

Mais elle est vachement compliquée quand même ta fiche pour moi >_<.
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Llylewin
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MessageSujet: Re: Amy & Emmy   Amy & Emmy Icon_minitimeJeu 14 Juin 2012 - 21:49

Tadam!

La fiche est bien rédigée, mais je pense qu'il y a certains passages qui sont un poil trop complexes. Au niveau de l'historique ça passe encore, mais je trouve qu'au niveau du physique ça nuit un peu à la compréhension de la chose, je pense donc qu'il faudrait y aller un peu plus light sur ce paragraphe ^^

Et voici le lien de la galerie photo d'une des deux jumelles, l'autre a retiré les siennes entre temps : http://justmeonyx.deviantart.com/gallery/10596075
EDIT: Mais on peut les trouver quand même en tapant "Roxaralu" sur google images ^^
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Mr. Hycks
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MessageSujet: Re: Amy & Emmy   Amy & Emmy Icon_minitimeJeu 14 Juin 2012 - 22:55

Bonsoir,

La fiche est bien rédigée et intéressante à lire, mais comme mes collègues l'ont déjà plus ou moins fait remarquer, elle n'est pas extrêmement accessible.
En effet, les termes qui ont été évoqués à sa lecture, si j'en crois les archives de la box, sont "qui fait saigner du cerveau" "j'ai rien compris" et "j'ai pas le courage de lire".

Étant donné que le but premier de la fiche est de présenter vos personnages à vos camarades de jeu je pense qu'il serait sage de la simplifier quelques peu, notamment en supprimant certains termes trop scientifiques qui risquent de brouiller la compréhension de ceux n'ayant pas choisi de suivre un cursus universitaire en sciences naturelles.
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Kelly
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MessageSujet: Re: Amy & Emmy   Amy & Emmy Icon_minitimeVen 15 Juin 2012 - 10:18

Arf, c'est dommage, j'avais essayé de rendre le truc agréable à lire (parce que bon pour le partie description, rien ne vaut un bon coup d’œil sur le vava) mais je peux comprendre. Il me faudra juste un certain temps avant de procéder aux modifications vous vous en doutez.
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Gianna Giacometti
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MessageSujet: Re: Amy & Emmy   Amy & Emmy Icon_minitimeVen 15 Juin 2012 - 12:27

Il n'y a pas de soucis, nous ne sommes pas pressés Wink N'oubliez juste pas de prévenir lorsque ça sera fait!
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Amy & Emmy
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MessageSujet: Re: Amy & Emmy   Amy & Emmy Icon_minitimeMer 20 Juin 2012 - 21:45

J'ai fini les rectifications. J'espère que cela suffira, j'ai gardé les analogies littéraires pour la plupart et ai substitué le vocabulaire biologique ou 'scientifique'.

Dites moi s'il y a encore des problèmes Smile
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Mr. Hycks
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MessageSujet: Re: Amy & Emmy   Amy & Emmy Icon_minitimeJeu 21 Juin 2012 - 22:27

Je trouve ça mieux, et une fois que votre future patronne aura donné son accord nous pourrons vous donner vos accès.

Je me permettrais toutefois une petite parenthèse pour illustrer ce qui, à mes yeux, représente un langage simplifié:

Amy et Emmy a écrit:
Caractère qui concorde assez bien avec leur style vestimentaire : là encore, l'essence dyadique se manifeste à plein cœur. Les ensembles sont parfois les mêmes mais, bien souvent, c'est la carte de l'antagonisme qui est jouée. Telle un Dopplegänger domestique, Emmy privilégie parfois le sombre, le noir, fard à paupières et eye-liner intense, ce qui autrefois exaspérait sa sœur qui, elle, préfère la vie palpitante d'un rouge à lèvre carmin et la pureté d'un visage aux artifices les plus réduits possibles.

Dans mon langage, j'aurais mis:
Citation :
Leur style vestimentaire est à la fois proche mais complémentaire, tantôt assorti tantôt opposé. Tandis qu'Amy privilégie les tenues sombres appuyées par un maquillage sophistiqué, Emmy est plutôt partisane du charme naturel toutefois souligné d'un rouge à lèvre carmin.
Votre version est plus soutenue vocabulairement parlant, par contre je suis à peu près sur que la majorité des lecteurs n'auront pas compris le message que vous tentez de faire passer, happés par le sens des mots "dyadique" et "Dopplegänger".

Même si je souligne l'effort de réécriture dont vous avez fait preuve, vous avez encore de quoi vous perfectionner dans l'exercice de vulgarisation Smile
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Amy & Emmy
Humain
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MessageSujet: Re: Amy & Emmy   Amy & Emmy Icon_minitimeVen 22 Juin 2012 - 11:05

Oui, en effet, c'est plutôt impressionnant de voir à quel point il est parfois difficile de faire simple et efficace, tout du moins pour moi. Mais veuillez m'excusez, je suis dans ma période littérature russe et ça n'aide pas à me passer de l’obsession de l'ornement :/

Quoiqu'il en soit, si vraiment il faut encore rectifier, je m'enverrai un bon vieux bouquin de Voltaire et ça m'aidera peut être à faire simple =D
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Llylewin
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MessageSujet: Re: Amy & Emmy   Amy & Emmy Icon_minitimeVen 22 Juin 2012 - 14:39

Dans ma grande mansuétude je valide, mais à une condition: que tu gardes à l'esprit IG que tu joues des putes et pas des agrégées de littérature russe, parce que tu vas me faire fuir les clients Razz
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Derek
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MessageSujet: Re: Amy & Emmy   Amy & Emmy Icon_minitimeVen 22 Juin 2012 - 19:21

moi je sais ce que c'est qu'un Dopplegänger Razz
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Gianna Giacometti
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Gianna Giacometti

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MessageSujet: Re: Amy & Emmy   Amy & Emmy Icon_minitimeSam 23 Juin 2012 - 10:27

Chose promise, chose due, vos papiers sont officiellement en règle, bienvenue à Galway!
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MessageSujet: Re: Amy & Emmy   Amy & Emmy Icon_minitime

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